« Des faux qui rapportent : » Un bref coup d’œil sur le super bombardier à propulsion nucléaire soviétique totalement fictif ‘révélé’ en décembre 1958 par le magazine américain Aviation Week, partie 3
Je vous salue, ami(e) lectrice ou lecteur. J’ose espérer que tout va bien chez vous. D’innombrables personnes aimeraient être à votre place, ou à la mienne.
Souhaitez-vous entreprendre la lecture de la 3ème et dernière partie de notre récit concernant le super bombardier à propulsion nucléaire soviétique totalement fictif ‘révélé’ en décembre 1958 par le magazine américain Aviation Week? Vermouilleux!
Une brève digression avant d’aller plus loin, si vous me le permettez. Au plus tard au début d’avril 1959, Aurora Plastics Corporation lance un kit en plastique connu sous le nom de Russian Nuclear Powered Bomber.
Ce fabricant américain d’objets en plastique fondé en 1950 commercialise son premier modèle réduit, un aéronef, en 1952. Souvent critiquée pour la qualité de ses modèles réduits, ce grand nom du maquettisme américain, voir mondial compte toutefois parmi les plus innovateurs.
La magnifique illustration sur la boîte du modèle réduit, une illustration qui montre l’aéronef soviétique et la fameuse Krasnaïa plochtchad, en français place rouge, au cœur de Moskvá / Moscou, Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), compte parmi les centaines d’œuvres du peintre de l’air polono-américain Józef « Jo » Kotula, un des co-fondateurs de l’American Society of Aviation Artists.
Pour une raison ou une autre, le Russian Nuclear Powered Bomber n’obtient pas la faveur des maquettistes. Les ventes sont à ce point mauvaises qu’Aurora Plastics ne produit pas de second lot une fois le premier épuisé. De fait, la firme américaine expédie les moules à Playcraft Toys Limited, un fabricant de jouets anglais avec laquelle elle est associée. Ce transfert s’effectue vers 1962. L’histoire ne dit pas si le Russian Nuclear Powered Bomber connaît du succès au Royaume-Uni.
Soit dit en passant, fin 1958, Aurora Plastics avait offert à sa clientèle un modèle réduit du chasseur tout temps supersonique canadien Avro CF-105 Arrow. Comme vous le savez sûrement, le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa, Ontario, a dans sa collection de très, très haute qualité les plus gros éléments de cet aéronef iconique ayant survécu à son abandon, en février 1959.
Un Russian Nuclear Powered Bomber en parfait état dans sa boîte se vend fort cher en 2024, soit dit en passant.
Et le vrai programme d’aéronef nucléaire soviétique dans tout ça, celui qui n’est pas mentionné dans les premières parties de cet article, à quoi ressemble-t-il, demandez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur? Une bonne question.
Croiriez-vous que l’aéronef de l’article du magazine Aviation Week au cœur de cet article ressemble étrangement au Miassichtchev M-50, le bombardier stratégique supersonique soviétique dans la photographie ci-haut, dont le prototype est complété à l’automne 1958, plus ou moins au moment où l’aéronef de l’article d’Aviation Week effectue son premier vol, du moins selon ce magazine?
Ce M-50 est évidemment une machine ultra secrète, d’où la question suivante : comment diable Aviation Week réussit-il à mettre la main sur une ou quelques photographies ou dessins de cet aéronef? Et pourquoi ce magazine pense-t-il qu’il est lié programme d’aéronef à propulsion nucléaire soviétique?
Certains détails présents dans l’article laissent présumer que le rédacteur en chef et éditeur d’Aviation Week, Robert B. Hotz, a accès à des information secrètes que le très bien informé Office of National Estimates utilise pour créer un National Intelligence Estimate soumis plus de 3 semaines après la publication de l’article.
