« Voulez-vous conduire mon tracteur? Allons donc charger du foin. » Un très bref aperçu de l’histoire de la firme britannique David Brown Tractors Limited
Salutations, ami(e) lectrice ou lecteur, et bienvenue dans le monde merveilleux de l’agriculture et de l’alimentation. Ce numéro de notre blogue / bulletin / machin abordera, en douceur bien sûr, la partie de l’histoire d’une société d’ingénierie britannique bien connue qui touche à sa production de tracteurs agricoles. Votre humble serviteur s’efforcera d’être bref.
Et oui, le titre de ce numéro de notre blogue / bulletin / machin peut être chanté. Connaissez-vous Je voudrais un bonhomme de neige du magnifique film d’animation de 2009 La Reine des neiges? Allez-y, chantez-la à plein poumons. Je vous en défie…
Notre histoire commence en 1860 avec la fondation, en Angleterre, d’une firme de fabrication de patrons par un certain, vous l’aurez deviné, David Brown. Malheureusement, votre humble serviteur n’a pas pu trouver le nom de la dite firme. Quoiqu’il en soit, au fil des années, la firme de Brown se tourne vers la production de systèmes d’engrenages, se spécialisant dans les engrenages taillés à la machine à la fin des années 1880.
Lorsque Brown quitte cette Terre, en 1903, ses fils Frank et Percy Brown reprennent les rênes. David Brown & Sons (Huddersfield) Limited, pour utiliser une nouvelle raison sociale adoptée vers cette époque, prospère et augmente la variété des produits qui sortent de ses ateliers. De fait, entre 1908 et 1915, elle produit des automobiles. Fabriquée en petit nombre, la David Brown Valveless est dérivée d’un véhicule innovant conçu par un ingénieur et inventeur britannique nommé Ralph Lucas.
David Brown & Sons (Huddersfield) grandit à pas de géant pendant la Première Guerre mondiale, grâce à des contrats pour la British Army et la Royal Navy. De fait, elle devient un chef de file mondial dans son domaine.
La firme entre dans le monde de l’agriculture et de l’alimentation en 1936 lorsqu’elle s’associe au mécanicien et inventeur irlandais Henry George « Harry » Ferguson.
Si ce nom vous dit quelque chose, ami(e) lectrice ou lecteur, c’est parce que ce gentilhomme est le premier Irlandais à concevoir un aéroplane à moteur et à voler dans un aéroplane à moteur, le monoplan Ferguson pour être plus précis, assemblé dans les locaux de J.B. Ferguson & Company, un atelier de réparation automobile appartenant à un frère aîné, Joseph B. « Joe » Ferguson. Le premier vol de l’aéroplane en question a lieu fin, fin, fin décembre 1909, soit dit en passant.
Construire et tester le premier aéroplane d’Irlande serait une bonne affaire, affirme « Harry » Ferguson. Son frère en convient, avec plus ou moins d’enthousiasme. De fait, il a auparavant convenu à une autre idée promotionnelle de son jeune frère : faire courir une motocyclette dans toute l’Irlande et gagner de nombreuses courses. « Joe » Ferguson n’est probablement pas très enthousiasmé par le surnom choisi par son frère pour cette entreprise, à savoir « Mad Mechanic, » ou mécanicien fou. « Harry » Ferguson a-t-il un talent pour la publicité ou quoi? Mais je digresse.
En octobre 1910, « Harry » Ferguson perd le contrôle de son monoplan et s’écrase. Il est grièvement blessé. « Joe » Ferguson est hors de lui d’inquiétude. Les deux hommes se brouillent par la suite en raison de leur désaccord sur les dangers du vol.
« Harry » Ferguson choisit de se lancer seul, en fondant May Street Motors Limited, je pense, et en vendant des automobiles et des tracteurs, plus précisément des tracteurs Overtime. Ces derniers véhicules, connus dans leur pays d’origine sous le nom de « Waterloo Boys, » sont produits aux États-Unis par Waterloo Gasoline Engine Company.
