Une sainte automobile du pays de « Fifi » Brindacier et Lisbeth Salander : La grande routière / voiture sport suédoise Volvo P1800, partie 2
Hej och hur mår ni? Je suis de nouveau ravi d’entendre (lire?) que vous allez bien, ami(e) lectrice ou lecteur.
L’autre chapitre de la saga de la Volvo P1800 mentionné la semaine dernière commence au Royaume-Uni en 1962. Euh, en fait, ce chapitre commence plutôt en 1928. C’est en effet cette année-là qu’un jeune sujet britannique en quête d’aventures complète son troisième roman, Meet the Tiger. Leslie Charteris, né Leslie Charles Bowyer-Yin, y introduit le personnage qui le rend célèbre dans le monde entier : Simon Templar, dit le Saint, un Robin des Bois des temps modernes qui peut être fort violent, voire meurtrier, dans certains cas.
Entre 1928 et 1971, Charteris rédige 14 romans, 34 nouvelles et 95 histoires courtes mettant en vedette le Saint. Entre 1963 et 1997, d’autres auteurs rédigent 7 romans et 14 nouvelles supplémentaires.
Et oui, des feuilletons radiophoniques mettant en vedette le Saint sont diffusés au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Afrique du Sud à partir de 1940. Pas moins de 14 longs métrages sont par ailleurs produits aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le premier d’entre eux arrive en salle en 1938.
Le succès même des aventures de Templar inspire la création d’une série télévisée, The Saint, en français Le Saint, dont le premier épisode est diffusé en octobre 1962. Avec près de 120 épisodes produits par Incorporated Television Company (ITC) et diffusés entre cette date et février 1969, cette série est la seconde en importance dans l’histoire de la télévision britannique. Croiriez-vous qu’elle finit par être diffusées dans plus de 60 pays de par le monde?
Le premier épisode de la version française est visible dans les salons du Québec en octobre 1963, sept mois avant la diffusion d’un premier épisode en France dit-on. On peut dès lors se demander pourquoi le doublage semble se faire en France.
Comme vous le savez sans doute ou peut-être, tout dépendant de votre âge, ami(e) lectrice ou lecteur, l’acteur britannique Roger George Moore tient le rôle du Saint, un Saint beaucoup moins violent que le personnage imaginé par Charteris.
Une des décisions prise par ITC assez tôt dans la conception du projet tient au choix de l’automobile que Moore / Templar va conduire. Voyez-vous, la Hirondel mentionnée dans quelques / plusieurs récits de Charteris est un véhicule on ne peut plus fictif. Un héros fougueux et élégant se doit de conduire une automobile tout aussi fougueuse et élégante.
L’équipe de ITC a deux automobiles dans sa mire : la P1800, alors fabriquée au Royaume-Uni vous vous en souviendrez, et la magnifique Jaguar Type E britannique, plus performante il faut bien l’avouer. Ce dernier véhicule se vendant bien, la direction de Jaguar Cars Limited ne manifeste guère d’intérêt. Même une offre d’acheter une voiture ne soulève guère d’enthousiasme. Il n’est pas question de tripoter la liste des personnes qui attendent patiemment la livraison de leur coûteuse machine.
L’équipe de ITC contacte apparemment quelques autres fabricants d’automobile, dont la firme allemande Mercedes-Benz Aktiengesellschaft, qui produit alors 2 excellentes grandes routières / voitures de sport, la 190SL et une version décapotable de la légendaire grande routière 300 SL. La firme ouest allemande manifeste un certain intérêt mais ne peut pas garantir d’être en mesure de livrer des véhicules de remplacement tant et aussi longtemps que durera la série. L’équipe de ITC la remercie pour cette réponse. De toute façon, croit l’équipe, un véhicule ouest allemand ne serait peut-être pas idéal pour un héros britannique.
