La voiture de demain telle qu’on l’imaginait il y a 70 ans : Le laboratoire sur roues Lincoln Continental 1950X / Ford X-100
Ai-je raison de supposer que vous avez possédé, possédez actuellement ou espérez posséder une automobile, ami(e) lectrice ou lecteur? Si tel est le cas, vous n’êtes pas la ou le seule. Sinon, vous n’êtes pas la ou le seule non plus. L’automobile est sans aucun doute un des moyens de transport les plus importants que ce monde n’ait jamais vu. C’est aussi un des plus dommageables pour l’environnement, mais ne nous attardons pas.
Votre humble serviteur aimerait attirer votre attention sur une automobile dont vous n’avez probablement jamais entendu parler, à savoir le laboratoire sur roues Lincoln Continental 1950X / Ford X-100. J’ignorais jusqu’à l’existence même de ce véhicule jusqu’à ce que la photo ci-dessus croise mon chemin il y a quelques lunes.
La légende de la dite photographie est la suivante :
Will the dream car of the American of 1953 be this Ford ‘Continental 1950-X’ with glass dome, convertible and receding lines? This model is not yet in production; it is only a prototype. The windshield is glass, domed, extending beyond the driver’s seat. The dome itself can fit into the rear leather-covered steel roof. Between the two front seats is a panel carrying a telephone, a dictaphone, automatic jacks as well as the controls for the dome and rear trunk.
Désolé. Désolé. La légende de la photo est la suivante :
L’auto rêvée de l’Américain de 1953 sera-t-elle cette Ford ‘Continental 1950-X’ avec dôme vitré, convertible et aux lignes fuyantes? Ce modèle n’est pas encore en production; ce n’est qu’un prototype. Le pare-brise est en verre, en dôme, s’étendant plus loin que le siège du chauffeur. Le dôme lui-même peut rentrer dans le toit arrière en acier recouvert de cuir. Entre les deux sièges de devant se trouve un tableau portant un téléphone, un dictaphone, des crics automatiques ainsi que les commandes du dôme et du coffre arrière.
La X-100 a même un petit évier avec eau chaude et froide et… Avez-vous cru à cette affirmation en particulier, ami(e) lectrice ou lecteur? Soupir. Vous devriez être plus prudent(e). Le fait qu’une information soit sur Internet ne signifie pas qu’elle soit vraie. Un acte illégal, par exemple, est précisément cela, illégal, et ce quelle que soit la quantité de fumier de cheval étalé dessus pour le rendre joli, mais je digresse.
Ce gag du paragraphe en français dans un texte en anglais est inspiré par un autre petit gag, perpétré il y a de nombreuses années par un de mes anciens collègues. Alors qu’il assiste à une conférence annuelle, la Mutual Concerns of Air and Space Museums Conference, qui se tient au National Air and Space Museum de la Smithsonian Institution, à Washington, District de Columbia, je crois me souvenir, cet excellent gentilhomme tombe sur le directeur général du Musée de l’Air et de l’Espace, à Le Bourget, à Paris, France, un des grands musées de l’air et de l’espace sur la planète Terre, le général de brigade aérienne Jean-Paul Siffre, je pense. Ils sont sans doute parmi les rares francophones présents parmi les participant(e)s.
À un moment donné au cours de la conférence, mon ancien collègue monte sur le podium pour faire une présentation. Il commence à parler, en français, à la surprise et consternation croissante des participant(e)s unilingues anglophones – et des organisateurs de la conférence. Il s’excuse alors abondamment pour son « erreur » et reprend sa présentation, en anglais. Siffre, qui est apparemment au courant du gag, donne un grand pouce levé à mon ancien collègue, peut-être même deux en fait. Il sourit d’une oreille à l’autre. J’aurais aimé être là pour voir ça. (Bonjour, MD!)
Ça aurait été bien pour votre humble serviteur d’avoir les gonades pour faire un coup comme celui-là à un moment de ma carrière, mais l’idée ne m’est jamais venue. Soupir, mais je digresse. Si je puis me permettre de citer, hors contexte et en traduction, un certain Sheldon Lee Cooper alors qu’il s’adresse à une certaine Penny Teller (?), il y a peut-être encore de l’espoir pour vous, ami(e) lectrice ou lecteur.
