Felix Andries Vening Meinesz et son Gouden Kalf; Ou, comment la Koninklijke Marine a joué un rôle vital dans l’histoire de la gravimétrie océanique, partie 3
Welkom, mijn leesvriend, bij het derde en laatste deel van dit artikel over het onderwaterwerk van de geofysicus Felix Andries Vening Meinesz. En d’autres termes, bienvenue, ami(e) lectrice ou lecteur, dans la 3ème et dernière partie de cet article sur les travaux sous-marins du géophysicien Felix Andries Vening Meinesz.
Vous vous souviendrez bien sûr que, lorsque nous avons conclu la 2ème partie de cet article, Vening Meinesz était en route vers les Indes orientales néerlandaises, à bord du sous-marin Hr.Ms. K XVIII de la Koninklijke Marine. Et oui, ce scientifique prenait des mesures gravimétriques. Allons-nous commencer?
Et oui, vous avez tout à fait raison, ami(e) lectrice ou lecteur fana d’aviation, les deux aéronefs dans le coin supérieur droit de la photographie ci-dessus sont bien des hydravions à coque Dornier Do J Wal du Marine Luchtvaartdienst de la Koninklijke Marine. De fait, ces aéronefs de conception allemande avaient probablement été construits aux Pays-Bas, par Maatschappij voor Vliegtuigbouw Aviolanda Naamloze Vennootschap, mais revenons à notre histoire, qui parle de science, et non d’aéronautique.
En mer, Vening Meinesz essaie de prendre 2 ou 3 mesures par jour. Dans l’ensemble, le Hr.Ms. K XVIII plonge environ 220 fois pour permettre cette réalisation. Et oui, les membres de l’équipage doivent probablement rester immobiles dans leurs couchettes lorsque le scientifique est au travail, pour éviter les vibrations.
L’installation d’un échosondeur fabriqué en Allemagne permet à Vening Meinesz de recueillir de précieuses données sur la configuration des fonds marins dans diverses régions du globe.
Incidemment, si, et votre humble serviteur veut dire si, chaque marin reçoit encore 1 guilder à chaque fois que le sous-marin plonge pour effectuer une mesure, ces individus auraient reçu l’équivalent de près de 4 900 $ en devises de 2024 en supplément de salaire, ce qui n’est pas à dédaigner.
Et oui, Vening Meinesz et l’équipage du sous-marin doivent faire face au mauvais temps à plus d’une occasion. Le voyage entre l’Argentine et l’Afrique du Sud se révèle par exemple particulièrement éprouvant.
Il convient de noter que, peu après la mi-décembre 1934, le HR.MS. K XVIII passe une journée entière au même endroit au milieu de l’océan Atlantique. Il est là pour fournir des informations de navigation et météorologie à l’équipage d’un avion de ligne Fokker F.XVIII spécialement équipé de la compagnie aérienne nationale des Pays-Bas, Koninklijke Luchtvaart Maatschappij Naamloze Vennootschap (KLM), alors que celui-ci vole depuis Cabo Verde / Cap-Vert, un archipel sous contrôle portugais dans l’océan Atlantique, jusqu’au Suriname / Surinam, un territoire colonial des Pays-Bas dans la partie nord de l’Amérique du Sud.
Le F.XVIII en question, un aéronef portant le nom de flotte Snip, avait quitté les Pays-Bas pour transporter du courrier de Noël et, peut-être, des petits colis vers Curaçao, une île des Caraïbes contrôlée par les Pays-Bas.
Remarquez, une des plus grandes compagnies maritimes des Pays-Bas, Koninklijke Nederlandse Stoomboot-Maatschappij Naamloze Vennootschap, avait gracieusement déployé certains de ses navires le long de la route que l’aéronef emprunterait, pour faciliter la navigation – et fournir une assistance en cas d’accident, et…
Ne craignez point, ami(e) lectrice ou lecteur concerné(e). L’équipage du Snip arrive à destination avant Noël, comme prévu. Les lettres et les éventuels petits colis sont livrés à temps.