Alors que l’équipe de ITC commence à s’arracher les cheveux, un jeune employé récemment engagé dit avoir vu une automobile prometteuse dans une rue de Londres, Angleterre. Vous aurez deviné qu’il s’agit d’une P1800. Vite approchés par ITC, la direction de Aktiebolaget Volvo saute sur cette occasion en or de faire connaître sa machine. Elle vend son véhicule de démonstration à ITC à prix réduit. Elle vend peut-être même une maquette grandeur nature de l’intérieur d’une cabine qui s’avère fort utile pour certains de scènes de la série télévisée.
Le succès de la série télévisée Le Saint ayant fait de la P1800 une automobile connue dans le monde entier, la direction de Jaguar Cars regrette-t-elle son manque d’intérêt, vous demandez-vous? Oh, que si.
Une brève digression si vous me le permettez. Lorsque ITC et Radiotelevisione italiana, la société nationale de radio- et télédiffusion publique de l’Italie, décident de produire une suite à la dite série, The Return of the Saint, en français Le Retour du Saint, Jaguar Cars s’empresse de fournir une grande routière de luxe XJ-S à la firme britannique. Les 24 épisodes de la nouvelle série télévisée sont initialement diffusés entre septembre 1978 et mars 1979. Fin de la digression.
Volvo fournit en fin de compte une quintette de P1800 à ITC. La première arrive au studio dans la semaine suivant sa demande. Il s’agit bien sûr d’une P1800 complétée en Angleterre. Volvo livre une seconde automobile en 1964. Il s’agit alors d’une P1800 complétée en Suède, bien sûr. Mentionnons au passage que l’automobile livrée en 1962 est apparemment découpée peu de temps après pour améliorer l’accès des caméras lors de la prise de vues intérieures.
Une troisième P1800, livrée en 1967, est détruite dans un accident peu de temps après son arrivée. Certaines de ses pièces sont toutefois utilisées pour mettre à jour la voiture datant de 1964. Peu de temps après l’accident, Volvo fourni non pas une mais deux P1800. Moore utilise l’une d’entre elles pour son usage personnel.
Votre humble serviteur se souvient avoir vu un épisode de Le Saint intitulé Un drôle de monstre, au cours duquel un homme et un chien sont retrouvés morts sur les rives du mondialement connu Loch Ness, en Écosse. Leurs blessures semblent indiquer que le monstre du lac, lui aussi mondialement connu, les a tués. Un auteur du coin et son épouse, une ancienne chasseresse de gros gibier, acceptent d’aider Templar à surveiller le lac. Je ne vous dirai évidemment pas comment cet épisode se termine. D’accord, d’accord, on se calme. Je vous offre un indice : « Nessie » n’a rien à se reprocher.
Votre humble serviteur doute fort que cet épisode soit à l’origine de mon intérêt pour les phénomènes fortéeens / étranges, toujours bien présent en 2022, mais ce n’est certes pas impossible.
Soit dit en passant, l’épisode en question est diffusé les 21 mars 1967, 26 février 1972, 5 novembre 1974 et 29 décembre 1978. Du coup, je ne saurais dire quand j’ai vu Un drôle de monstre.
La version originale du dit épisode, A Convenient Monster, quant à elle, est diffusée pour la première fois le 4 novembre 1966. Elle s’inspire d’un récit éponyme publié dans un recueil de nouvelles, Trust the Saint, publié en 1962. Une traduction de ce recueil, intitulée Faites confiance au Saint, est publiés en 1964.
Une brève (?) digression si vous me le permettez. Un épisode important dans l’histoire de « Nessie » se déroule en 1960. En avril de cette année-là, l’ingénieur aéronautique britannique Timothy Kay « Tim » Dinsdale filme un objet qui laisse un sillage dans les eaux du Loch Ness. Ce piétage connu de par le monde fait encore l’objet de débats.