Une précision si vous me le permettez. Les crics automatiques de la Lincoln Continental 1950X / Ford X-100 ne sont pas montés dans le panneau entre les sièges avant. Leurs contrôles le sont.
Et oui, votre humble serviteur rencontre un directeur général du Musée de l’Air et de l’Espace, le général Antoine Dumas je crois / pense, lors d’un voyage à Paris, il y a des éons et quelques années avant la grande aventure de mon ancien collègue. J’étais là en tant que touriste et j’ai innocemment / bêtement fait remarquer dans la boutique de cadeaux que je travaillais pour ce qui est maintenant le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa, Ontario. Grosse erreur. En quelques minutes, je me suis retrouvé dans le bureau du directeur général. Pas de cravate, en jean. Nous avons eu une belle conversation. Il a posé un certain nombre de questions sur le musée et je crois me souvenir qu’il s’est assuré que je quitte les lieux avec suffisamment de brochures, affiches, etc. pour remplir un petit appartement, mais je digresse. Encore. Désolé. Manœuvrons donc vers notre sujet de la semaine. Et oui, ami(e) lectrice ou lecteur, transporter tout ce bazar à bord de l’avion de ligne qui me ramène à Ottawa est un ravissement total.
Le laboratoire sur roues Lincoln Continental 1950X / Ford X-100 sur la piste d’essai située près du complexe River Rouge de Ford Motor Company, Dearborn, Michigan. L’ingénieur Ralph Kimbrough est au volant. Wilfrid W. Werry. « Les nouvelles voitures. » Technique, mai 1954, 2099.
Conçue et construite comme une sorte de laboratoire sur roues, la Lincoln Continental 1950X en acier et alliage d’aluminium est une des automobiles concept / d’exposition / de rêve les plus excitantes et populaires de son époque. Et oui, c’est apparemment la première automobile concept / d’exposition / de rêve conçue par Ford Motor Company.
On peut soutenir que la Continental 1950X est développée en réponse aux automobiles concept / d’exposition / de rêve conçues par le grand rival de Ford Motor, General Motors Corporation (GM) – une entreprise mentionnée à plusieurs reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis mars 2018.
Remarquez, la direction de Lincoln Motor Company, la division automobile de luxe de Ford Motor, un géant américain de l’industrie automobile mentionné à plusieurs reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis décembre 2018, veut également utiliser la Continental 1950X pour mettre en évidence le type de style qu’elle croit que les gens veulent ou, du moins, accepteraient dans les années à venir.
Soit dit en passant, les personnes derrière les extérieur et intérieur très cool / torride de la futuriste Continental 1950X, une automobile différente de tout ce que Ford Motor a fait auparavant, sont l’artiste / designer / peintre / sculpteur / styliste Joseph E. « Joe » Oros, Junior, et le designer / styliste John Najjar, un duo dynamique qui joue un rôle crucial dans le développement de la Ford Mustang, un classique des classiques présenté au public en 1964.
Incidemment encore, Oros et Najjar sont des fils d’immigrants d’origine roumaine et libanaise, ce qui montre la contribution cruciale des immigrants dans l’histoire des États-Unis – et du Canada d’ailleurs. De fait, en fin de compte, chaque Homo sapiens des Amériques est un(e) immigrant(e), la plupart d’entre elles et eux étant arrivé(e)s par voie maritime ou aérienne au cours des 400 dernières années. Les Premiers Peuples, soit les Inuits et Premières Nations, les ont précédés de centaines ou milliers d’années, mais revenons à notre histoire.
La Continental 1950X fait ses débuts en 1949 lorsque Oros entend d’anciens concepteurs de GM déclarer que cette firme travaille sur quelques automobiles concept / d’exposition / de rêve de haute technologie. Occupé par la conception de véhicules qui sortiront dans les années suivantes, Oros en vient à penser que Ford Motor devrait développer sa propre automobile concept / d’exposition / de rêve, en s’inspirant, comme point de départ, des idées récemment avancées par un collègue, l’illustrateur / designer / artiste de renom Adrian Gil Spear, dans un modèle de style en argile à l’échelle 3/8 connu sous le nom de Cutlass. Le patron de Oros, George W. Walker, pense que l’idée a du mérite et le laisse aller.
