« Comme nos ancêtres les Normands, buvons du cidre! » Un bref tour d’horizon de l’histoire de Christin Limitée, un producteur de boissons gazeuses québécois qui a perduré pendant plus d’un siècle, sous divers noms, partie 2
Avez-vous bien fêté le championnat remporté en 1927 par l’équipe de balle molle du producteur de boissons gazeuses J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, ami(e) lectrice ou lecteur? Avez-vous trop fêté? L’histoire de cette firme est à ce point fascinante qu’elle vous remettra d’aplomb en deux coups de cuillère à pot ou, comme on dit en Anglais, in two shakes of a lamb’s tail. Commençons.
Aimeriez-vous voir une publicité de notre firme datant de cette époque? […] Vermouilleux! Pourquoi pas trois? Il y en a tellement après tout.
Une publicité de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, vantant son Imperial Dry Ginger Ale. Anon., « J. Christin & Compagnie Limitée. » La Patrie, 16 juin 1928, 14.
Une publicité de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, vantant son cidre champagne. Anon., « J. Christin & Compagnie Limitée. » Le Devoir, 13 décembre 1928, 6.
Une publicité de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, commémorant le 75ème anniversaire de la firme. Anon., « J. Christin & Compagnie Limitée. » Le Petit Journal, 31 août 1930, 11.
Avant que je n’oublie, voici l’image de marque qui se trouve sur toutes ces publicités. Les félinophiles devraient probablement détourner leur regard le temps de passer au reste de cette péroration.
Reproduction de l’image de marque de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec. Anon., « –. » La Presse, 25 août 1930, 21.
Au moment où la publicité d’août 1930 paraît dans l’hebdomadaire Le Petit Journal de Montréal, l’humeur des bonnes gens de cette ville n’est toutefois plus à rire. La Grande Dépression commence à cogner de plus en plus fort. Les gens cherchent des moyens d’oublier la noirceur qui les entoure.
Comme vous pouvez vous y attendre, le 75ème anniversaire de J. Christin & Compagnie ne passe pas inaperçu. L’important quotidien montréalais La Presse publie un article abondamment illustré de 2 pages sur cette firme dans un numéro d’août 1930.
Le dit article contient une liste des nombreux produits en vente à cette époque. En voici le contenu : Apple Nectar, Cerise Phosphatée, Cidre de Pommes, Cidre Mousseux Spécial, Cidre Régulier, Cream Soda, Dandy Ginger Ale, Dry Ginger Ale, Eau Gazéifiée, Eau Minérale Vienna, Fraise, Framboise, Ginger Ale Régulier, Ginger Beer, Grape Soda, Iron Brew, Kola, Limonade, Mixed Tonic, Orangeade et Sarsaparilla.
Soit dit en passant, la Iron Brew ou Ironbrew est une boisson gazeuses d’origine américaine (1889?). La Sarsaparilla, quant à lui, est un autre breuvage d’origine américaine (années 1820? années 1810??), faite à partir de l’écorce séchée de la racine d’une vigne, l’éponymement nommée salsepareille du Honduras, ou d’huile de bouleau, selon les disponibilités ou goûts. Bon appétit tout le monde!
Aimeriez-vous voir quelques photographies de l’outillage et des installations de J. Christin & Compagnie au moment où celle-ci célèbre son 75ème anniversaire, ami(e) lectrice ou lecteur? Et oui, vous avez raison, cette question était bel et bien purement rhétorique. Vous allez y goûter que vous le vouliez ou non.
L’embouteilleuse de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec. Anon., « Soixante-quinze années de progrès. » La Presse, 25 août 1930, 21.
Le laboratoire de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, dirigé par Georges Pelletier, un des fils du président de la firme, J. Albert Pelletier. Anon., « Soixante-quinze années de progrès. » La Presse, 25 août 1930, 21.
En 1935, un quotidien montréalais moins connu que La Presse, L’Illustration, publie 3 articles d’une page dans 3 numéros parus en juillet, lors du 80ème anniversaire de J. Christin & Compagnie. Votre humble serviteur se demande en quoi un 80ème anniversaire peut être intéressant. Il s’agit peut-être là d’un publireportage déguisé. La Grande Dépression cognant alors très fort, toute publicité est bonne.
De fait, la station radio montréalaise CHLP, propriété d’un troisième quotidien montréalais, La Patrie, lui-même propriété de La Presse, met en onde une émission intitulée J.C. Christin & Cie pendant quelques semaines, les lundis et mardis de mai et juin 1936, je pense.
Espérant augmenter son chiffre d’affaires J. Christin & Compagnie devient en novembre 1937 le distributeur exclusif pour la région de Montréal des produits de La Brasserie Champlain Limitée de Québec, Québec, une brasserie dont le porter est bien connu au Québec et une firme mentionnée dans un numéro de juillet 2022 de notre prodigieux et formidable blogue / bulletin / machin.