Détail intéressant, ne serait-ce que pour votre humble serviteur, Dinsdale déménage en Ontario avec son épouse vers 1951. Et oui, il travaille pour A.V. Roe Canada Limited (Avro Canada) de Malton, Ontario, une filiale de A.V. Roe & Company Limited (Avro), elle-même filiale du géant britannique Hawker-Siddeley Aircraft Company Limited. Comme vous le savez fort bien, Avro Canada, Avro et Hawker-Siddeley Aircraft sont mentionnées à plusieurs reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis mars, octobre et mai 2018.
Dinsdale se joint au personnel de Rolls-Royce of Canada Limited de Montréal, Québec, une filiale de la firme britannique Rolls-Royce Limited, connue mondialement, en 1952. Lui et sa famille retournent au Royaume-Uni en 1956.
Mis à pied en 1962, Dinsdale devient vendeur d’assurances indépendant, un emploi qui lui permet de consacrer plus de temps à ce qui est devenu une passion : prouver l’existence d’un animal inconnu, ou cryptide, dans les eaux du Loch Ness. Il meurt en décembre 1987, à l’âge de 63 ans, sans avoir atteint son objectif.
Si votre humble serviteur peut se permettre de citer l’astronome et vulgarisateur scientifique américain Carl Sagan, des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires. Les affirmations concernant l’existence de fantômes, monstres lacustres, primates géants inconnus, élections présidentielles volées, extraterrestres visitant notre planète, ou reptiliens qui asservissent en secret l’humanité nécessitent de telles preuves extraordinaires. Sauf erreur, ces preuves se font attendre, depuis des décennies dans plusieurs cas. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser quelques heures, je dois me débarrasser de ma vieille peau.
[Musique du jeu-questionnaire télévisé américain Jeopardy jouant interminablement dans votre caboche.]
Ahhh, ça fait du bien.
Au risque de vous casser les pieds, je me permets de souligner en ces lieux que Rolls-Royce of Canada est mentionnée dans un numéro d’avril 2018 de notre vous savez quoi. Rolls-Royce, quant à elle, se voit honorée de la même manière, à quelques reprises, depuis ce même mois. Mais revenons à notre histoire.
Les P1800 conduites par Moore au fil des ans sont on ne peut plus standard. Ce n’est toutefois pas le cas pour toutes les P1800. Nenni. Un concessionnaire Volvo de New York, l’état et non pas la ville, crée en effet ce qui peut fort bien être la plus fascinante et rare Volvo du 20ème siècle.
Impliqué dans la vente d’automobiles depuis 1946, des véhicules usagés au début, Stanley B. « Counting Count » Lazarus n’est pas un fanatique de l’automobile. Une automobile pour lui est comme un attache feuilles, une machine à écrire ou un poêle-cuisinière. C’est une marchandise, comme beaucoup d’autres produits.
La firme que Lazarus achète vers 1963, Munn Motors Limited, devient apparemment Volvoville U.S.A. Incorporated parce qu’un autre concessionnaire du coin rafle toutes les marques d’automobiles britanniques vendues par l’ancien propriétaire. Lazarus ne peut compter que sur les automobiles de Volvo pour payer ses factures. Les véhicules de cette firme sont certes d’excellentes qualité, bien qu’un peu « plates, » à l’exception de la P1800, mais Volvo ne produit pas de décapotables, un type de véhicules disponible chez l’autre concessionnaire du coin.
Confronté à cette situation, Lazarus fait preuve d’imagination. Il fait enlever le toit d’une P1800 usagée qu’il a en sa possession. Le véhicule ainsi créé est tout bonnement magnifique. La rigidité de son châssis est toutefois compromise par la chirurgie demandée par Lazarus. Des renforts placés à des endroits stratégiques réduisent les vibrations à un niveau plus qu’acceptable.
Une firme de New York, oui, l’état et non pas la ville, qui se spécialise dans la production de toits de bateau repliables, Forean Kustom Upholstery Incorporated, fournit à Volvoville U.S.A. les toits repliables des P1800 converties en décapotables à partir de 1964 par une autre firme de New York, oui, encore une fois, l’état et non pas la ville, International Auto Painting Incorporated.