Les dirigeants de Ford Motor entendent rapidement parler du projet de Oros. Un certain nombre d’entre eux rendent apparemment visite à l’atelier où il prend forme, en utilisant un châssis et transmission de production Lincoln Cosmopolitan ou Capri comme point de départ. À dire vrai, le président et chef de la direction de la firme, Henry « HF2 » Ford II, ainsi que le membre du conseil d’administration William Clay Ford, tous deux petits-fils de Henry Ford, sont très impressionnés par la Continental 1950X, comme l’automobile est nommée pour refléter sa visibilité croissante au sein de la direction de Ford Motor. « HF2 » veut en fait que cette automobile symbolise l’orientation de la conception future de la firme. Et oui, le fondateur de Ford Motor est mentionné à plusieurs reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis août 2018.
Plus de 300 journalistes de partout aux États-Unis affluent vers le centre de recherche et d’ingénierie super secret de Fort Motor en janvier 1952 pour voir la toute nouvelle Continental 1950X et d’autres choses – 3 modèles d’automobiles restylés et 2 nouveaux moteurs. Il semble qu’aucun d’entre eux n’a été à l’intérieur auparavant. Avec sa peinture noire de jais brillante et sa capote en cuir blanc rembourré, la Continental 1950X est d’une beauté saisissante.
Le grand public peut voir pour la première fois la Continental 1950X, lors de la 44ème édition du Chicago Auto Show, qui se tient à… Chicago, Illinois, du 16 au 24 février 1952.
Il est suggéré que la Continental 1950X n’est pas une automobile entièrement fonctionnelle à l’époque. Elle a apparemment un moteur qui ne fonctionne pas et a peut-être une carrosserie en fibre de verre.
La Continental 1950X est redésignée Ford X-100 après la clôture de l’édition 1952 du Chicago Auto Show. Le changement de nom peut, je répète peut, être lié au souhait de Lincoln Motor, et au souhait de William Clay Ford, de s’en tenir aux conceptions classiques plutôt que d’aller vers des conceptions futuristes. La firme et Ford pensent que le conducteur typique de Lincoln préfère les concepts traditionnels.
Quoiqu’il en soit, un ingénieur de Ford Motor du nom de Hiram Roosevelt Pacific se voit confier la tâche de transformer la X-100 en une automobile entièrement fonctionnelle, et elle s’avère être une automobile puissante mais assez lourde. Et oui, cela signifie que Pacific et son équipe entreprennent de faire fonctionner de manière fiable tous les éléments futuristes de la X-100. Ils terminent apparemment leur tâche à un moment donné en 1953, peut-être à temps pour le 50ème anniversaire de Ford Motor, une firme fondée en juin 1903.
La Ford X-100 exposée à la 40ème édition du Salon de l’automobile, Paris, octobre 1953. Anon., « Paris Preview. » Family Weekly, 17 janvier 1954, 3.
Désireuse de commémorer ce 50ème anniversaire, Ford Motor envoie la X-100 en Europe. Présentés en bonne place à la 40ème édition du Salon de l’automobile, à Paris, en octobre 1953, elle suscite autant d’enthousiasme en France qu’aux États-Unis. De fait, la X-100 fait la couverture du numéro du 3 octobre du célèbre hebdomadaire illustré français Paris-Match.
La vidéo suivante, assez brève je l’admets et présentée par un site Web incroyable, est tordant, pour citer, hors contexte et en traduction, le susmentionné Cooper. La X-100 peut être vu vers la fin de celle-ci.
Après avoir quitté la capitale française, la X-100 se rend dans la capitale britannique, Londres, où elle est présentée bien en vue lors de la 38ème (?) édition du International Motor Show, également tenu en octobre 1953. Elle est la source d’autant d’enthousiasme au Royaume-Uni qu’elle l’est aux États-Unis et en France. De fait, elle aurait suscité des sursauts (!) de la part des généralement flegmatiques gens, euh, mâles anglais. Si je peux me permettre, les femelles de notre espèce ont tendance à être beaucoup plus logiques et rationnelles à propos des automobiles que leurs homologues masculins.
Il est suggéré que la X-100 voyage ensuite vers l’Allemagne de l’Ouest où elle est exposée dans 1 ou 2 salons de l’automobile. Le véhicule revient aux États-Unis fin 1953 ou début 1954. Sa carrière d’automobile concept / d’exposition / de rêve n’est cependant pas terminée. Nenni. La X-100 participe à de nombreux salons de l’automobile, ouvertures (concession, autoroute, etc.), expositions, etc. aux États-Unis – et au Canada.
