« Est-ce prophétique du futur? » : Le professeur Robert Dawson MacLaurin de la University of Saskatchewan et la saga gonflée du gaz de paille, partie 1
Que penseriez-vous de l’idée d’utiliser une définition pour lancer ce numéro de notre époustouflant blogue / bulletin / machin? […] Merci. Et toutes mes excuses pour la mise en ligne tardive de ce texte. Je me suis réveillé en retard.
Soit dit en passant, Visalia est une ville de la vallée de San Joaquin en Californie, située à mi-chemin entre San Francisco et Los Angeles.
Selon un document de 2023 de la United States Energy Information Administration, une agence du United States Department of Energy, et je cite, en traduction,
Les biocarburants sont un ensemble de combustibles renouvelables provenant de matières premières de biomasse, comme le maïs, les huiles végétales, les graisses animales et autres. Les biocarburants comprennent l’éthanol, le biodiesel, le biocarburant et le diesel renouvelable.
Même si les exemples donnés ci-dessus concernent tous des biocarburants liquides, la définition elle-même ne semble pas exclure les carburants gazeux ou solides.
Comme vous pouvez l’imaginer, il existe plus d’un type de biocarburants. Les biocarburants de première génération, par exemple, sont dérivés de cultures en lignes comestibles existantes comme la canne à sucre, le soja et le maïs, ce qui n’est pas nécessairement une bonne idée dans un monde où d’innombrables personnes se couchent le ventre vide chaque soir. En comparaison, les biocarburants de deuxième génération sont dérivés de biomasse cellulosique comme les déchets organiques, les résidus agricoles et les graminées vivaces. Les biocarburants de troisième génération, quant à eux, sont dérivés de microalgues. Les biocarburants de quatrième génération, finalement, du moins pour l’instant, sont dérivés d’organismes issus de la bio-ingénierie comme les mycètes, les bactéries et les microalgues.
Même si l’utilisation du terme génération suggère l’idée d’un processus qui se déroule dans le temps, le fait est qu’il n’y a aucune raison pour qu’un biocarburant de deuxième génération soit développé après un biocarburant de première génération.
Avez-vous, par exemple, déjà entendu parler du gaz de paille? Oui, ami(e) lectrice ou lecteur un peu effronté(e), avant de voir le titre de cet article. Soupir… Vous n’en aviez pas entendu parler? Eh bien, moi non plus.
On pourrait affirmer que notre histoire commence en février 1879 avec la naissance de Robert Dawson MacLaurin à Vankleek Hill, Ontario, une petite ville située à… mi-chemin entre Ottawa, Ontario, et Montréal, Québec, du moins c’est ce que je pensais, jusqu’à ce que je découvre que l’histoire d’origine de cette histoire commence ailleurs, au Pays de Galles en fait. Néanmoins, étant donné le rôle clé de Dawson dans notre histoire, poursuivons quand même dans cette voie, d’accord?
Un brillant jeune homme, MacLaurin obtient un baccalauréat de McMaster University (Bonjour, EG!), alors située à Toronto, Ontario, une maîtrise de cette même institution, en 1903, et un doctorat de Harvard University, à Cambridge, Massachusetts, en 1906.
Les travaux de MacLaurin sur la chimie physiologique dans cette dernière institution se révèlent si impressionnants que le Rockefeller Institute for Medical Research, à New York, New York, le nomme collaborateur scientifique.
Et oui, cet institut de recherche biomédicale, le premier du genre aux États-Unis, est fondé en juin 1901 par nul autre que John Davison Rockefeller, Senior, le Homo sapiens le plus riche de la planète Terre et un célèbre (tristement célèbre?) baron voleur américain
En 1907, MacLaurin commence à travailler dans une des stations expérimentales du Massachusetts Agricultural College, à Amherst, Massachusetts.
Robert Dawson MacLaurin, vers 1910-12. University of Saskatchewan.
MacLaurin se joint au personnel de la University of Saskatchewan, à Saskatoon, Saskatchewan, vers août 1910, en tant que professeur de chimie. De fait, il est le directeur fondateur du nouveau Department of Chemistry de l’université.
Au fil des semaines et mois, Maclaurin devient un des professeurs les plus connus de l’institution. De fait, encore, il devient sans doute une des voix les plus audibles sur la nécessité et l’utilité de la recherche en Saskatchewan. La carrière de MacLaurin semble sur la bonne voie. Cette carrière prend toutefois un nouveau tournant lors de la Première Guerre mondiale.
Pour comprendre comment ce tournant se produit, un bref voyage à Moose Jaw, Saskatchewan, s’avérera nécessaire.
George H. Harrison avec un de ses dispositifs de production de gaz de paille, Moose Jaw, Saskatchewan, vers 1917. Anon., « Plant for Farms Makes Gas From Straw. » Popular Mechanics, août 1918, 176.