Plus coûteuse que la version standard, soit environ 4 700 $ au lieu d’environ 3 700 $, ou environ 54 550 $ et 42 950 $ en devises de 2022, la P1800 décapotable trouve néanmoins preneur. International Auto Painting convertit environ 30 (ou 40?) automobiles.
Comme vous pouvez l’imaginer, la direction de Volvo n’apprécie pas, mais alors pas du tout, le fait que Volvoville U.S.A. vende des P1800 décapotables modifiées sans sa permission. Même le nom de la firme de Lazarus les agace passablement. Si celui-ci accepte de ne plus modifier de véhicules, il refuse toutefois de changer le nom de sa concession. Volvo décide de ne pas le poursuivre. La dernière P1800 décapotable quitte les ateliers de International Auto Painting à une date indéterminée (1966? 1967? 1969?).
Une des P1800 vendues par Volvoville U.S.A., non décapotable celle-ci, mérite d’être mentionnée dans ce texte. Irving « Irv » Gordon est un professeur de science âgé de 26 ans lorsqu’il achète ce véhicule peint en rouge, en juin 1966. Il en prend le plus grand soin. Grand voyageuse devant l’éternel, la P1800 atteint la barre du million de milles, soit plus de 1.6 million de kilomètres, en 1987.
En 1998, la P1800 de Gordon est reconnue par Guinness World Records Limited comme étant le véhicule en service non commercial conduit par le propriétaire d’origine ayant le kilométrage certifié le plus élevé, soit 2.729 million de kilomètres (1.696 million de milles).
L’année suivante, Gordon prend sa retraite après près de 37 ans passées à enseigner les sciences à la Roslyn Middle School, à Roslyn Heights, New York.
En avril 2002, un comédien, auteur et collectionneur d’automobiles réputé, James Douglas Muir « Jay » Leno a le plaisir de serrer la main de Gordon, et de voir sa P1800 de près, lors d’un épisode de sa fort populaire émission de télévision de fin de soirée, The Tonight Show with Jay Leno. La raison de cette visite? La P1800 a atteint la barre du 2 millions de milles, soit plus de 3.2 million de kilomètres, peu de temps auparavant, à New York, New York.
En juin 2013, Volvo Cars North America Limited Liability Company lance une campagne de relations publiques sans précédent à la gloire de la P1800 de Gordon, qui vient tout juste d’atteindre le cap des 4.821 millions de kilomètres (2.996 million de milles). Croiriez-vous que Gordon se trouve en vacances en Alaska lorsque son inarrêtable P1800 franchit le cap des 3 millions de milles, soit près de 4.83 millions de kilomètres?
Et oui, ce voyage au long cours pourrait signifier que Gordon roule en sol canadien à au moins une reprise. De fait, il peut aussi avoir roulé en sol mexicain.
Gordon quitte ce monde en novembre 2018, à l’âge de 78 ans. Son décès est souligné par des passionné(e)s d’automobiles du monde entier.
Sa P1800, quant à elle, est encore en parfait état de marche. Entre 1966 et 2018, cette machine unique aurait parcouru près de 5.25 millions de kilomètres (environ 3.26 millions de milles), soit plus de 13.6 fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune.
La P1800 de Gordon roule toujours en 2022. Sa famille la remet en effet à Volvo à une date indéterminée.
Et oui, Guinness World Records reconnaît toujours la P1800 de Gordon comme étant le véhicule en service non commercial conduit par le propriétaire d’origine ayant le kilométrage certifié le plus élevé.
Volvo complète la dernière P1800 en juin 1973.
La décision de mettre fin à la production suit l’entrée en vigueur de nouvelles règles de sécurité et émissions aux États-Unis vers 1973-74. Les modifications à apporter au véhicule afin qu’il soit conforme à ces règles sont par trop importantes – et coûteuses. Une fois la décision de Volvo connue du grand public, la demande pour la P1800 augmente, en particulier aux États-Unis. Les véhicules encore disponibles sont en fait vendus en quelques semaines.