Votre humble serviteur se demande si J. Christin & Compagnie vit alors des heures un tant soit peu difficiles à cette époque. Voyez-vous, l’homme d’affaires / négociant montréalais Albert Hudon, si, si, le Hudon mentionné dans la première partie de cet article, semble reprendre les commandes en novembre 1938. De fait, la firme semble être réorganisée à ce moment.
Une lecture des quotidiens parus quelques années plus tard me donnent à penser que le président de la firme avant le transfert des pouvoirs, J. Albert Pelletier, ressent alors les premiers effets du mal qui allait l’emporter en novembre 1944, à l’âge de 67 ans.
Espérant sans doute augmenter son chiffre d’affaires, la nouvelle direction de J. Christin & Compagnie entreprend en mai 1939 de commanditer non pas une mais deux émissions radiophoniques diffusées par CHLP.
Le Nectar du Matin semble être une émission musicale matinale diffusée du lundi au vendredi entre mai 1939 et février 1940, je pense.
Les aventures de deux célibataires, par contre, est un radio-feuilleton hebdomadaire lancée en juin 1938 qui devient en octobre une émission quotidienne diffusée du lundi au vendredi, toujours en soirée bien sûr. Le dernier épisode de ce radio-feuilleton est diffusé à un moment donné au cours de l’été 1939.
J’espérais que cette œuvre était une version radiophonique de langue française de Curios: Some Strange Adventures of Two Bachelors, un recueil de 7 nouvelles publié en 1898 par un auteur renommé de romans policiers de l’Angleterre victorienne, Richard Bernard Heldmann, mieux connu sous son nom de plume, Richard Marsh. Les nouvelles en question sont racontées alternativement par 2 collectionneurs célibataires rivaux d’objets étranges et parfois dangereux, M. Pugh et M. Tress, qui sont à la fois les meilleurs amis et les pires ennemis du monde, un tout petit peu comme le sont (seront?) Leonard Horatio « Bones » McCoy et S’Chn T’Gai Spock. (Bonjour, SB, EG et EP!)
J’étais dans les patates.
Les aventures de deux célibataires est en fait un radio-feuilleton humoristique, apparemment bien populaire, ayant pour « héros » Séraphin Beauséjour et Théodule Beauparlant, deux célibataires endurcis malchanceux et amis de longue date qui demeurent dans le village de Sainte-Anastasie.
On est en droit de se demander si les résidentes et résidents de la paroisse de Sainte-Anastasie, près de Lyster, Québec, rient autant que tout le monde, mais revenons à Les aventures de deux célibataires.
Trois personnages importants du radio-feuilleton Les aventures de deux célibataires en mars 1939. De gauche à droite, Séraphin Beauséjour, joué par Claude Sutton, Théodule Beauparlant, joué par Ernest Guimond, et leur ami Anatole Marcassin, joué par Gérard Tremblay. Anon., « ’Les Deux Célibataires’ à CHLP. » Radiomonde, 1er mars 1939, 5.
L’auteur de ce radio-feuilleton est un certain Jean Bart, prononcé Baarr, pas Bartt. Dans les faits, cette personne est nul autre qu’Ernest Guimond, un acteur / dramaturge / écrivain / scénariste québécois renommé. Et oui, Guimond joue le rôle de Beauparlant.
Il est à noter que l’acteur qui joue le rôle de Beauséjour, Claude Sutton, est le directeur artistique de CHLP, mais revenons maintenant à nos boissons gazeuses.
Charles Auguste Gascon. Anon., « Une industrie de chez-nous – Christin Limitée. » Le Mouvement ouvrier, 1948. (Montréal : Éditions de la L.O.C., 1948), 183.
Un marchand et industriel montréalais, le président de l’Association des épiciers détaillants de Montréal en fait, Charles Auguste Gascon, se porte acquéreur de J. Christin & Compagnie début août 1939.
Si le nouveau président entend bien maintenir la production des gros vendeurs de la firme, il souhaite toutefois lancer la production d’au moins un nouveau produit, un nectar mousseux, une boisson faite à partir de concentré de pomme qui remporte alors de plus en plus de succès.
Le fait est que Gascon voit grand. Il achète de l’outillage moderne afin d’augmenter la capacité de production. Aux dires du nouveau propriétaire, l’ancienne direction ne pouvait répondre qu’à 40% des commandes qui lui arrivaient, et ce en dépit du fait que la capacité de production frôlait, dit-on, les 100 000 bouteilles par jour.