L’implication de May Street Motors, qui devient Harry Ferguson Limited à un moment donné, avec Waterloo Gasoline Engine semble résulter des efforts du gouvernement britannique pour maximiser la production alimentaire nationale pendant la Première Guerre mondiale. Ces efforts sont liés aux déprédations meurtrières des sous-marins allemands qui coulent une multitude de navires marchands chargés de vivres destinés au Royaume-Uni.
Compte tenu de son expérience avec les tracteurs, Ferguson est approché par le Irish Board of Agriculture en 1917. Est-ce qu’il superviserait l’entretien des tracteurs appartenant au gouvernement, les dossiers de production et d’autres choses? Bien sûr, qu’il le ferait. Ferguson et un collègue de confiance, William « Willie » Sands, sillonnent bientôt l’Irlande dans une automobile fournie par le gouvernement. Ils entendent bientôt de nombreux agriculteurs se plaindre du compactage du sol, un problème causé par le poids élevé des tracteurs et charrues de l’époque.
Une façon partielle de résoudre le problème serait de développer des tracteurs plus légers. La fiable, disponible et peu coûteuse automobile Ford Modèle T a beaucoup à offrir à cet égard. De fait, on peut affirmer que cette machine classique stimule la naissance des kits de conversion automobile-tracteur. Le Eros est un des véhicules convertis les plus réussis. Avec son grand radiateur, son siège unique ouvert aux éléments et ses grandes roues arrière métalliques à entraînement par chaîne montées sur des extensions de son châssis, le nouveau tracteur diffère grandement en apparence de la « Ford à pédale, » ou « Tin Lizzie. »
Le rôle joué par Ferguson dans le développement du Eros n’est pas clair, du moins pas pour moi, mais revenons au problème de compactage du sol des agriculteurs irlandais.
Une autre solution partielle à ce problème serait de développer une charrue plus légère. Ferguson demande à Sands de concevoir un tel outil pour le tracteur Eros. Ce dernier propose un concept génial. Sands (et Ferguson?) pense / pensent que le simple fait de remorquer une charrue, par exemple, n’est pas la voie à suivre. Nenni. Cette charrue doit être fixée rigidement à un tracteur. La Belfast Plough, la première charrue sans roues au monde et la première charrue à commande mécanique au monde si vous devez le savoir, connaît un franc succès. Elle améliore même la traction et la direction.
La Belfast Plough résout également un problème de sécurité qui afflige les tracteurs depuis le premier jour. Vous voyez, lorsque les roues d’un outil attrapent un obstacle assez gros pour l’arrêter dans son élan, la traction du tracteur sur l’outil maintenant immobile fait se cabrer ce dernier comme un cheval de rodéo. Dans le pire des cas, le tracteur se renverse, blessant souvent gravement son opérateur – ou le tuant.
Malheureusement, seul un nombre relativement restreint de Modèles T est transformé en tracteurs Eros. Cela étant dit (tapé?), une version de la Belfast Plough est conçue pour être utilisée au Royaume-Uni avec le très populaire et largement utilisé tracteur Ford Fordson. Cette charrue s’avère si efficace qu’une firme américaine, Sherman Brothers Manufacturing Company, la produit en assez grand nombre, pour utilisation aux États-Unis.
La Belfast Plough est le premier de nombreux outils agricoles portant le nom de Ferguson. Et non, votre humble serviteur ne sait pas à quel point Ferguson est impliqué dans sa conception.
Et vous avez une question. Quand arriverons-nous aux tracteurs David Brown, demandez-vous? Détendez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur. Patientia sit virtus matrem suam, et… Vous aimez les expressions latines, ami(e) lectrice ou lecteur érudit(e)? Vermouilleux! En voici une autre : Viri non carborundum! Oserai-je dire (taper?) carrucarii non carborundum?
Ferguson perfectionne en 1928 ce qui s’avère être l’ultime système de couplage tracteur-outil, un système connu sous le nom de, quoi d’autre, système Ferguson, qui reste une norme de l’industrie en 2022.
