Une voiturette conçue à une époque d’austérité : La Bond Minicar
Avant que vous ne grimpiez dans les rideaux, ami(e) lectrice ou lecteur, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue dans le monde merveilleux de la science, de la technologie et de l’innovation. Et oui, il est vrai qu’il y aura peu de contenu aéronautique dans le numéro de cette semaine de notre blogue / bulletin / machin. D’accord, d’accord. J’en inclurai un peu plus.
Commençons donc par un gentilhomme, un Anglais pour être plus précis, du nom de Lawrence « Lawrie » Bond. Né en août 1907, il travaille dans diverses firmes d’ingénierie au cours des années 1930 et au début des années 1940. Bond passe une grande partie de ce temps à Blackburn Aeroplane and Motor Company Limited / Blackburn Aircraft Limited. En 1944, il fonde Bond Aircraft and Engineering Company Limited, pour fabriquer des composants d’avions et de véhicules terrestres. Contenu aéronautique.
Plus de contenu aéronautique. En 1935, le ministère de la Défense nationale du Canada demande au Air Ministry britannique de lui suggérer un bombardier lance-torpille pouvant opérer sur flotteurs à partir de bases isolées, en Colombie-Britannique par exemple, offrant peu de protection contre les rigueurs du climat canadien. Ce dernier lui propose d’adopter le très robuste et tout nouveau Blackburn Shark – un aéronef conçu pour voler à partir des porte-avions de la Royal Navy. Blackburn Aeroplane and Motor / Blackburn Aircraft livre 7 exemplaires de ce monomoteur biplan à l’Aviation royale du Canada (ARC), une force aérienne alors connue sous le nom de Corps d’aviation royal canadien, en 1936-37.
Soucieux de renforcer les défenses de la Colombie-Britannique, le ministère de la Défense nationale signe 2 contrats supplémentaires, vers mai 1937 et plus tard dans l’année, avec le seul avionneur de la région, Boeing Aircraft of Canada Limited de Vancouver, Colombie-Britannique. La nature relativement peu avancée du Shark explique apparemment pour une bonne part la signature de contrats avec un avionneur appartenant à une société américaine bien connue, Boeing Aircraft Company. Aucun secret militaire ne serait divulgué…
Espérant améliorer la fiabilité des nouveaux aéronefs, le ministère de la Défense nationale demande que certaines modifications soient apportées, tout particulièrement au niveau du moteur, jugé peu fiable. Craignant que le dit ministère ne modifie sa politique d’achat en faveur d’aéronefs américains, le Air Ministry et Blackburn Aircraft proposent l’utilisation du très fiable moteur monté sur un autre aéronef britannique commandé par l’ARC, l’hydravion de reconnaissance maritime Supermarine Stranraer.
L’avionneur britannique, pour qui ce projet n’est pas une priorité, ne livre pas aussi vite que prévu l’équipement et les pièces dont Boeing Aircraft of Canada a besoin. Il se peut par ailleurs que le ministère de la Défense nationale ait oublié de commander les hélices des Shark. Quoiqu’il en soit, le premier aéronef fabriqué au Canada ne vole qu’en juillet 1939. Le dernier d’entre eux entre en service en 1940. Les Shark canadiens, utilisés pour ainsi dire toujours sur flotteurs, sont désuets avant même leur entrée en service.
Oserais-je dire que le Shark est désuet depuis l’entrée en service, en 1937, de 2 bombardiers lance-torpilles basés sur porte-avions américain et japonais, les Douglas TBD Devastator et Nakajima B5N?
Mais revenons à notre histoire.
En 1947, Bond complète une minuscule et très prometteuse voiture de course, mais la détruit dans un accident. Il est blessé, mais pas trop sérieusement. Bond construit 3 exemplaires d’une voiture de course assez avancée peu de temps après.
