Un prince et sa Cadillac; ou, Comment le prince Olav de la maison Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, héritier du trône de Norvège, a obtenu sa première bagnole – avec des informations sur d’autres Cadillac miniatures, partie 1
Hei, min lesevenn, hvordan går det? Det går bra. Takk for at du spør.
Temaet for denne utgaven av vår fantastiske blogg / bulletin / dings er… Désolé, désolé, votre humble serviteur avait oublié que je conversais avec vous en norvégien.
Le sujet de cette édition de notre merveilleux blogue / bulletin / machin est une automobile. Mais pas n’importe quel type d’automobile. Nenni. Une Cadillac. Si, si, une Cadillac.
Une seule fois dans ma longue vie ai-je eu l’occasion de poser mon postérieur curatoriel sur le siège moelleux d’une Cadillac. Un siège avant rien de moins. Du côté passager, ce qui était plus sûr pour tout le monde. Le véhicule en question était un petit véhicule utilitaire sport métis. Noir. Très chic et totalement inattendu. Voyez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur, ce véhicule était un véhicule de location. (Bonjour, EP!) Je ne plaisante pas, mais je digresse.
Notre histoire commence avec un apprenti mécanicien de locomotive né à Warrington, Angleterre, en avril 1874. Frederick Stanley « Fred » Bennett est un des nombreux, et je veux dire bien nombreux, jeunes Homo sapiens mâles qui tombent sous le charme d’un machin trop souvent bruyant, malodorant et peu fiable connu sous le nom d’automobile. De fait, il assemble un tricycle à essence vers 1897.
Au début de 1903 au plus tard, Bennett est un employé d’une petite firme anglaise, Anglo-American Motor Car Company Limited. C’est à cette époque qu’il entend parler d’une nouvelle automobile américaine, la Cadillac Runabout / Tonneau, un véhicule rétrospectivement connu sous le nom de Cadillac Modèle A, fabriqué par Cadillac Automobile Company.
Fondée en août 1902, Cadillac Automobile est formée à partir des restes de Henry Ford Company, une firme formée en novembre 1901 à partir des restes de Detroit Automobile Company, une firme formée en août 1899. Étant le perfectionniste qu’il est, Henry Ford, un individu mentionné à plusieurs reprises dans notre merveilleux blogue / bulletin / machin depuis août 2018, n’est pas une personne avec laquelle il est facile de travailler. Les différends entre Ford et les investisseurs qui le financent jouent un rôle non négligeable dans l’effondrement de Detroit Automobile et Henry Ford, la firme bien sûr, et la création de Henry Ford, encore une fois la firme, et Cadillac Automobile. Fin de la digression.
Inspiré par l’enthousiasme de Bennett, Anglo-American Motor Car importe une Runabout. Ce véhicule est la toute première automobile Cadillac importée au Royaume-Uni et une des premières automobiles américaines importées dans ce pays.
Et oui, la Runabout est la première automobile produite en quantité par Cadillac Automobile.
Bennett est suffisamment impressionné par la Cadillac Runabout pour devenir le premier représentant de Cadillac Automobile au Royaume-Uni. Il est apparemment basé à Londres, Angleterre.
Convaincre les quidams britanniques aisés et chics qui ont les moyens d’acquérir les automobiles plutôt chères disponibles en 1903 et dans les années suivantes que les véhicules produits par Cadillac Automobile sont au moins aussi fiables que n’importe quel véhicule équivalent produit au Royaume-Uni, ou en France du reste, n’est pas facile.
En juillet 1903, Bennett et la Runabout participent à une compétition de montée organisée par le Midland Automobile Club. Il et elle font très bien, un succès qui surprend plus que quelques observateurs, y compris les juges.
Bennett conduit la Runabout en septembre 1903 lors de l’épreuve de fiabilité d’environ 1 600 kilomètres (environ 1 000 milles) organisée par l’Automobile Club of Great Britain and Ireland, une organisation connue à partir de 1907 sous le nom de Royal Automobile Club (RAC), et l’organisation qui est l’organe directeur du sport automobile au Royaume-Uni. Comme vous pouvez l’imaginer, de nombreuses automobiles qui participent à cet événement éprouvant ne franchissent pas la ligne d’arrivée. La Runabout de Bennett franchit cette ligne avec brio.
On pourrait dire que ce dynamique duo est chanceux. Voyez-vous, une des roues de la Cadillac est brisée un jour. Gardant son sang-froid, Bennett se précipite vers la gare la plus proche et monte dans un train pour Londres. Il se précipite ensuite dans la boutique d’un ami et acquiert une roue échantillon importée des États-Unis quelque temps auparavant. Bennett se re-précipite immédiatement à la gare et monte dans un train pour rejoindre son automobile en panne.