Les dites informations secrètes proviennent peut-être aussi d’un Central Intelligence Bulletin datant de septembre 1958. Une fois traduites, les informations contenues dans ce bulletin se lisent comme suit :
L’aéronef aperçu sur un aérodrome de l’usine de Moscou le 7 août semble être un bombardier à quatre réacteurs à aile delta modifiée. Les données de performance pour ce prototype n’ont pas encore été déterminées, mais sa conception suggère qu’il pourrait être capable de vol supersonique.
Le comité qui assigne des noms de code aux nouveaux aéronefs du bloc soviétique, le Air Standards Coordination Committee, semble baptiser cette machine du nom de Bounder au plus tard au début de novembre 1958.
Remarquez, Aviation Week peut aussi avoir accès à au moins certains éléments d’un Technical Briefing for Aircraft Nuclear Propulsion Office Representatives on November 7 and 8, 1958 préparé par le département Aircraft Nuclear Propulsion de la division Atomic Products de General Electric Company.
Ce document de plus de 300 pages (!) contient une vue de dessus et de profil d’un aéronef soviétique à propulsion nucléaire qui porte le nom de… Bounder. Ces vues ressemblent étrangement à celles que publient Aviation Week en décembre 1958.
La ou les personnes qui remettent des informations à Hotz, tout à fait illégalement bien sûr, n’ont jamais été identifiées, du moins pas publiquement.
Le programme d’aéronef à propulsion nucléaire soviétique tire apparemment son origine d’une note datant d’août 1952 dans laquelle un éminent physicien soviétique et directeur adjoint du Institut atomnoy energii, Anatoli Petrovitch Aleksandrov, suggère à un autre éminent physicien soviétique et père du programme d’armement nucléaire de son pays, Igor Vassilievitch « Boroda » Kourtchatov, que les connaissance existantes en matière de réacteurs nucléaires soulèvent la possibilité d’adapter cette technologie au monde de l’aéronautique.
L’URSS étant alors vue par les gouvernements des États-Unis et de ses alliés comme étant un empire du mal, vous serez peut-être surpris(e) d’apprendre que, initialement, le gouvernement soviétique ne souhaite pas se lancer dans cette aventure, jugeant qu’elle serait par trop coûteuse, complexe et chronophage (15 ans? 20 ans??).
Cela étant dit (tapé?), le dit gouvernement finance peut-être la construction d’une maquette grandeur nature d’un hypothétique bombardier à propulsion nucléaire entre 1952 et 1955.
Il finit par se finit par se jeter à l’eau en 1955.
En août, le bureau d’études expérimental dirigé par Vladimir Mikhaïlovitch Miassichtchev reçoit l’ordre d’entamer la conception d’un bombardier stratégique supersonique à propulsion nucléaire. La configuration de cet aéronef muni de moteurs nucléaires à cycle direct, le Miassichtchev M-60, change à quelques reprises. Celle qui est adoptée fin 1957 ressemble peut-être beaucoup au M-50.
De fait, à un moment donné, Miassichtchev envisage de placer un petit réacteur nucléaire à bord d’un M-50, transformant ainsi cette machine en banc d’essai volant.
Soit dit en passant, une des premières configurations du M-60 ressemble étrangement à celle du Lockheed F-104 Starfighter, un avion de chasse supersonique représenté dans l’exceptionnelle collection du Musée de l’Aviation et de l’Espace du Canada, mais je digresse.
Les ingénieurs du bureau d’études expérimental Miassichtchev ne savent que trop bien à quel point la mise au point d’un bombardier stratégique supersonique à propulsion nucléaire serait difficile.
Il faudrait par exemple concevoir une capsule à l’épreuve du rayonnement pour l’équipage qui serait munie de périscopes, écrans radar et écrans de télévision grâce auxquels le dit équipage aurait une vue du monde extérieur, une vue par ailleurs fort limitée. La cabine contiendrait évidemment un système d’approvisionnement en air sans aucun apport extérieur, l’air extérieur étant par trop radioactif.