L’attelage à 3 points de Ferguson était / est un système à commande hydraulique qui transforme un tracteur et son outil en une seule unité. Il rend les roues d’outils redondantes. Il applique une force vers le bas à l’avant d’un tracteur, ce qui l’empêche de se renverser. Il permet également aux agriculteurs de soulever un outil du sol à l’aide d’un simple levier chaque fois qu’ils ont besoin de tourner ou de manœuvrer, ce qui élimine le besoin de décrocher et rattacher le dit outil. Le système Ferguson est, et bien, révolutionnaire.
Comme vous pouvez l’imaginer, quelques firmes britanniques et au moins une firme américaine cognent à la porte de Ferguson lorsqu’elles entendent parler de son nouveau système. Un accord semble sur le point d’être signé, avec le fabricant d’automobiles britanniques Morris Motors Limited, lorsque la Grande Dépression frappe.
Certain que son système Ferguson change la donne, Ferguson décide de l’intégrer dans un tracteur agricole, conçu dans ses propres ateliers mais d’apparence assez similaire au Fordson. Achevé en 1933, ce véhicule noir unique est connu sous le nom de, vous l’aurez deviné, Black Ferguson, ou Ferguson noir.
Il se trouve que certains des composants de ce tracteur sont fabriqués par David Brown & Sons (Huddersfield). La direction de la firme est suffisamment impressionnée pour signer un accord avec Harry Ferguson, la firme, selon lequel une version améliorée du Black Ferguson serait produite par une nouvelle entreprise créée à cet effet, David Brown Tractors Limited. Tadaa. Désolé.
Les premiers tracteurs Ferguson-Brown Type A touchent le sol en 1936. Ils sont peints en gris, et non en noir. Malheureusement, les ventes ne sont pas vraiment spectaculaires.
Dès le début du projet, il devient clair pour les personnes qui entourent Ferguson et David Brown, le fils aîné de Percy Brown et directeur général de la firme depuis 1931, date de la mort de ce dernier, que les deux hommes ne s’entendent pas. Ferguson est également assez impopulaire auprès du personnel de David Brown Tractors.
Le fait que Ferguson et Brown ne soient pas d’accord sur la taille des tracteurs que David Brown Tractors devrait produire ajoute aux inquiétudes des deux parties. Cette firme pense qu’une machine plus grosse que la Type A se vendrait mieux. Ferguson n’est pas d’accord. Après tout, le but de l’utilisation de son système est de réduire la taille et le poids d’un tracteur. En 1939, Ferguson laisse simplement tout tomber.
Croiriez-vous que bien avant le départ de Ferguson, Brown ordonne que la conception d’un nouveau tracteur soit initiée dans des conditions de grand secret, dans le dos de son brillant mais capricieux partenaire? Ouais, vous devriez.
Brown donne même un nom de code au nouveau véhicule, VAK1, qui signifie Vehicle Agricultural Kerosene. Il est possible, je répète possible, que le lancement du VAK 1 lors de l’édition 1939 de l’itinérant Royal Agricultural Show, tenue à Windsor, Angleterre, provoque le départ de Ferguson.
Les activités ultérieures de Ferguson sont assez fascinantes. L’histoire a même une composante canadienne, et quelle composante c’est. Le nom de Massey-Ferguson Limited de Toronto, Ontario, vous dit-il quelque chose? Oui, ce Massey-Ferguson là, mais revenons à David Brown Tractors.
Comme vous pouvez l’imaginer, David Brown & Sons (Huddersfield) et David Brown Tractors sont très occupées tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Croiriez-vous que la première, maintenant connue sous le nom de David Brown Engineering Limited, fournit des transmissions utilisées sur des chars de combat principaux britanniques depuis 1941?
Indemne tout au long du conflit, grâce à son bon camouflage, l’usine de David Brown Tractors continue à produire des VAK1 une fois la paix revenue. Une version de 1947 connue sous le nom de Cropmaster est largement exportée jusque vers le milieu des années 1950.