Bond complète le prototype d’une voiturette décapotable biplace sans portes, plutôt rudimentaire, conçue pour les voyages et les activités à courte distance, pour lui et sa seconde épouse, Pauline Freeman Bond, au début de 1948. Il le fait au premier étage du bâtiment de Bond Aircraft and Engineering dans lequel il vit avec la dite épouse, ce qui signifie que la oh si précieuse Bond Shopping Car doit être descendue au rez-de-chaussée, par une trappe, à l’aide de chaînes et de poulies.
L’intérêt manifesté par de nombreuses personnes qui voient son prototype sur la route conduit Bond à se demander s’il existe un marché pour une voiturette comme la sienne. Son épouse contacte certains de ses amis de l’industrie des journaux à Londres, Angleterre, pour voir s’ils peuvent écrire sur le nouveau véhicule. Ils le font, et des lettres commencent à parvenir à Bond. Un véhicule basé sur la Bond Shopping Car se vendrait vraiment.
Très conscient que son petit atelier ne peut pas accueillir une chaîne de production, Bond s’associe à une petite firme locale, confrontée à la probabilité d’avoir pas mal d’espace disponible. Vous voyez, Sharp’s Commercials Limited, une filiale de Loxham’s Garages Limited, un concessionnaire automobile, lui-même une filiale du groupe de sociétés Bradshaw, a été informé que son contrat avec le Ministry of Supply britannique, qui implique la conversion de véhicules militaires, principalement des camions, en véhicules civils, serait bientôt arrêté.
Compte tenu des sérieuses limitations imposées aux automobilistes britanniques en raison des graves problèmes économiques du Royaume-Uni, la direction de Sharp’s Commercials pense que la voiturette de Bond peut être une bonne vendeuse.
En conséquence, Bond rejoint Sharp’s Commercials en tant que consultant tandis que cette dernière modifie profondément / améliore le prototype, qui devient la Bond Minicar, qui est annoncée en novembre 1948. Une série de parcours d’endurance permet de conserver la voiturette, à première vue la première voiturette placée en production au Royaume-Uni après la Seconde Guerre mondiale, dans l’actualité et confirme qu’elle consomme très, très peu de carburant. Souligné et point d’exclamation.
La production de la Minicar commence au début de 1949. Sharp’s Commercials a une telle confiance en son potentiel qu’elle acquit ses droits de conception et de production, ce qui permet à Bond de travailler sur d’autres projets qui l’intéressent.
Les projets en question sont une série de scooters et de petites motocyclettes conçues et produites, en petit nombre, par Bond Aircraft and Engineering. Quelques véhicules de ces types sont conçus et fabriqués au cours des années 1950. Bond Aircraft and Engineering vend les droits de la Minibyke à un fabricant de machines textiles, Ellis Leeds Limited, et ceux du Gazelle à Project and Development Limited, une filiale de la susmentionnée Blackburn Aircraft. Encore plus de contenu aéronautique. Le Oscar, un Gazelle grandement amélioré, se révèle très impressionnant mais n’est pas placé en production. Le dernier scooter fabriqué par Bond Aircraft and Engineering, ou BAC comme on l’appelle communément, quitte apparemment l’usine vers 1956.
Et plus de contenu aéronautique. Fait intéressant, on peut soutenir que la carrosserie en alliage d’aluminium semi-monocoque de la Minicar ressemble un peu au fuselage en alliage d’aluminium semi-monocoque des aéronefs sur lesquels Bond travaille chez Blackburn Aeroplane and Motor / Blackburn Aircraft. Remarquez, le matériau utilisé pour le pare-brise de la Minicar est également standard sur les aéronefs britanniques de la Seconde Guerre mondiale.
Bond fonde un atelier / garage, Lawrence Bond Cars Limited, en 1956. La même année, il aide un fabricant de caravanes / remorques, Berkeley Coachwork Limited, à concevoir une voiture de sport économique avec une carrosserie en fibre de verre. Berkeley Cars Limited fabrique quelques milliers de ces véhicules plutôt populaires, quoique légèrement fragiles. La production de la Sports prend fin en 1960, avec l’effondrement du marché de la caravane au Royaume-Uni. Une tentative de vente de Berkeley Coachwork à Sharp’s Commercials échoue et tant Berkeley Coachwork que Berkeley Cars ferment leurs portes en 1961.