Il faudrait également concevoir un système de contrôle de vol entièrement automatique qui contrôlerait l’aéronef du décollage à l’atterrissage, un système à ce point perfectionné qu’on se demande à quoi servirait l’équipage, ce qui remet à l’esprit de votre humble serviteur une vieille blague de pilote sur l’automatisation des postes de pilotage selon laquelle l’équipage idéal serait un pilote et un chien. Le pilote serait là pour nourrir le chien, et le chien serait là pour mordre le pilote s’il essayait de toucher aux commandes. Désolé, désolé. Revenons aux problèmes inhérents à l’utilisation de moteurs nucléaires sur un aéronef.
Il faudrait également concevoir de nouveaux alliages métalliques capables de résister à la chaleur et au rayonnement intenses émanant des dits moteurs.
Il faudrait par ailleurs développer de toutes nouvelles méthodes d’entretien au sol, voire même de toutes nouvelles bases aériennes. En effet, tout entretien devrait être fait à distance à l’aide de dispositifs télécommandés.
En effet, encore, des études soviétiques laissent entendre que le rayonnement émanant des moteurs nucléaires du nouveau bombardier serait à ce point élevé qu’il deviendrait possible de s’en approcher seulement 2 ou 3 mois après chaque vol. Je ne plaisante pas.
Et n’oublions les problèmes de sécurité occasionnés par le moindre accident, ou incident.
Votre humble serviteur se demande par ailleurs comment les équipages de ces aéronefs y accéderaient et les quitteraient sans être irradiés de manière fatale. Enfin, passons.
Avant que je ne l’oublie, un des avionneurs américains qui travaille sur un projet de bombardier stratégique à propulsion nucléaire, un avionneur mentionné dans des numéros d’août 2018, juillet 2020 et janvier 2022 de notre sempiternel blogue / bulletin / machin, la division Convair de General Dynamics Corporation, étudie le rayonnement présent p dans l’air très chaud sortant des réacteurs d’un hypothétique bombardier de ce type. Le nom donné à cette initiative des années 1950 dénote un certain sens de l’humour.
Voyez-vous, le dit nom est Project Halitosis, en d’autres mots projet haleine fétide.
Un peu dans la même foulée, des gens hauts placés dans le programme Aircraft Nuclear Propulsion (ANP) proposent (sérieusement?) que les membres d’équipages des bombardiers stratégiques à propulsion nucléaire de la United States Air Force soient d’un âge dépassant celui où de telles personnes ont habituellement des enfants. On croit rêver.
Soit dit en passant, un ingénieur américain impliqué dans le programme ANP publie un roman de science-fiction un tantinet méchant intitulé Steam Bird en 1988. Hilbert van Nydeck Schenck, Junior, y décrit ce qui se passe lorsqu’un hénaurme bombardier stratégique à propulsion nucléaire américain part en mission au cours d’une crise politique. Si le vol en tant que tel se passe plutôt bien, le retour au sol de ce mastodonte radioactif occasionne de sérieux maux de tête à toutes les personnes impliquées.
Pour une raison ou pour une autre, l’artiste qui dessine la couverture du roman s’inspire du bombardier stratégique à réaction britannique Handley Page Victor pour créer son bombardier fictif, mais revenons à nos atomes.
Avant que j’oublie, et vous pensiez que j’avais oublié, n’est-ce pas, ami(e) lectrice ou lecteur, General Dynamics est mentionné à plusieurs reprises dans notre superbe blogue / bulletin / machin, et ce depuis mars 2018. Sa division Convair, par contre, est ainsi bénie en août 2018, juillet 2020 et janvier 2022.
Le bureau d’études expérimental Miassichtchev semble plus ou moins délaisser le M-60 vers 1958. Il entame alors la mise au point d’un bombardier stratégique supersonique à propulsion nucléaire plus impressionnant encore, le Miassichtchev M-30, muni de 6 moteurs nucléaires à cycle indirect.