Réalisant que le trou dans la nouvelle roue est plus petit que le moyeu de l’essieu de la Cadillac, Bennett frappe à la porte d’une résidence voisine et demande au propriétaire s’il peut chauffer un tisonnier (et des tiges de fer?) dans le foyer de sa cheminée. Il agrandit ensuite le trou de la roue jusqu’à ce qu’elle puisse être montée sur le moyeu de l’essieu de la Cadillac. Pendant que cela est fait, le mécanicien de Bennett effectue des réparations sur l’essieu et le boîtier de direction de l’automobile.
Je ne plaisante pas.
Au moment où les réparations de la Runabout sont terminées, l’observateur officiel du RAC a quitté les lieux, certain qu’il est que Bennett est hors course. Ce dernier demande toutefois qu’un observateur suppléant soit mis à disposition. Sa demande est accordée. Bennett et la Runabout peuvent donc ainsi terminer le parcours de la journée – et éventuellement terminer l’épreuve de fiabilité du RAC.
Ce succès ne passe pas inaperçu. Au cours des semaines suivantes, un nombre croissant de personnes frappent à la porte d’Anglo-American Motor Car. Un nombre croissant d’entre elles achètent en fait des véhicules.
Une étape importante dans les efforts continus déployés par Bennett est le dénommé test de normalisation qu’il mène en mars 1908. Dans le cadre de ce test, il supervise le démontage d’un trio d’automobiles Cadillac Modèle K et leur remontage à partir d’un tas de leurs pièces mélangées. Les automobiles réassemblées fonctionnent comme les proverbiales machines à coudre. Le conseil d’administration du RAC est tellement impressionné que, en janvier 1909, il décerne à Bennett ou, plus exactement, à Anglo-American Motor Car l’édition 1908 du prestigieux Dewar Trophy.
En novembre 1913, ce même conseil d’administration décerne un second Dewar Trophy à Bennett ou, plus exactement, à une firme fondée fin juin ou début juillet 1910, F.S. Bennett Limited – une première pour ce prix annuel qui récompense la réalisation / performance automobile la plus méritoire réalisée au Royaume-Uni au cours d’une année particulière. Curieusement, les tests entourant les essais routiers de l’automobile Cadillac Modèle 30 qui donnent lieu au dit trophée ont lieu en (septembre et?) octobre 1912.
Qu’y a-t-il de si spécial dans cette automobile, demandez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur? Eh bien, le Modèle 30 est la première automobile de série équipée d’un dispositif révolutionnaire, un démarreur électrique conçu et fabriqué par Dayton Engineering Laboratories Company (Delco), qui enflamme également le mélange d’air et d’essence dans son moteur et actionne ses phares.
Et oui, Delco est très certainement une firme américaine.
Et oui, encore une fois, on peut dire que Bennett introduit le démarreur électrique en Europe.
La Cadillac miniature fabriquée par J. Lockwood & Company Limited, Londres, Angleterre, automne 1912. La fille de Frederick Stanley Bennett, Mona Bennett, est au volant. Son frère, Geoffrey Frederick Bennett, est à ses côtés. Le singe en peluche dans le siège d’appoint dissimulable est un peu inquiétant, vous ne pensez pas? Norsk Teknisk Museum, C 19538.
Bennett est si fier du démarreur de la Modèle 30 qu’il décide de le promouvoir à grande échelle en chargeant une firme anglaise, J. Lockwood & Company Limited, de construire une version miniature (échelle 2:5) mais très précise d’un cabriolet / roadster Modèle 30 qui serait propulsé par, vous l’avez deviné, un démarreur électrique Delco. Quelle est la précision de ce véhicule, demandez-vous, ami(e) lectrice ou lecteur fana d’automobile? Eh bien, il est sacrément précis. Et oui, il a un klaxon.
Le véhicule résultant est mignon comme tout, même s’il peut être peint en gris. Bien que principalement conçu pour transporter deux petits Home sapiens, c’est-à-dire des enfants, il peut transporter un troisième, très petit, Home sapiens dans un siège d’appoint dissimulable.
À dire vrai, la Cadillac miniature est apparemment conçue autour de la jeune fille de Bennett, Mona Bennett.
La Modèle 30 miniature, rapidement baptisée Baby Cadillac, en français Bébé Cadillac, par des journalistes britanniques amusés, peut parcourir jusqu’à environ 24 kilomètres (environ 15 milles) avec une seule charge de sa batterie, et ce à une vitesse de près de 19.5 kilomètres/heure (environ 12 milles/heure).
Petite, la Bébé Cadillac peut bien être, mais la faire rouler sur votre pied aurait néanmoins été une expérience des plus désagréables.