Si la grande majorité des Minicar prennent la route au Royaume-Uni, Sharp’s Commercials est plus qu’heureuse de fournir une assistance aux groupes étrangers qui pensent que ses voiturettes se vendraient dans leur pays d’origine. Un exemple en est le fait qu’une Minicar est exposée dans la section des sports du grand magasin de T. Eaton Company Limited situé au centre-ville de Montréal, Québec, vers avril 1949. Cette présence peut être liée au fait que Sharp’s Commercials a un représentant en Amérique du Nord, aux États-Unis pour être plus précis, au plus tard en 1949.
Un autre exemple typique concerne Budd & Dyer Limited de Montréal, une petite entreprise fondée en 1939 par Alexander « Alex » Robert Budd et Howard Buchanan Dyer. À l’époque, ces gentilshommes s’intéressent principalement aux motocyclettes, du point de vue de la réparation et / ou de la vente d’accessoires. Au plus tard en 1950, Budd & Dyer importe et distribue des automobiles britanniques.
La Minicar intéresse apparemment la firme, comme on peut le constater en lisant la légende de la photographie que vous avez vue au début de cet article.
Nous croyions avoir tout vu dans le domaine de l’automobile de format réduit…! Mais voici qu’importateur montréalais annonce la mise sur la marché d’une « vraie petite voiture » dont l’indice de consommation d’essence peut s’élever à [2.6 litres / 100 kilomètres / 92 miles/gallon américain] 110 milles au gallon [impérial] d’essence, malgré l’avantage d’une vitesse de croisière de 35 ou 45 milles à l’heure et une vitesse maximum de 45 ou 55 m.p.h., – car l’automobile en question, la Bond « Minicar », de fabrication britannique, peut être actionnée au choix de l’acheteur par un moteur de 5 ou de 8 c.v., d’où deux classes de rendement pour un même véhicule. Le « Minicar », dont l’agence distributrice est la société Budd & Dyer, se présente sous les traits d’une routière capable de loger deux passagers dans une cabine protégée au besoin contre les intempéries. La carrosserie est montée sur trois roues seulement, et le moteur possède les caractéristiques des modèles populaires de moteurs d’aviation, y compris le refroidissement par l’air.
Comme il faut s’y attendre, la Minicar s’améliore progressivement au fil des ans.
De plus, Sharp’s Commercials présente quelques versions commerciales de son véhicule en 1952. Le Minitruck monoplace est une Minicar légèrement modifiée équipée d’une plate-forme plate à l’endroit où se trouve le siège passager. La Minivan biplace, par contre, a plus d’espace de chargement et une porte d’accès arrière. Une version de ce véhicule connue sous le nom de Family Safety Saloon peut accueillir 2 adultes et 2 enfants, ces derniers dans 2 sièges de type hamac qui se font face, et… Des ceintures de sécurité? Voyons, de quelle planète venez-vous? Des ceintures de sécurité… Qu’est-ce que vous dites? Un constructeur automobile américain, Nash Motors Company, commence à proposer des ceintures de sécurité en option dès 1949? Pure sottise. Les ceintures de sécurité sont dangereuses, tout comme les vaccins. Et les cigarettes sont parfaitement sûres.
L’arrivée sur le marché britannique d’une autre voiturette britannique, le Reliant Regal à 3 roues, en 1953, contraint plus ou moins Sharp’s Commercials à remanier la Minicar. Un nouveau mécanisme de direction permet à une bonne conductrice ou conducteur de faire une série de virages de 360 degrés dans un espace très, très restreint, par exemple. D’autres améliorations ajoutées au fil des ans comprennent des portes et un toit rigide en fibre de verre.
C’est ainsi, soit dit en passant, qu’on démarre une Minicar…
Sharp’s Commercials lance sa première véritable campagne de commercialisation aux États-Unis en 1953. La Bond Bear Cub, comme la Minicar est connue dans ce pays, ne semble pas se vendre très bien.