Et oui, le Cap-Vert et le Suriname sont désormais des pays totalement indépendants, le premier depuis juillet 1975 et le second depuis novembre 1975. Curaçao, en revanche, est un pays largement autonome, les Pays-Bas conservant uniquement la responsabilité de la défense et de la politique étrangère.
Croiriez-vous que le long voyage de Hr.Ms. K XVIII est transformé en un documentaire de 96 minutes et 40 secondes intitulé 20.000 mijlen over zee – De wereldreis van onderzeeboot ‘K XVIII’?
Vous pouvez le voir en ligne, vous savez, à
et
Grâce à sa présence fréquente à l’écran, Vening Meinesz devient une sorte de célébrité dans son pays natal.
Il convient de noter que, tant avant qu’après le voyage du Hr.Ms. K XVIII, Vening Meinesz est heureux de parler de son travail au grand public, tant dans des circonstances formelles qu’informelles. C’est un bon communicateur.
Un des moments difficiles vécus par l’équipage du sous-marin Hr.Ms. O 16 de la Koninklijke Marine lors de sa traversée de l’océan Atlantique, janvier 1937. F.A. Vening Meinesz. Gravity Expeditions at Sea, 1934-1939, vol. III – The expeditions, the computations and the results (Delft : Drukkerij Waltman, 1941), entre les pages 14 et 15.
Notre scientifique quitte de nouveau les Pays-Bas vers la mi-janvier 1937, à bord du Hr.Ms. O 16. Ce sous-marin traverse l’océan Atlantique en direction des États-Unis. Son équipage doit faire face au mauvais temps quasiment dès le premier ou le seconde jour.
Désireux de donner du repos à son équipage et de lui donner la possibilité de cuisiner un repas et de le manger en toute tranquillité, le commandant du navire, le capitaine de corvette Christiaan Jan Willem van Waning, emmène son navire sous l’eau pendant quelques heures et ce à quelques reprises.
Croiriez-vous que, en une telle occasion, Hr.Ms. O 16 roule d’environ 8 degrés à gauche et à droite alors qu’il se fraye un chemin à environ 60 mètre (environ 200 pieds) sous l’eau? Je ne plaisante pas.
Imaginez à quoi sont confronté(e)s les passagères et passagers d’un paquebot voyageant dans ces mêmes eaux…
Et non, les mesures de Vening Meinesz ne sont pas aussi précises qu’il l’aurait souhaité, à cause des allers-retours du sous-marin. Le voici, soit dit en passant, vraisemblablement lors d’une des plongées de Hr.Ms. O 16.
Felix Andries Vening Meinesz et son gravimètre à bord du sous-marin Hr.Ms. O 16 de la Koninklijke Marine. Albert Chambon, 100.000 zeemijl per onderzee boot (Den Helder, Pays Bas : N.V. Drukkerij en Uitgeverij v.h. C. de Boer Jr., sans date), entre les pages 32 et 33.
Remarquez, alors qu’ils sont à Washington, District de Columbia, le scientifique et van Waning ont le plaisir de rencontrer le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, un gentilhomme mentionné dans des numéros de mai 2019, mars 2021 et novembre 2021 de notre superbe blogue / bulletin / machin.
Incidemment, Vening Meinesz et son gravimètre débarquent à Lisboa / Lisbonne, Portugal, en mars 1937, lors du voyage de retour, lorsque l’équipage du sous-marin reçoit l’ordre d’escorter des navires marchands néerlandais naviguant dans les eaux espagnoles.
Comme vous et moi le savons toutes et tous les deux, l’Espagne est alors en proie à une brutale guerre civile. Croiriez-vous que, à la fin février, près du détroit de Gibraltar, un navire de guerre rebelle avait intercepté un cargo battant pavillon néerlandais et forcé son équipage à décharger du matériel de guerre commandé par le gouvernement légitime de l’Espagne?