Au fil des ans, David Brown Tractors produit une variété de modèles, petits et grands. Le Trackmaster est un véhicule à chenilles introduit au plus tard en 1951, par exemple.
À première vue, les tracteurs fabriqués par David Brown Tractors font leur apparition en sol canadien, en Alberta peut-être, au plus tard en 1950. La firme choisit quelques distributeurs dans diverses provinces au cours des mois suivants. Ses tracteurs sont annoncés au Québec au plus tard en avril 1951. Une filiale, David Brown (Canada) Limited de Toronto, est officiellement fondée en juin.
La nouvelle génération de tracteurs introduite en 1965 par David Brown Tractors est tout à fait remarquable, à la fois techniquement et visuellement. En effet, les nouveaux tracteurs sont blancs et marron. On ne sait pas comment cette nouvelle livrée assez frappante est née, mais elle peut être influencée par le marché américain. Même si la firme a un accord par lequel elle fournit des tracteurs à un fabricant de matériel agricole américain bien connu, Oliver Corporation, un accord encore meilleur est signé avec un groupe important et assez en colère de concessionnaires de Ford Motor Company qui ont perdu leur franchise pour fournir des tracteurs. Et oui, Ford Motor est mentionnée quelques / plusieurs fois dans notre blogue / bulletin / machin, et ce depuis décembre 2018.
Une autre phase de l’histoire de David Brown Tractors commence à la suite des pertes financières importantes subies par Lloyds Bank Limited lors du développement de la puissante, efficace et complexe turbosoufflante Rolls Royce RB211, qui conduit à la liquidation de Rolls-Royce Limited en 1971 et la création de la société publique Rolls-Royce (1971) Limited. Et oui, la renversante collection du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa, Ontario, comprend un RB211.
Après s’être brûlé les doigts avec cette tarte aéronautique, la direction de la banque examine de près tous ses autres clients du secteur de l’ingénierie. De fait, elle demande apparemment que l’important découvert de David Brown Tractors et / ou David Brown Industries Limited, une raison sociale adoptée au plus tard en 1956, soit payé. Même si David Brown, sir David depuis 1968, négocie une issue, il est clair que ce n’est qu’une solution à court terme à un problème à long terme.
Brown exerce donc de fortes pressions sur le gouvernement britannique, alors dirigé par James Harold Wilson, pour aider à renforcer David Brown Tractors et créer un seul grand constructeur britannique de tracteurs. Un projet de fusion avec l’usine de fabrication de tracteurs du constructeur automobile britannique nouvellement formé / fusionné British Leyland Motor Corporation Limited n’aboutit pas. Une telle fusion a besoin d’un poids politique pour y arriver, mais ce poids n’est apparemment pas au rendez-vous.
Et oui, vous avez tout à fait raison, ami(e) lectrice ou lecteur, British Leyland Motor est mentionnée dans des numéros d’août 2018 et novembre 2019 de notre yadda yadda.
Remarquez, il est suggéré qu’un petit nombre de tracteurs Brown Nuffield est assemblé dans le plus grand secret et expédié dans un ou quelques pays scandinaves, mais je digresse.
L’échec de la fusion signifie qu’une autre porte de sortie doit être trouvée. David Brown Industries tourne progressivement son regard vers les États-Unis. Afin de conquérir une plus grande part de l’énorme marché des tracteurs agricoles de ce pays, il lui faudrait toutefois acquérir une usine en sol américain. Les rumeurs selon lesquelles un fabricant américain bien connu de machines agricoles et d’équipements de construction, à savoir J.I. Case Company, pourrait être intéressée par la cession d’installations produisant des petits tracteurs s’avère infondées.
Il s’avère par ailleurs que les banques britanniques envers lesquelles David Brown Industries est endettée forcent la firme à vendre David Brown Tractors, en juillet 1972. L’acheteur est Tenneco Incorporated, une entité américaine diversifiée qui possède J.I. Case. Cela étant dit (tapé?), les mots David Brown se trouvent sur les tracteurs David Brown et J.I. Case vendus au Royaume-Uni jusqu’au début des années 1980.