De fait, J. Christin & Compagnie inaugure en grande pompe une unité d’embouteillage ultramoderne en juillet 1940. Et comme c’est la coutume à cette époque, le prêtre de la paroisse de l’église catholique, apostolique et romaine du quartier, la paroisse Sainte-Marguerite-Marie, l’abbé Joseph Arthur Berthiaume, bénit les installations. Et en voici la preuve…
La bénédiction de la nouvelle unité d’embouteillage de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, par l’abbé Joseph Arthur Berthiaume. Le président de la firme, Charles Auguste Gascon, se tient à ses côtés, sur la droite de la photographie. Anon., « Brillante inauguration d’une nouvelle unité d’embouteillage Christin. » La Patrie, 16 juillet 1940, 20.
Il y a alors environ 5 000 prêtres ainsi qu’environ 50 000 membres de congrégations religieuses, femmes et hommes (nonnes, moines et frères), de l’église catholique, apostolique et romaine au Québec pour une population d’environ 2 825 000 personnes baptisées. Ces gens (1 personne sur 50 environ!) sont omniprésents au Québec.
En guise de comparaison, il y a environ 2 400 prêtres ainsi qu’environ 6 750 membres de congrégations religieuses au Québec en 2024 pour environ 6 000 000 personnes baptisées (1 personne sur 665 environ), mais je digresse.
Au risque de vous irriter profondément, votre humble serviteur souhaite néanmoins digresser un peu plus longtemps. Croiriez-vous que Gascon et son épouse, Marie Rose Gascon, née Dubuc, sont les parents des acteurs (cinéma, télévision et théâtre) québécois Jean Gascon et Gabriel Gascon et du cinéaste / documentariste québécois Gilles Gascon?
Une autre phase des activités radiophoniques de J. Christin & Compagnie commence en février 1940 lorsque celle-ci s’allie avec la station radio montréalaise CBF de la Société Radio-Canada, le radiodiffuseur d’état canadien mentionné à de nombreuses reprises dans notre blogue / bulletin / machin, et ce depuis septembre 2018.
J. Christin & Compagnie commandite Le restaurant d’en face, un radio-feuilleton hebdomadaire présentée en soirée créé par le grand acteur / animateur / poète / réalisateur / scénariste et grand pionnier de la radio québécois Guy Mauffette, ainsi que le concours qui s’y rattache.
Croiriez-vous que, selon des publicités de la firme datant de mars 1940, des « représentants de la maison Christin visitent à l’heure du programme, dix restaurateurs à Montréal, (quelques-uns dans la province) et donnent UN DOLLAR à toute personne prise… à boire une liqueur Christin? »
Soit dit en passant, ce 1 $ correspond à environ 19.30 $ en devises de 2024.
Une brève mais importante digression si vous me le permettez. C’est par le biais de Mauffette qu’un jeune artiste québécois passe en onde pour la première fois, sur le plateau de Le restaurant d’en face. Cet acteur / animateur (radio et de télévision) / auteur / chansonnier / compositeur / écrivain / interprète / metteur en scène / poète / scénariste québécois qui interprète alors sa première chanson, Notre sentier, est nul autre que Joseph Félix Eugène Leclerc. Si, si, le seul, l’unique, l’inoubliable Félix Leclerc. Je ne plaisante pas.
De fait, Leclerc est au moins pour un temps le chanteur soliste de Le restaurant d’en face, une émission qui semble demeurer en ondes jusque vers la fin de 1941.
À l’époque, Leclerc est un illustre inconnu. Le milieu littéraire / artistique bien-pensant du Québec le regarde de haut tout au long des années 1940. Leclerc, dit-on, ne fait pas du grand art, comme on fait en France. Ironiquement, la communauté artistique française est tout bonnement subjuguée par Leclerc et ses chansons lorsque celui-ci se rend à Paris, France, à l’automne 1950.
Bien qu’il soit accueilli en héros lors de son retour, en 1953, Leclerc est davantage apprécié en France qu’au Québec, une terre encore aux prises avec la Grande Noirceur, la chape de plomb maintenue par Maurice Le Noblet Duplessis, un premier ministre très (trop?) conservateur mentionné à moult reprises dans notre apolitique blogue / bulletin / machin, et ce depuis janvier 2018.
En octobre 1940, J. Christin & Compagnie commandite une toute nouvelle émission humoristique quotidienne mise en ondes par la station radio montréalaise CHLP. Le personnage principal de Pomponette est une jeune fillette espiègle du nom de… Pomponette, jouée par une actrice québécoise bien adulte, Jeanne d’Arc « Zézette » Couet, qui mène la vie dure à son père, joué par un acteur québécois bien connu, Paul Guèvremont.
Pomponette est en fait le pendant québécois d’un personnage radiophonique américain très populaire créée vers 1933. Snooks Higgins, une toute jeune fillette espiègle mieux connue sous le nom de Baby Snooks, est jouée par une fameuse chanteuse / actrice (théâtre et radio) américaine, elle aussi bien adulte, Fanny Brice, née Fania Borach.