Voyez-vous, des reportages commencent à apparaître dans des journaux de l’Ouest canadien en septembre 1916 au sujet d’un petit dispositif de production de gaz de paille développé par George H. Harrison, un ingénieur et mécanicien maritime gallo canadien vivant à Moose Jaw qui se trouve être le directeur de Saskatchewan Bridge and Iron Company Limited et fondateur de la Dominion By-Product and Research Society, et…
Non, ami(e) lectrice ou lecteur trop imaginative / imaginatif, Harrison n’est probablement pas apparenté à un autre George Harrison, musicien / première guitare / chanteur / auteur-compositeur anglais d’un groupe de rock anglais emblématique, les Beatles.
Ceci étant dit (tapé ?), le directeur adjoint de Harrison est apparemment Ernest Gaskell Sterndale Bennett, un acteur de théâtre amateur / ingénieur en mécanique canadien anglais qui deviendra par la suite un renommé acteur / arbitre / consultant / enseignant / metteur en scène actif dans le domaine du théâtre canadien pendant d’un demi-siècle, mais revenons à notre histoire.
Ce dispositif de production de gaz de paille, développé en 1915-16, est si simple que n’importe quel famille d’agriculteur de l’Ouest canadien serait bientôt capable de transformer la paille, un déchet très méprisé jusqu’alors, en un gaz qu’elle pourrait utiliser pour cuisiner sa nourriture, chauffer et éclairer sa maison et faire fonctionner ses différents moteurs agricoles stationnaires.
Et oui, on dit que le gaz produit est au moins aussi bon que le gaz de houille ou le gaz naturel, et… Euh, oui, le gaz de houille est un gaz combustible fabriqué à partir de charbon / houille.
Harrison est si confiant dans le succès de son invention qu’il dépose des demandes de brevet non seulement au Canada et aux États-Unis, mais également en Argentine et dans l’Empire russe.
Wilbur Williams Andrews, un des associés d’un bureau respecté de chimie analytique et de conseil de Regina, Saskatchewan, Andrews and Cruickshank, est impliqué dans le développement de l’idée de Harrison presque dès le début. De fait, une usine miniature de gaz de paille produisait du gaz dans le laboratoire du bureau depuis un certain temps lorsque les journaux commencent à publier des articles.
Vous serez peut-être intéressé(e), ou pas, de lire que Harrison n’est pas le premier Homo sapiens à avoir l’idée d’utiliser de la paille pour produire du gaz. Nenni. Un résident canadien de Cleveland, Ohio, du nom de James Russell Coutts, a cette idée lors d’une visite ou séjour dans une ferme, quelque part dans l’Ouest canadien, vers 1904.
Votre humble serviteur a le sentiment que le Coutts en question a été le pasteur d’une église protestante à Toronto, quelques années auparavant. De fait, il est apparemment un résident de Kemptville, Ontario, qui a obtenu un diplôme en théologie de… McMaster University. Le monde est petit, n’est-ce pas?
Intrigué par la paille en feu qu’il voit à au moins une reprise, Coutts mentionne son idée d’utiliser de la paille pour produire du gaz à un professeur de… McMaster University. Encouragé par cette personne, il mène des expériences. Certains hommes d’affaires de Toronto sont apparemment suffisamment intrigués par l’idée de Coutts pour lui fournir l’argent nécessaire pour écumer des bibliothèques du Royaume-Uni, de la France et de l’Empire allemand.
Remarquez, en Angleterre, il s’entretient également avec quelques chimistes éminents. De retour en Amérique du Nord, Coutts rend visite à quelques chimistes américains tout aussi éminents.
L’idée de Coutts se développe parallèlement à des demandes de brevet non seulement au Canada et aux États-Unis, mais aussi, prétend-on, dans plusieurs autres pays (Argentine, Australie, Autriche-Hongrie, Égypte, Empire russe, Espagne, Italie, Mexique et Raj britannique).
Et oui, le Raj britannique renferme principalement des pays connus aujourd’hui sous le nom de Pakistan, Myanmar, Inde et Bangladesh.
Coutts et ses partenaires forment une firme, International Heating & Lighting Company de Cleveland, apparemment dirigée par le dit Coutts, et installent un dispositif de production de gaz de paille expérimental à ou près de Cleveland.
Au début de 1907, un pasteur / prédicateur / rédacteur en chef canado-américain bien connecté, Charles Aubrey Eaton, demande et obtient une concession du conseil municipal de Beatrice, Nebraska, pour installer une usine à gaz qui utiliserait de la paille, des tiges de maïs et des épis de maïs comme combustible. Cette usine entre en service en juillet 1907. Il s’agirait peut-être de la première installation de ce type au monde. Le gaz qu’elle produit est apparemment utilisé pour éclairer des bâtiments de la ville.