La vente est provoquée par ce que l’on pourrait décrire comme une tempête parfaite : une concurrence accrue des tracteurs importés, des coûts de développement de produits accrus, un marché britannique des tracteurs réduit, ainsi que de nouvelles réglementations en matière de santé et sécurité.
Curieusement, la vente de David Brown Tractors est apparemment mentionnée en passant dans le numéro du printemps 1972 de son magazine interne, Tractor News. Remarquez, alors qu’un texte sans rapport et anodin parle de l’acquisition d’un chemin de fer privé et de l’avenir radieux de la firme, le titre choisi par des personnes inconnues, « End of the line, » ou fin de ligne, occasionnent une sacrée peur aux ouvriers qui n’ont jeté qu’un coup d’œil au numéro en question.
Remarquez, encore, les banques forcent également Brown à vendre le constructeur automobile britannique Aston Martin Lagonda Limited, une firme très chère à son cœur, à une banque d’investissement britannique. Profondément aigri, celui-ci prend sa retraite à Monte Carlo, Monaco.
Et oui, vous avez tout à fait raison, ami(e) lectrice ou lecteur, la voiture de grand tourisme de luxe Aston Martin DB5 pilotée dans plusieurs films par James Bond, un super agent secret britannique mentionné depuis septembre 2018 dans quelques / plusieurs numéros de notre blogue / bulletin / machin, est nommée d’après Brown, dont le nom est Brown, David Brown. Domm di-di domm domm… Désolé.
Quelque temps après l’acquisition de Aston Martin Lagonda par Ford Motor, en 1987, sa direction nomme gracieusement Brown président d’honneur à vie de la firme. Brown occupe cette fonction des plus agréables jusqu’à son décès, en septembre 1993. Il a 89 ans.
L’histoire de David Brown Tractors ne se termine certes pas en 1972 avec la vente à J.I. Case. Nenni. Le changement de propriétaire change cependant beaucoup de choses. Des experts du temps et du mouvement inondent rapidement divers services, par exemple, un processus ou intrusion qui agace plus d’un travailleur.
Un client étrange au cours des années 1980 est la United States Air Force. La plupart des tracteurs commandés sont peints en vert. Quelques-uns, cependant, sont peints en rose – vraisemblablement pour être utilisés dans une région désertique du globe, et…
Pourquoi roulez-vous des yeux, ami(e) lectrice ou lecteur sceptique? Vous ne croyez pas aux tracteurs roses? Croiriez-vous aux Supermarine Spitfire roses? Oui, des Spitfire roses. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, un certain nombre de Spitfire utilisés comme avions de reconnaissance photographique reçoivent une palette de couleurs rose pâle. Aussi inconfortables que les pilotes puissent se sentir en pilotant ces machines, la vérité est qu’elles se révèlent souvent pratiquement invisibles lorsqu’elles volent juste sous des nuages, mais revenons à nos tracteurs.
Croiriez-vous qu’un ou quelques modèles spécialisés de tracteurs David Brown sont conçus pour des… firmes piscicoles? (Bonjour, WK!) Je ne plaisante pas.
En 1984, Tenneco acquiert des éléments sélectionnés de la division agricole de International Harvester Company, un géant américain mentionné dans des numéros de juin et décembre 2021 de notre blogue / bulletin / machin, et les fusionne avec J.I. Case.
La présence, sur le sol anglais, à quelques pas des installations de David Brown Tractors, d’une usine appartenant à International Harvester, est considérée comme une menace par de nombreux employés de la firme. Leurs craintes s’avèrent bien fondées. Les licenciements commencent peu après la fusion. L’usine elle-même, fort possiblement l’usine de tracteurs la plus moderne du Royaume-Uni, achève son dernier véhicule en mars 1988. Elle ferme ses portes quelque temps après.
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