Et oui, ami(e) lectrice ou lecteur cinéphile, le film biographique américain de 1968 Funny Girl, un long métrage très réussi et populaire qui met en vedette l’actrice / chanteuse / compositrice / productrice (cinéma et télévision) / réalisatrice (cinéma et télévision) américaine Barbara Joan « Barbra » Streisand, est vaguement basé sur la vie et carrière de Brice.
Votre humble serviteur ne sait malheureusement pas pendant combien de temps J. Christin & Compagnie commandite Pomponette.
Quoi qu’il en soit, la station radio montréalaise CKAC ayant offert une offre fort alléchante à Couet, Pomponette devient un personnage régulier de la populaire émission radiophonique quotidienne Variétés métropolitaines en 1941.
Un autre effort de promotion de J. Christin & Compagnie consiste à remettre aux consommateurs des jeux de cartes en échange de capsules de boissons gazeuses. Des difficultés d’approvisionnement en temps de guerre alliées à une requête du gouvernement fédéral mettent fin à cette pratique en août 1942.
De fait, la direction de J. Christin & Compagnie fait ce qu’elle peut pour demeurer dans les bonnes grâces de ce même gouvernement. La publicité pleine page suivante, parue vers la mi-avril 1944 dans La Patrie, illustre bien ses efforts.
Publicité de J. Christin & Compagnie Limitée de Montréal, Québec, exhortant les lecteurs du quotidien montréalais La Patrie à acheter des obligations de la victoire. Anon, « J. Christin & Compagnie Limitée. » La Patrie, 15 avril 1944, 31.
Vous avez une question, ami(e) lectrice ou lecteur? L’uniforme du brave soldat vous semble un tantinet curieux? Excellente observation. Le dit soldat porte en effet un uniforme américain. Son arme est un Semi-Automatic Rifle, Caliber 30, M1, autrement dit le fusil semi-automatique standard de la United States Army pendant la Seconde Guerre mondiale, le fusil Garand.
Soit dit en passant, saviez-vous que cette arme des plus réussie et populaire doit son origine à un concepteur d’armes à feu américain d’origine québécoise, Jean Cantius « John » Garand? Je ne plaisante pas.
En dépit de tous leurs efforts, J. Christin & Compagnie et un membre de sa direction, le secrétaire-trésorier peut-être, Louis Charles Gascon, se retrouvent dans l’eau chaude fin juillet 1945.
La firme et ce fils du président de la firme sont en effet accusé(e)s d’avoir illégalement acheté environ 13 600 kilogrammes (environ 30 000 livres) de sucre granulé sans avoir en poche les coupons de rationnement nécessaires, le sucre étant une denrée rationnée au Canada à cette époque, et ce à un prix plus élevé que celui établi par la Commission des prix et du commerce en temps de guerre.
J. Christin & Compagnie et Gascon sont également accusé(e)s d’avoir conspiré dans le but de déjouer les règlements de la dite commission.
La firme Duval Limitée de Montréal et son administrateur, A. Toupin, quant à elle et lui sont accusé(e)s d’avoir vendu le dit sucre granulé à J. Christin & Compagnie sans avoir en poche les coupons de rationnement nécessaires, et ce à un prix plus élevé que celui établi par la Commission des prix et du commerce en temps de guerre.
La firme Gervais & Frères (Enregistrée? Incorporée?) de Montréal et ses fondateurs, Paul et Jean Gervais, finalement, sont accusés d’avoir conspiré avec J. Christin & Compagnie dans le but de déjouer les règlements de la dite commission.
Gervais & Frères et les frères Gervais sont par ailleurs accusé(e)s d’avoir vendu environ 3 400 kilogrammes ( environ 7 500 livres) de sucre granulé à la Compagnie de liqueurs Corona Limitée de Verdun, Québec, sans avoir en poche les coupons de rationnement nécessaires, et ce à un prix plus élevé que celui établi par la Commission des prix et du commerce en temps de guerre.
Tout ce beau monde plaide non coupable lors de leur comparution devant le juge Édouard Tellier de la Cour des sessions de la paix, à Montréal.
Le procès de J. Christin & Compagnie commence vers la mi-août et se termine début octobre. J. Christin & Compagnie et Gascon ayant plaidé coupable, le juge Charles E. Guérin de la Cour des sessions de la paix les condamne respectivement à payer 1 000 $ d’amende et les frais de cour.
La dite somme correspond à environ 17 200 $ en devises de 2024, ce qui n’est pas exactement énorme.
Votre humble serviteur doit avouer ne pas savoir comment se concluent les procès des autres firmes et personnes impliquées dans cette affaire de fraude.
Et c’est ainsi que prend fin la seconde partie de cet article qui vous laisse un peu sur votre faim, je présume. Pour savoir comment la saga qui nous concerne prend fin, il vous faudra aller en ligne la semaine prochaine.