Ce projet est lui-même plus ou moins délaissé lorsque le dit bureau d’études expérimental reçoit l’ordre de coopérer au développement d’un missile à longue portée conçu par le bureau d’études expérimental dirigé par Vladimir Nikolaïevitch Tchelomeï.
Le M-50, vous vous souvenez de lui, n’est-ce pas, vole pour la première fois en octobre 1959. Ses performances décevantes, causées pour une bonne part par l’échec du puissant turboréacteur conçu spécifiquement pour lui, de même que l’entrée en service du premier missile balistique intercontinental soviétique, en décembre 1959, font en sorte que cette aéronef n’est pas produit en série.
De fait, c’est en décembre 1959 que le pas bon le plus important de l’URSS, le premier secrétaire du Kommunistítcheskaïa Pártiïa Soviétskogo Soyoúza, Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev, un pas bon mentionné à plusieurs reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis février 2019, crée les Raketnyye voyska strategicheskogo naznacheniya SSSR, en d’autres mots les forces de missiles stratégiques de l’URSS.
Khrouchtchev croit en effet que les missiles balistiques intercontinentaux sont bien supérieur aux bombardiers. Il va donner du pognon à la pelle aux premiers et couper les vivres aux seconds.
Des ingénieurs du bureau d’études expérimental Miassichtchev peuvent, je répète peuvent, toutefois avoir préparé, vers 1960, des esquisses de systèmes permettant à d’hypothétiques M-50 de série de prendre l’air si des bombardiers stratégiques ou des missiles balistiques intercontinentaux de la United States Air Force parvenaient à endommager or détruire leurs bases.
Des M-50 munis de moteurs-fusées d’appoint pourraient ainsi décoller à l’aide d’hénaurmes véhicules à roues multiples, voire même de tout aussi hénaurmes flotteurs supportant leur fuselage et de flotteurs plus petits supportant les turboréacteurs en bouts d’ailes. Si, si, des flotteurs flottant sur l’eau. Je ne plaisante pas.
Ces projets, à supposer qu’ils existent, ne mènent nulle part.
C’est vraisemblablement par crainte de telles attaques américaines que des ingénieurs du bureau d’études expérimental Miassichtchev préparent les plans d’un hydravion à coque de bombardement stratégique à propulsion nucléaire, le Miassichtchev M-60M. Ce projet ne mène nulle part.
Le bureau d’études expérimental Miassichtchev n’a vraiment pas de chance.
Pis encore, il devient une simple division du bureau d’études expérimental Tchelomeï en octobre 1960. Miassichtchev, quant à lui, accède au poste de directeur de l’institut central d’aérohydrodynamique soviétique, le Tsentral’nyy Aerogidrodinamicheskiy Institut, ce qui n’est vraiment pas mal du tout.
Cela étant dit (tapé?), les autorités soviétiques décident de faire voler le M-50 lors du grand spectacle aérien de la Den’ Vozdushnogo Flota, en français journée de la flotte aérienne, qui a lieu au Túshinskiy aerodrom, non loin de Moscou, en juillet 1961. Elles souhaitent peut-être faire croire aux observateurs américains et d’autres pays occidentaux que l’entrée en service de cette machine est encore envisagée.
Ce vol spectaculaire, le tout dernier effectué par le M-50 semble-t-il, ne passe certes pas inaperçu. L’aéronef est alors escorté par un duo de chasseurs supersoniques Mikoyan-Gourevitch MiG-21.
Et oui, la photographie au début de cette 3ème partie de notre article montre le M-50 et un des MiG-21 qui volent à ses côtés.
Chose intéressante, certains observateurs occidentaux se demandent si le M-50 pourrait inspirer la mise au point d’un avion de ligne supersonique destiné au transporteur aérien d’état civil soviétique. Le grand patron d’Aeroflot, le colonel général d’aviation Evgueni Fedorovitch Loginov, affirme toutefois à au moins un journaliste américain, et ce dès juillet 1961, que les vols supersoniques soutenus qu’effectueraient un tel aéronef nécessite la mise au point d’une machine originale conçue à cet effet.