Une version familiale conçue vers cette époque, en collaboration avec l’atelier de carrosserie automobile et aéronautique italien Carrozzeria Coggiola Società per azioni, n’atteint pas le stade de la production.
Entre 1957 et 1973, Jensen Motors et Volvo produisent près de 47 500 P1800 de série, y compris près de 8 100 exemplaires d’une version familiale. Si, si, familiale. La version voiture familiale de la P1800 que Volvo construit au fils des ans compte parmi les rares exemples réussis d’une transformation de grande routière / voiture de sport en voiture familiale. Ce véhicule est tout particulièrement populaire aux États-Unis, auprès, semble-t-il, de jeunes couples dans le vent.
Sauf erreur, la P1800 livrée à ITC en 1964, entièrement restaurée à une date indéterminée, se trouve en sol américain en date de 2022. Le véhicule utilisé par Moore pour son usage personnel se trouve dans ce même pays.
Consciente de l’importance de la série télévisée Le Saint pour la promotion de la P1800, et ses profits des années 1960, Volvo place un véhicule de ce type dans le Volvo Museum de Göteborg, Suède, à une date indéterminée. Vous en avez vu une photographie il y a quelques minutes.
Pour conclure, oui, ami(e) lectrice ou lecteur, un certain nombre de Homo sapiens ont en effet noté un certain nombre de références à Filolotte Victuaille Cataplasme Tampon Fille d’Efraïm « Fifi » Brindacier, en suédois Pippilotta Viktualia Rullgardina Krusmynta Efraimsdotter « Pippi » Långstrump, le personnage principal fictif de l’éponyme série très populaire et internationalement connue de livres pour enfants de l’auteure suédoise Astrid Anna Emilia Lindgren, née Ericsson, dans la série primée de livres pour adultes du journaliste et auteur suédois Karl Stig-Erland « Stieg » Larsson. Une série dont le personnage principal est, vous l’avez deviné, l’asociale, non conventionnelle, remarquablement forte, imprévisible, indépendante, ingénieuse, intelligents, intrépide, introvertie, invincible, rousse (si, si, rousse – elle teint ses cheveux en noir) et sûre d’elle Lisbeth Salander.
Vous ne me croyez pas, n’est-ce pas ? Permettez-moi de souligner ce qui suit. Le nom à la porte de l’appartement clinquant de Salander est V. Kulla, la raison de cette tromperie étant son souhait de passer inaperçue. Il se trouve que la maison de Långstrump s’appelle… Villa Villekulla. Votre humble serviteur pourrait vous fournir d’autres exemples mais je ne le ferai pas, par souci de brièveté. Et vous savez, ami(e) lectrice ou lecteur, combien j’aime la brièveté. Je l’aime presque autant que j’aime la gravité – ou une bière belge.
Ceci étant dit (tapé), dans la seule entrevue qu’il fait apparemment à propos de sa série de livres, le regretté Larsson déclare qu’il a en fait basé Salander sur ce qu’il imaginait que Långstrump aurait pu être à l’âge adulte.
Et oui, un certain nombre de Homo sapiens ont également noté un ou quelques liens entre un personnage important de la série de livres de Larsson, le journaliste Carl Mikael « Kalle » Blomkvist, et Carl « Kalle » Blomkvist, le détective amateur préado d’une éponyme série de 3 livres pour enfants populaire mais moins internationalement connue initialement publiée entre 1946 et 1953 par la même Lindgren.
Croiriez-vous que les multiples aventures de la enjouée, extravertie, imprévisible, incroyablement forte, indépendant, ingénieuse, intelligent, intrépide, invincible, joyeuse, loufoque, non conventionnelle, riche, rousse, rousselée et sûre d’elle Långstrump, publiées depuis 1945 je vous le dirai, sont traduites dans une centaine de langues, de l’afrikaans au yiddish ? Je ne plaisante pas.
Hej då. Vi ses senare.
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