De fait, la X-100 est exposée lors de la seconde édition du Salon national de l’automobile après la Seconde Guerre mondiale qui a lieu à Montréal, Québec, entre les 12 et 21 mars 1954, je pense. Elle suscite autant d’enthousiasme au Québec qu’aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. De fait encore, la X-100 est le prototype le plus populaire du salon et la plupart des 140 000 personnes qui affluent au Palais du Commerce l’adorent et désespèrent, pour paraphraser, hors contexte, l’elfe royale Galadriel dans le film Le Seigneur des anneaux – La Communauté de l’anneau de 2001.
Il convient de noter que la X-100 est brièvement vue dans Les femmes mènent le monde, un long métrage américain moyen dont la première a lieu en septembre 1954. Elle est apparemment conduite par le propriétaire de Gifford Motors Company, une entreprise américaine fictive de fabrication d’automobiles de luxe, joué par l’acteur / chanteur / danseur Clifton Webb, né Webb Parmelee Hollenbeck. Voyez-vous, Ernest K. Gifford cherche un nouveau directeur général, pour remplacer celui qui vient de mourir. En fin de compte, bien sûr, il en trouve un, mais revenons à notre histoire.
Comme les automobile concept / d’exposition / de rêve ont eu / ont / auront l’habitude de faire, la X-100 introduit de nombreux éléments de style et accessoires, jusqu’à 50 en fait, les susmentionnés crics automatiques étant un exemple. Actuellement, ami(e) lectrice ou lecteur, avez-vous déjà connu le plaisir infini de devoir changer une !#%&()& de crevaison la nuit au milieu d’un déluge qui fait honte à un orage de mousson?
Situés près des essieux avant et arrière, les crics à commande électrique sont activés depuis l’intérieur de l’automobile. Ils peuvent être déployés individuellement ou par paires, mais votre serviteur ne sait pas s’il s’agit de paires gauche et droite ou de paires avant et arrière. Désolé. Et non, pourvu que ce soit possible, allonger un cric avant gauche et un cric arrière droit, ou vice versa, n’aurait pas été amusant.
Soit dit en passant, les pneus radiaux (expérimentaux?) montés sur la X-100, fabriqués par le géant américain Firestone Tire and Rubber Company, peuvent, je répète peuvent être les premiers radiaux montés sur une automobile Ford. Compte tenu du poids important du véhicule, les dits pneus doivent être spécialement conçus.
Montrant bien par qui et pour qui la X-100 est conçue, cette automobile est livrée avec un rasoir électrique rangé dans la boîte à gants. Et non, les produits de pré- et après-rasage ne sont pas inclus. Doux Jésus, vous êtes vraiment grippe-sou.
L’équipement standard de la X-100 comprend également un radiotéléphone, un dictaphone, un récepteur radio avec système de localisation automatique des stations et des haut-parleurs réglables indépendamment dans les compartiments avant et arrière.
La X-100 à 2 portes a également 5 sièges en cuir à chauffage électrique et 5 ceintures de sécurité. Oui, des ceintures de sécurité. Des ceintures de sécurité rétractables ni moins. Croiriez-vous qu’une firme automobile américaine, Nash Motors Company, introduit des ceintures de sécurité en 1949 ou 1950 – une première mondiale? Il s’avère que l’immense majorité des conducteurs détestent le nouveau dispositif de sécurité et le font retirer, mais je digresse.
Me croiriez-vous si je vous disais que la X-100 a un klaxon à double tonalité, une tonalité raisonnablement forte pour la conduite en ville et une très forte pour la conduite à la campagne / sur autoroute, ce qui est une bonne idée? Dans quelle mesure votre klaxon est-il réglable, ami(e) lectrice ou lecteur?
Au fait, les freins de votre automobile sont-ils refroidis par des ventilateurs à température contrôlée? Et bien, les freins des roues avant de la X-100 le sont. Automatiquement. Lorsque leur température dépasse 65 degrés Celsius environ (150 degrés Fahrenheit).
Une caractéristique intéressante de la X-100 est le phare à capuchon monté sur le capot. Une autre caractéristique intéressante est la paire de feux arrière circulaires, qui ressemblent aux tuyères d’échappement trouvées sur les chasseurs à réaction de l’époque. À première vue, il y a aussi une paire de feux avant circulaires, qui ressemblent également aux tuyères d’échappement trouvées sur les chasseurs à réaction de l’époque.