Quelques cargos battant ce même pavillon sont saisis au cours des trois premières semaines de mars. Même s’ils sont libérés lorsque les rebelles se rendent compte qu’ils ne transportent pas de matériel de guerre, le gouvernement des Pays-Bas est naturellement très en colère. Il décide sur le champ d’envoyer ses propres navires de guerre dans les eaux espagnoles, en mer Méditerranée, je crois, pour protéger les cargos qui battent son pavillon. Comme nous le savons toutes ou tous les deux, le Hr.Ms. O 16 est un des navires affectés à cette tâche.
Croiriez-vous que le gouvernement des Pays-Bas indique à la mi-mars que, n’ayant pas reconnu les rebelles comme un gouvernement légitime, la saisie de navires battant son pavillon serait désormais considérée comme de la piraterie?
Les rebelles font à toutes fins fi de l’avertissement.
Peu après la mi-avril, des dépêches non confirmées affirment qu’un cargo appartenant à une firme basée aux Pays-Bas mais battant pavillon panaméen, un navire qui aurait pu livrer des fournitures de guerre au gouvernement légitime d’Espagne, avait été capturé et coulé par les rebelles. Son équipage avait été emprisonné. Les représentants du gouvernement espagnol et responsables néerlandais à bord, quant à eux, avaient été jugés, reconnus coupables (de quoi?) et fusillés. Beaucoup de Néerlandaises et Néerlandais sont indigné(e)s.
Il s’avère que les responsables et l’équipage du navire sont bientôt libérés. Cela dit, les représentants du gouvernement espagnol avaient vraiment été fusillés par les ********, désolé, désolé, par les rebelles.
Retournons à Vening Meinesz avant que ma petite caboche n’explose.
Incidemment, j’étais très jeune quand j’ai lu pour la première fois sur la guerre civile espagnole, vers 1970-71, je pense, dans un livre écrit en anglais, une langue que je n’avais pas encore complètement maîtrisée. Je pensais au départ que les individus communément appelés nationalistes, autrement dit les rebelles, étaient les gentils. Ils devaient l’être. Après tout, c’étaient des nationalistes. Imaginez ma surprise et mon choc quand j’ai réalisé qu’ils étaient en fait les méchants de cette histoire.
J’ai appris une leçon ce jour-là. Le nationalisme a tué beaucoup de gens et causé d’innombrables souffrances. Il devrait être manié avec une grande prudence.
Avant que je ne l’oublie, notre scientifique prend des mesures à plus de 90 endroits au cours de son voyage interrompu en 1937, ce qui signifie pas mal de pognon pour l’équipage.
Incidemment, le voyage du Hr.Ms. O 16 voit arriver une lettre d’un démonstrateur de géodésie à Cambridge University, à… Cambridge, Angleterre. Benjamin Chapman Browne évoque ses travaux sur les erreurs potentielles de mesures introduites par les mouvements d’un navire.
Ce jeune chercheur mentionné dans la 2ème partie de cet article envoie plus tard à Vening Meinesz une ébauche d’un article publié dans le numéro de septembre 1937 du Geophysical Supplements to the Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Ce dernier est impressionné par cet article, qui est ensuite devenu célèbre.
Désireux de voir comment les erreurs potentielles mentionnées par Browne peuvent être traitées, Vening Meinesz supervise l’ajout d’améliorations à son gravimètre, dans les ateliers du Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut, je pense.
Désireux de tester l’appareil amélioré, il quitte les Pays-Bas fin octobre 1937 à bord du navire de transport de marchandises, courrier et passagers MS Colombia, le luxueux vaisseau amiral de la susmentionnée Koninklijke Nederlandse Stoomboot-Maatschappij.
La destination de Vening Meinesz est la tout aussi susmentionnée île de Curaçao. C’est là qu’il embarquerait à bord du Hr.Ms. O 16 lorsque ce sous-marin rentrerait aux Pays-Bas.
Le MS Colombia arrive à destination à la mi-novembre. Vening Meinesz passe une dizaine de jours à vérifier son instrument.