Croiriez-vous que Eaton est le prédicateur d’une église protestante à… Cleveland fréquentée, entre autres sommités locales, par le susmentionné Rockefeller? De fait, des rumeurs (judicieusement plantées?) circulent selon lesquelles ce baron voleur aurait investi une fraction infinitésimale de son foin (sulfureusement acquis?) dans International Heating & Lighting. Le monde est petit, n’est-ce pas?
Croiriez-vous également que International Heating & Lighting supervise la construction d’une usine à gaz à Brandon, Manitoba? Cette installation alimentée au charbon, si, si, au charbon, devient opérationnelle en décembre 1909.
D’autres projets de construction (alimentés au charbon?) échouent, toutefois, en Alberta (Edmonton), au Manitoba (Portage la Prairie), en Ontario (Fort William / Port Arthur) et en Saskatchewan (Moose Jaw, si, si, Moose Jaw et Regina). Dans au moins un cas, à Edmonton si vous voulez le savoir, les discussions ont duré plus de quatre ans et demi.
Et non, votre humble serviteur ne peut pas affirmer avec certitude que l’usine à gaz de Beatrice est la seule de ce type aux États-Unis.
Une brève digression si je peux me le permettre. Le neveu de Eaton, Cyrus Stephen Eaton, est un banquier d’affaires / homme d’affaires / philanthrope canado-américain bien connu et influent / controversé qui finance et aide à organiser une conférence où des scientifiques de 10 pays examinent les dangers posés par les armes nucléaires. Cette conférence a lieu à Pugwash, Nouvelle-Écosse, en juillet 1957. (Bonjour EP!) Et oui, cette conférence est la toute première d’une série de Pugwash Conferences on Science and World Affairs qui se poursuit encore aujourd’hui.
Encore une digression si je peux me permettre et notez que celle-ci est plutôt dérangeante.
Si on en croit un reportage, le susmentionné Coutts est poursuivi en justice par une jeune femme de New York. Theresa M. Almer avait accepté de l’épouser, du moins jusqu’à ce qu’elle découvre que le goujat avait déjà une épouse. Elle demande 50 000 $ ÉU de dommages et intérêts en décembre 1909, une somme qui correspond à environ 2 300 000 $ en devises canadiennes de 2023. Aucune information supplémentaire sur cette action civile n’a pu être trouvée, mais il semble que Coutts déménage (déguerpit?) en Angleterre à cette époque.
Et oui, Cyrus Stephen Eaton devient alors président de International Heating & Lighting. Soit dit en passant, cette firme disparaît apparemment de la vue vers 1911-12, ce qui nous ramène au susmentionné Harrison, et à ses rêves de gaz de paille.
Saskatchewan Straw Gas Company Limited de Moose Jaw voit le jour en janvier 1917.
Le même mois, des agriculteurs qui assistent à la réunion de 1917 de la Saskatchewan Grain Growers’ Association, à Moose Jaw, voient un modèle de démonstration du dispositif de production de gaz de paille développé par Harrison. Certains d’entre eux sont intrigués. D’autres sont amusés.
Même s’il ne souhaite pas favoriser l’invention de Harrison, le doyen fondateur de la Faculty of Agriculture de la University of Saskatchewan, William John Rutherford, déclare, en traduction ici, néanmoins que, si le dispositif peut faire ce qu’il est censé faire, ce serait « une des plus belles découvertes de l’époque. »
À première vue, la version originale de la version domestique du dispositif de production de gaz de paille a une chaudière de distillation de la taille d’un bureau. Cette chaudière de distillation pourrait absorber près de 35 kilogrammes (75 livres) de paille, ce qui entraînerait la production d’environ 14 mètres cubes (environ 500 pieds cubes) de gaz en environ 30 minutes. Le dispositif comprend apparemment un épurateur, pour nettoyer le gaz et éliminer les impuretés, et un gazomètre, pour mesurer et entreposer le gaz.
Même si de la paille ou un autre combustible pour chauffer la paille pourrait certainement être utilisé, utiliser du gaz de paille à cette fin est également tout à fait logique.
Le fait que la production de gaz de paille ne nécessite pas des températures aussi élevées que celles requises pour produire du gaz de houille signifie qu’il faut moins de combustible et que les coûts de production ne sont pas aussi élevés, mais je digresse.
Selon la presse, deux chargements de paille produiraient suffisamment de gaz pour produire l’énergie d’éclairage, chauffage et cuisson nécessaire à une maison de 10 pièces sur une période de 24 heures, et ce à une température de -40° Celsius (-40° Fahrenheit). Il va sans dire (taper?) qu’il faudrait beaucoup moins de paille en été.
Il est intéressant de noter que le dispositif comprend une chambre dans laquelle sont entreposés les sous-produits du processus de production du gaz. Un de ces sous-produits, le goudron de houille, serait précieux pour les firmes impliquées dans la production de colorants synthétiques appelés colorants d’aniline / colorants du goudron de houille.