Il va de soi que la partie transparente du toit, en plastique antireflet et résistant à la chaleur, peut être rétractée par un interrupteur sur le tableau de bord / panneau d’instruments ou des boutons à l’intérieur des portes. Et non, il n’y a pas de poignées à l’extérieur des dites portes, seulement des boutons, vraisemblablement à commande électrique.
Incidemment, la X-100 a 4 essuie-glaces, oui 4, de sorte qu’aucune souillure sur le pare-brise n’entrave la visibilité. Il est suggéré que l’eau fournie à ces essuie-glaces peut être froide ou chaude, et oui, l’eau serait chauffée électriquement.
Des interrupteurs sur le tableau de bord ouvrent et ferment les capot et coffre à commande électrique de la X-100.
La disposition de certains des commutateurs sur le tableau de bord de la X-100 imite l’apparence des manettes des gaz sur un avion multimoteur.
Selon l’auteur inconnu d’un texte publié dans le numéro de février 1954 du mensuel bilingue québécois Technique, l’équipe qui complète la X-100 a besoin de 16 kilomètres (10 milles) de câblage électrique pour faire le travail. Le directeur éditorial du magazine, William Eykel, et d’autres, mentionnent un chiffre moindre, qui peut être plus proche de la vérité : près de 13 kilomètres (8 milles).
Quoiqu’il en soit, Wilfrid W. Werry, directeur adjoint de l’École technique de Montréal, fait mieux en mai 1954 en déclarant que la X-100 a 1 chargeur de batterie, 10 fusibles, 23 disjoncteurs, 24 moteurs électriques, 44 tubes à vide, 50 ampoules électriques, et 92 interrupteurs de commande. Même le frein à main est assisté, électriquement bien sûr. Vous noterez bien sûr l’utilisation d’une virgule Oxford dans la phrase précédente. (Bonjour, EP!)
L’inspecteur Gadget aurait adoré la X-100, même s’il n’aurait pas été assez vieux en 1952 pour la conduire bien sûr. Et oui, votre humble serviteur sait que Gadget est un personnage fictif. Maintenant, ami(e) lectrice ou lecteur parfois agaçant(e), saviez-vous que Inspecteur Gadget, la série télévisée dans ce cas-ci, est une coproduction impliquant des partenaires américains, canadiens, français et japonais? Go go Gadget-au-coptère! Désolé.
Avant que j’oublie, et j’oublie des choses, étant une personne âgée et tout, Technique est à l’époque la publication officielle de la direction de l’enseignement spécialisé / technique du ministère du Bien-être social et de la Jeunesse du Québec. Le premier numéro de Technique paraît vers février 1926. Le dernier paraîtra vers décembre 1955.
Même si la X-100 peut, je répète peut, avoir été lorgné par plus de gens que toute autre automobile concept / d’exposition / de rêve Ford depuis, elle ne symbolise pas l’orientation de la conception future de Ford Motor. Ceci étant dit (tapé?), on peut affirmer qu’elle est plus esthétiquement agréable que la plupart des véhicules de ce type développés par GM ou Ford Motor dans les années 1950. Je vous dis ça comme ça, moi.
Si je peux me permettre, on peut soutenir que la X-100 est à l’origine d’une stratégie de style à 2 volets de la part de Ford Motor. Alors qu’une branche de cet arbre se tourne vers les automobiles classiques fabriquées à partir de 1956 par Lincoln Motor, l’autre conduit à des modèles Mercury un peu plus innovants fabriqués par Ford Motor à partir de 1957.
Quoiqu’il en soit, de nombreuses caractéristiques de style trouvées dans le laboratoire sur roues de Ford Motor trouvent leur place dans des automobiles très populaires, les modèles 1955 et / ou 1956 des Ford Mercury et Lincoln Premiere, la Ford Thunderbird de 1961 et probablement également d’autres modèles.
La X-100 effectue sa dernière escale sur le circuit des expositions en 1955. Elle est envoyée à la retraite environ 2 ans plus tard. Ford Motor la donne, en 1958, à un musée connu aujourd’hui sous le nom de Henry Ford, bien sûr, à Dearborn, Michigan.
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