Lorsque le Hr.Ms. O 16 appareille, fin novembre, Vening Meinesz est prêt. Au cours des 4 semaines suivantes, il peut tester son appareil amélioré et prendre des mesures dans une vingtaine de lieux.
Le voyage qu’il effectue à la fin de 1937 à travers l’océan Atlantique permet à Vening Meinesz de superviser l’ajout d’améliorations à son gravimètre, encore une fois dans les ateliers du Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut, je pense.
L’appareil amélioré est testé en mai 1939, pendant environ une semaine, lorsque le Hr.Ms. O 13 navigue dans la Manche et la mer du Nord. Cette fois-ci, Vening Meinesz est accompagné de Willem Nieuwenkamp, un géologue / maître de conférences à la Rijksuniversiteit Utrecht, qui prendrait la mer pour prendre les mesures à partir de ce moment.
De fait, en juillet 1939, Nieuwenkamp passe 4 jours à bord du Hr.Ms. O 19 lorsque ce sous-marin mouilleur de mines prend la mer pour certains de ses essais, en mer du Nord.
Ceci étant dit (tapé?), le début de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, force l’annulation d’au moins deux expéditions vers les Indes orientales néerlandaises. Même si les Pays-Bas sont un pays neutre, faire naviguer un sous-marin dans une zone de guerre est une proposition trop dangereuse.
Felix Andries Vening Meinesz. Anon., Delftsche Studenten Almanak voor het Jaar Negentienhonderd Veertig (Delft: Uitgeverij Waltman, 1939), 196.
Incidemment, Vening Meinesz est nommé professeur à temps partiel à la Technische Hoogeschool van Delft à un moment donné en 1937. Cette année-là, il devient conservateur au Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut. Vening Meinesz devient professeur de géodésie à temps partiel à la Technische Hoogeschool van Delft en 1939.
Comme ses compatriotes néerlandais, Vening Meinesz est bouleversé par l’effondrement rapide des forces armées courageuses bien que mal armées, équipées et / ou financées des Pays-Bas, en mai 1940, et par l’occupation ultérieure de son pays par l’Allemagne nationale-socialiste.
Vening Meinesz est impliqué d’une manière ou d’une autre dans la résistance contre les ********, désolé, désolé, contre l’occupant.
Compte tenu de sa stature, il n’est vraisemblablement pas impliqué dans des activités exigeant de la discrétion.
Après le conflit, Vening Meinesz reprend ses fonctions d’enseignant, apparemment aux Technische Hoogeschool van Delft et Rijksuniversiteit Utrecht. Remarquez, il est directeur général du Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut entre 1945 et 1951.
Il va sans dire, mais votre humble serviteur le dira quand même, juste pour vous casser les pieds, que les mesures gravimétriques sous-marines ne prennent pas fin aux Pays-Bas à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Nenni. Elles ne le prennent pas. Comme mentionné ci-dessus, Vening Meinesz n’est cependant plus le scientifique menant les expériences.
D’autres mesures sont prises…
- en septembre et octobre 1948, lorsque le Hr.Ms. O 24 navigue des Pays-Bas vers Curaçao, et en mars et avril 1949, lorsqu’il navigue de Curaçao vers les Pays-Bas;
- de janvier à avril 1951, lorsque le Hr.Ms. Tijgerhaai navigue des Pays-Bas vers Curaçao, puis revient aux Pays-Bas;
- en septembre 1956, lorsque le Hr.Ms. Zeeleeuw navigue des Pays-Bas vers la mer du Nord et revient aux Pays-Bas; et
- en novembre et décembre 1957, lorsque le Hr.Ms. Walrus navigue des Pays-Bas vers la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, puis revient aux Pays-Bas.
Il est à noter que quelques personnes prennent les mesures entre 1948 et 1957.