Selon Harrison, son dispositif de production domestique ne coûterait pas plus que la coquette somme de 500 $, un montant qui correspond à environ 9 900 $ en devises de 2023. Remarquez, cette somme est déclarée à la portée d’une grande majorité d’agriculteurs de la Saskatchewan.
Compte tenu de la quantité de paille produite en Saskatchewan, suffisamment de gaz pourrait théoriquement être traité pour produire l’énergie d’éclairage, chauffage et cuisson nécessaire annuellement à environ 43 750 maisons familiales, un chiffre impressionnant si on le compare au nombre de fermes de cette province en 1921, soit environ 119 450. Le mot théoriquement est important ici étant donné qu’une grande quantité de paille est utilisée par les agriculteurs à des fins d’alimentation et de litière des animaux.
Et oui, ami lecteur attentive / attentif, vous avez tout à fait raison de me rappeler que le gaz de paille pourrait également être utilisé pour alimenter divers moteurs agricoles stationnaires. Mieux encore, il pourrait être utilisé pour propulser des automobiles. Si, si, des automobiles, ou même des trains, du moins le prétend Harrison.
N’oublions pas qu’environ une tonne de paille peut produire un volume de gaz dont l’énergie est équivalente à celle de plus de 155 litres d’essence. Les chiffres non métriques seraient d’environ 35 gallons impériaux d’essence par tonne impériale de paille et plus de 37 gallons américains par tonne américaine. La Ford Modèle T d’un agriculteur pourrait aller assez loin avec autant de sauce.
Incidemment, l’essence coûte environ 8.8 cents le litre (environ 40 cents le gallon impérial / environ 33.3 cents le gallon américain) en Saskatchewan, en 1917, une somme qui correspond à environ 1.75 $ le litre (environ 7.95 $ le gallon impérial / environ 6.60 $ le gallon américain) en devises de 2023.
Incidemment, encore, combien payez-vous pour votre sauce ces jours-ci, ami(e) lectrice ou lecteur qui conduit?
Et non, votre humble serviteur ne pense pas qu’une automobile vue sur une route en 2023 fonctionnerait longtemps, voire le moindrement, avec l’essence disponible en 1917, une essence dont l’indice d'octane ne dépasse pas 65 et peut être aussi bas que 40 (Ayoye!), mais revenons à notre ligne de pensée principale.
En mai 1917, plus de 5 000 demandes d’information ont été reçues par Harrison et / ou Saskatchewan Straw Gas, et ce, en provenance de toutes les régions du Canada où la paille est produite en certaine quantité.
Mieux encore, le secrétaire de la section des provinces des Prairies de l’Association des manufacturiers canadiens aurait déclaré, en traduction, que « Les possibilités du système sont énormes. » Le dispositif de Harrison, déclare George E. Carpenter, devrait être testé dans chaque région du pays pour évaluer son potentiel commercial.
Croiriez-vous que Harrison et / ou sa firme encouragent le gouvernement fédéral à entreprendre la production des dispositifs de production de gaz de paille domestiques et à réglementer le prix de la paille?
Comme vous pouvez l’imaginer, MacLaurin est au courant de ce que fait Harrison. Il voit en fait son dispositif de production de gaz de paille en mars 1917. MacLaurin est très intéressé, tellement intéressé en fait que, en avril, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait quitter son poste à la University of Saskatchewan pour rejoindre les échelons supérieurs de Saskatchewan Straw Gaz afin de gérer la production des dispositifs de production de gaz de paille.
Même si MacLaurin ne quitte finalement pas son poste d’enseignant, il investit une partie de son foin dans la Dominion By-Product and Research Society.
Remarquez, l’intérêt de MacLaurin peut être stimulé par le fait que la Saskatchewan Grain Growers’ Association est impatiente de voir ses membres acquérir en grand nombre les dits dispositifs de production de gaz de paille. L’association semble être d’avis que ces dispositifs pourraient révolutionner la vie dans les régions rurales de la Saskatchewan. De plus, leur utilisation pourrait entraîner des économies annuelles importantes, économies qui pourraient être utilisées à diverses fins.
Aussi enthousiastes que soient les promoteurs du projet de production de gaz de paille, l’incendie de mai 1917 qui détruit le bâtiment de la susmentionnée Saskatchewan Bridge and Iron où ce gaz est produit est une mauvaise surprise. Même ainsi, il ne gâche apparemment pas les choses.
De fait, la University of Saskatchewan fournit de l’argent à quelqu’un à un quelconque moment pour voir si le projet de production de gaz de paille tient la route.
MacLaurin, pour sa part, reste profondément enthousiaste.
Dans quelle mesure est-il enthousiaste, demandez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur? Revenez dans quelques jours et vous le saurez peut-être.