De nombreuses informations sur les différentes versions du Minicar se trouvent dans The Bond Magazine, publié pour la première fois en 1955. Cette publication trimestrielle contient également des conseils sur les réparations du Minicar et les réparations domiciliaires, des publicités de fabricants des nombreux gadgets / bidules qui peuvent être montés sur des Minicar et des actualités de différents clubs de propriétaires au Royaume-Uni – et peut-être ailleurs.
En 1959, un formidable concurrent fait son apparition: la Mini de British Motor Corporation Limited, une des automobiles britanniques les plus performantes du 20ème siècle. Sentant la pression, Reliant Motor Company Limited présente une Regal améliorée, qui élève la barre pour Sharp’s Commercials.
Et oui, vous vous êtes souvenu(e)! Merci, oh Monstre spaghetti volant! British Motor est en effet mentionnée dans des numéros d’août 2019 et novembre 2019 de notre vous savez quoi. La Mini est mentionnée dans le premier mais pas dans le second numéro de ce best-seller interplanétaire.
En 1962, les taxes plus élevées qui pénalisent les constructeurs de voitures classiques à 4 roues depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale sont considérablement abaissées. Les ventes annuelles de Minicars en prennent pour leur rhume.
Espérant améliorer sa situation financière grâce à la diversification de sa production, Sharp’s Commercials produit un petit nombre de scooters conçus en interne, la série P, entre 1958 et 1962.
En 1961, elle acquiert les droits européens de production et de commercialisation d’une motomarine développée par Power/Ski Incorporated. Le Power/Ski se compose d’une paire de flotteurs sur lesquels 1 ou 2 Homo sapiens peuvent se tenir debout, avec un petit moteur hors-bord à l’arrière. Le hic avec ce Bond Power-Ski est que qu’il a beaucoup plus de sens en Californie, où Power/Ski est situé, qu’au bon vieux Royaume-Uni humide et calamiteux. Très peu (100 ou plus?) sont fabriqués dans ce pays jusqu’en 1965. Une petite firme britannique, Kirkham’s Marine Limited, acquiert les susmentionnés droits vers 1966 mais, malgré des annonces que des centaines doivent être produits, la production du Power-Ski ne va pas plus loin au Royaume-Uni. Son homologue américain n’est peut-être pas produit en grand nombre non plus.
La dernière Minicar quitte l’usine en 1966. Au total, quelque 26 500 véhicules, sinon moins, ont été construits – un nombre infinitésimal par rapport aux chiffres de production de la Mini (plus de 10 millions depuis 1959).
Avant que je ne l’oublie, Sharp’s Commercials devient Bond Cars Limited en 1964.
En 1963, la firme lance sa première et unique automobile à 4 roues, la voiture de sport Bond Equipe GT à 4 places (2 adultes et 2 enfants). Sous contrat, Bond lui-même conçoit la carrosserie en fibre de verre de cette automobile. Croiriez-vous que le Bond Equipe GT est conçue pour inclure certains éléments de quelques autres véhicules, dont la Triumph Spitfire? Et si ceci n’est pas du contenu aéronautique, votre humble serviteur ne sait vraiment pas ce qui en est. Bien qu’assez bonne, la Equipe GT n’est pas produite en grand nombre (moins de 4 400 entre 1963 et 1970). Un seul lot de ces jolies petites automobiles arrive au Canada, plus précisément à Midland Motor Sales Incorporated de Montréal, en 1969.
Bond Cars produit un nouveau type d’automobile économique à 3 roues, une successeure de la Minicar pour ainsi dire, conçue par Bond lui-même, sous contrat, la Bond 875 biplace, entre 1965 et 1970. Cette année est un tournant décisif pour Bond Cars.
Lorsque les susmentionnés Loxham’s Garages sont vendus à R. Dutton-Forshaw & Son Limited, un plus grand concessionnaire automobile, en 1968, Bond Cars se retrouve seule dans ce grand conglomérat. Seule entreprise manufacturière du groupe, elle ne s’y intègre pas. En conséquence, Bond Cars est mise en vente. Sa direction tente de racheter la firme, mais échoue. Reliant Motor, l’ancien rival de Bond Cars, l’acquiert en 1969.