Ainsi prend fin le programme d’aéronefs à propulsion nucléaire soviétique. Enfin presque. Voyez-vous, la décision prise en août 1955 de concevoir ce type d’aéronefs concerne en effet également le bureau d’études expérimental dirigé par Andreï Nikolaïevitch Toupolev, un géant de l’industrie aéronautique soviétique mentionné dans des numéros de février 2018 et mars 2019 de notre incroyaaable blogue / bulletin / machin.
Le premier vol du bombardier stratégique américain Convair B-36 portant en son sein un petit réacteur nucléaire, en septembre 1955, je pense, un vol qui se déroule dans le secret, vient bouleverser les projets à long terme des ingénieurs. Des rapports à cet effet arrivent en effet en URSS en décembre, selon toute vraisemblance suite à la publication d’articles dans des quotidiens américains au tout début du mois.
En mars 1956, le bureau d’études expérimental Toupolev reçoit l’ordre de concevoir et fabriquer un banc d’essai volant capable de transporter un petit réacteur nucléaire. Ses ingénieurs supervisent la conversion d’un bombardier stratégique turbopropulsé Toupolev Tu-95. Ce Letayushchaya atomnaya laboratoriya, en français laboratoire atomique volant, vole pour la première fois en mai 1961. L’aéronef et son réacteur semblent donner satisfaction.
Des ingénieurs du bureau d’études expérimental Toupolev préparent par ailleurs les esquisses de quelques avions d’attaque, bombardement stratégique et reconnaissance maritime / chasse aux sous-marins au cours des années 1960 et 1970 mais aucune d’entre elles ne donne lieu à un projet concret.
Il en va de même pour le projet d’aéronef de reconnaissance maritime / chasse aux sous-marins à propulsion nucléaire dérivé de l’avion de transport lourd turbopropulsé soviétique Antonov An-22 Antei datant des années 1970. Cela étant dit (tapé?), un An-22 transportant un petit réacteur nucléaire se balade dans les cieux à partir de l’automne 1972. Cet aéronef est ferraillé à une date indéterminée.
Le laboratoire atomique volant soviétique, quant à lui, subit le même sort vers la fin des années 1980.
Le Miassichtchev M-50 en montre à l’air libre, à la merci des éléments, sur le site du Tsentral’nyy muzey Voyenno-vozdushnykh sil, Mónino, Russie, Août 2012. Alan Wilson via Wikipedia.
Le M-50, finalement, compte parmi les nombreux aéronefs exposés à l’extérieur, à la merci des éléments, sur le site du Tsentral’nyy muzey Voyenno-vozdushnykh sil, en français musée central de l’armée de l’air, à Mónino, Russie, non loin de Moscou.
Et c’est tout pour aujourd’hui.
Pour plusieurs, Aviation Week, par la suite Aviation Week and Space Technology, est le tableau d’affichage pour la communauté industrielle militaire américaine. Pour d’autres, il s’agit parfois / souvent d’un colporteur de récits plus ou moins farfelus, ce qui explique les surnoms donnés à ce magazine, soit AvLeaks ou encore Aviation Leaks and Space Follies / Mythology, en français avfuites ou fuites d’aviation et folies / mythologie spatiale(s).
Il suffit de mentionner les articles datant du début des années 1990 sur l’aéronef de reconnaissance furtif américain Northrop TR-3 Black Manta, ou ceux du milieu des années 2000 sur le Blackstar, un dynamique duo américain comprenant un petit véhicule capable d’aller dans l’espace et un gros aéronef porteur qui amène celui-ci à une très haute altitude. Le Blackstar est tout aussi fictif que le Black Manta, je pense.
Bonne semaine, ami(e) lectrice ou lecteur, et soyez prudent(e) dans vos lectures. Eh bien, à l’exception de la présente. Bien sûr.