Il convient de noter que Vening Meinesz se rend à Curaçao en février 1949 avec les 2 scientifiques qui ont fait le voyage des Pays-Bas à Curaçao à bord du Hr.Ms. O 24. Le trio veut savoir pourquoi certaines données avaient été perdues. Une fois le problème résolu, le sous-marin navigue vers le Suriname / Surinam. Vening Meinesz accompagne ses jeunes collègues pour s’assurer du bon fonctionnement du gravimètre. Une fois convaincu qu’il en est ainsi, il rentre chez lui.
Il s’avère que certaines données sont encore perdues, mais comme la première fois, le gravimètre n’est pas en cause.
Vening Meinesz rejoint également les scientifiques qui voyagent à bord du Hr.Ms. Tijgerhaai en 1951, mais seulement entre les Pays-Bas et le Portugal.
Croiriez-vous qu’un chercheur de la Division Gravité de l’Observatoire fédéral, à Ottawa, Ontario, Reginald L.G. « Reg » Gilbert, passe quelques jours à bord du Hr.Ms. Walrus, en décembre 1957, lorsque ce sous-marin navigue près de Panama? Je ne plaisante pas.
La nécessité d’utiliser des sous-marins pour effectuer des mesures gravimétriques en mer est éliminée un peu avant ou après 1957, grâce à l’introduction sur des navires de plates-formes stabilisées spécialement conçues. Remarquez, les satellites se révèlent finalement très utiles pour ce type de recherche.
Il convient de noter que le 4ème et dernier volume du magnum opus de Vening Meinesz, Gravity Expeditions at Sea, qui couvre la période entre 1923 et 1939, sort en 1948. Le premier volume était sorti en 1932.
Et oui, les quatre volumes sont apparemment publiés uniquement en anglais, y compris celui paru en 1941, lorsque les Pays-Bas sont occupés par les ********, désolé, désolé, par les Allemands.
Vening Meinesz prend sa retraite des Technische Hoogeschool van Delft et Rijksuniversiteit Utrecht en 1957.
Il décède en août 1966, peu après son 79e anniversaire.
Au fil des années, ce scientifique est honoré de diverses manières, en mémoire de ses travaux et de la distance gigantesque (environ 185 000 kilomètres (environ 115 000 milles terrestres / environ 100 000 milles marins)? – plus de 4.5 fois la circonférence de la Terre à l’équateur!) qu’il avait parcouru à la recherche de connaissances. Il suffit de mentionner les (10?) décorations et médailles d’honneur royales qu’il avait reçues, sans oublier ses (5?) diplômes honorifiques.
Diverses organisations aux Pays-Bas et ailleurs ont reconnu la formidable contribution de Vening Meinesz à la géodésie de manières tout aussi diverses :
- le Vening Meineszprijs, décerné par la Nederlandse Organisatie voor Wetenschappelijk Onderzoek, en d’autres mots le conseil national de la recherche des Pays-Bas, et
- la Vening Meinesz Medal, décernée par la European Geophysical Association,
sans oublier
- la zone de faille Vening Meinesz, située au nord-ouest de la Nouvelle-Zélande, et
- le cratère d’impact Vening Meinesz, situé sur la face cachée de la Lune.
Il convient de noter que le gravimètre de Vening Meinesz est resté l’instrument de ce type le plus précis au monde jusqu’au début des années 1960.
Vous serez sans aucun doute heureuse ou heureux d’apprendre (lire?) que la version finale de cet appareil a survécu jusqu’à ce jour, sous la garde de la bibliothèque de la Technische Universiteit Delft, comme on appelle aujourd’hui la Technische Hoogeschool van Delft. Ce précieux instrument est prêté au Science Centre Delft de cette université. Et en voici une photographie…
Le gravimètre développé par Felix Andries Vening Meinesz dans sa forme définitive, à droite, avec son capot de protection et son module d’enregistrement. Bart Root, via Wikipédia.
L’auteur de ces lignes tient à remercier les personnes qui ont fourni des informations. Toute erreur contenue dans cet article est de ma faute, pas de la leur.
Je tiens aussi à remercier la patiente petite voix dans ma tête dont les suggestions m’ont souvent empêché de perdre les pédales.
À plus.