Si je peux me permettre de prendre une tangente pour un instant, Reliant Motor commence à produire une toute nouvelle motomarine en 1969. La Scooter Ski est étonnamment similaire dans ses concept et apparence à la Bombardier Sea-Doo, une motomarine lancée en 1968 et produit jusqu’en 1970, année où la production du Scooter Ski prend également fin. Les efforts de Reliant Motor pour vendre le Scooter Ski à l’étranger ont échoué. Maintenant, je vous le demande, l’inspiration de ce véhicule britannique se trouve-t-elle au Québec, ou ces 2 motomarines sont-elles développées indépendamment? Si je peux me permettre de paraphraser le grand Sherlock Holmes dans le très populaire film éponyme de 2009, matière à réflexion.
Une voiturette Bond Bug typique, Angleterre, octobre 2009. Wikipédia.
Et oui, Dax était / est (sera?) le nom d’un symbiote Trill, une forme de vie intelligente en forme de larme de la taille d’une courge originaire de Trill qui peut être implantée chirurgicalement dans un Trill humanoïde, mais revenons à notre histoire.
En 1970, Reliant Motor lance une toute nouvelle voiturette à 3 roues dans laquelle Bond n’est pas du tout impliqué, la Bond Bug biplace. À vrai dire, la firme pense à un véhicule amusant à conduire destiné aux plus jeunes depuis au moins 1964. Avec sa carrosserie en fibre de verre orange vif, le Bond Bug en forme de coin attire certainement beaucoup d’attention. D’accord, d’accord, c’est l’automobile la plus… groovy sur toutes les routes. Cela étant dit (tapé?), mettre la pédale au plancher par une journée venteuse peut être une expérience passionnante.
La légende raconte que, lorsque les organisateurs du principal salon de l’automobile au Royaume-Uni refusent d’autoriser une Bond Bug sur les lieux parce qu’elle n’est guère plus qu’une motocyclette glorifiée, la direction de Reliant Motor est tellement furieuse qu’elle ordonne à son personnel de souder 2 châssis ensemble pour créer une super Bond Bug à 4 roues. Votre humble serviteur ne peut pas dire comment cette histoire se termine, ce qui est bien dommage.
Des problèmes présumés de production et de contrôle de la qualité, sans parler du coût de fonctionnement de son usine et de celle de Bond Cars, obligent Reliant Motor à réduire ses dépenses. Comme il est dit (tapé?) plus haut, la production des Bond 875 et Equipe prend fin en 1970. L’usine de Bond Cars est également fermée.
La production de la Bond Bug se termine en 1974.
Croiriez-vous qu’un châssis de Bond Bug forme la base d’au moins un des véhicules utilisés par un Luke Skywalker inexpérimenté dans le film La guerre des étoiles de 1977?
À la fin des années 1980, une firme formée à cet effet acquiert les moules utilisés pour fabriquer la carrosserie en fibre de verre de la Bond Bug. Webster Motor Company veut produire des kits d’une version à 4 roues de ce véhicule qui pourraient être assemblés dans la maison, le grenier ou le sous-sol de constructeurs amateurs. Une trentaine de kits sont vendus avant la fermeture de Webster Motor, probablement entre le début et le milieu des années 1990.
En 1994, Reliant Motor lance une version mise à jour de la Bond Bug, la Sprint. Elle n’est pas placée en production, pas plus que sa propre version à 4 roues de ce véhicule, également connue sous le nom de Sprint.
Malheureusement, Bond quitte cette Terre en septembre 1974. Il n’a que 67 ans.
Ne voulant pas vous laisser continuer sur une note aussi triste, puis-je vous proposer le morceau de musique suivant, enregistré en 1998 par l’artiste / chanteur / compositeur britannique Robert Peter « Robbie » Williams?