La Cadillac miniature au XIIIme Salon de l’Automobile, du Cycle et des Sports avec trois membres de l’équipe de F.S. Bennett Limited / Cadillac Motor Car Company, Paris, France. Le gentilhomme à droite pourrait être Frederick Stanley Bennett. Anon., « Accessoires – La voiturette Cadillac-Lilliput. » La revue de l’automobile, 25 décembre 1912, 477.
Comme vous pouvez l’imaginer, le bébé de Bennett ne passe pas inaperçu lorsqu’il se pointe au Olympia Motor Show, qui se tient à Londres du 8 au 16 novembre 1912, et au XIIIme Salon de l’Automobile, du Cycle et des Sports, qui se tient à Paris, France, du 7 au 22 décembre 1912. Croiriez-vous que la mini Cadillac attire l’attention d’Armand Fallières, un gentilhomme mentionné dans un numéro de mars 2022 de notre superbe blogue / bulletin / machin, alors que celui-ci se promène dans le Grand Palais des Beaux-Arts? De fait, elle le fait. Mieux encore, le président français pose quelques questions, qui reçoivent évidemment des réponses rapides.
Et, oui, vous avez tout à fait raison, ami(e) lectrice ou lecteur, il y a au moins une automobile pleine grandeur exposée au kiosque de F.S. Bennett à Londres et au kiosque parisien de F.S. Bennett et / ou Cadillac Motor Car Company, une raison sociale adoptée en octobre 1905 lors de la fusion de Cadillac Automobile avec un autre constructeur automobile américain, Leland & Faulconer Manufacturing Company.
Mieux encore, il y a aussi une automobile dont le châssis est découpé pour montrer ce qui se passe à l’intérieur. Et oui, certains des composants bougent peut-être, lentement bien sûr. Malheureusement, les autorités parisiennes refusent poliment d’autoriser l’équipe de F.S. Bennett / Cadillac Motor Car à connecter les petites lampes électriques utilisées à Londres pour éclairer les parties mobiles.
Et oui, à cette époque, Cadillac Motor Car est une division / filiale de General Motors Company. Cette filiarisation a effectivement lieu en juillet 1909.
Et oui, encore, General Motors est mentionné dans quelques / plusieurs numéros de notre stupéfiant blogue / bulletin / machin, et ce depuis mars 2018, mais revenons à notre histoire.
Un article sur le salon de l’automobile de Paris publié par le quotidien parisien L’Auto a quelques mots à dire sur la bébé Cadillac. Vous voudrez peut-être noter que les mots en question sont un tantinet dérangeants.
Avez-vous vu la bébé Cadillac? C’est un amour de voiture. On m’a dit qu’elle a été construite pour le nain Delphin. Au fond, c’est très possible. Mais qui me dira pour quel pygmée Alin et Liautard ont construit la petite triple berline qui figure, sous glaces, dans le stand Grégoire. Je pense que c’est pour les Arts et Métiers. Mais je n’en suis pas plus sûr que ça.
Bien que votre humble serviteur n’ait pas l’intention de vous rendre dingue avec des gloses qui s’avéreraient plus longues que le paragraphe précédent, je m’en voudrais de ne pas vous fournir quelques brefs commentaires.
Delphin Sirvaux, une petite personne mieux connue sous le nom de Delphin, est un chanteur et acteur de cinéma français relativement connu.
Alin, Liautard & Compagnie, quant à lui, est un carrossier français qui travaille parfois / souvent avec un constructeur automobile et aéronautique français du nom de Grégoire & Compagnie.
Je m’en voudrais encore de ne pas souligner que, en 2009, dans un essai photographique illustré mis en ligne par ce qui est alors le Musée de l’aviation du Canada, l’actuel Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa, Ontario, votre humble serviteur déclare que le mot Gyp dans le nom Grégoire-Gyp donné à des aéroplane et moteur d’aéroplanes fabriqués par Grégoire & Compagnie aurait été en partie inspiré du pseudonyme d’écrivain de la comtesse de Martel de Janville, née Sibylle Aimée Marie-Antoinette Gabrielle de Riquetti de Mirabeau, une anarchiste de droite / antisémite / écrivain / personnalité mondaine. J’étais dans les patates. Ce mot est en fait un acronyme basé sur le nom du fondateur de la firme, Pierre-Joseph Grégoire.
La petite triple berline, quant à elle, peut, je répète peut, faire référence à une magnifique version miniature (échelle 1:5) d’une vraie automobile basée sur une Grégoire 14/24 HP de 1912. Cette machine luxueuse et unique, capable de transporter pas moins de 6 personnes, avait été commandée par un prince russe. Elle aurait peut-être attiré plus d’attention que n’importe quel autre véhicule exposé au XIIIme Salon de l’Automobile, du Cycle et des Sports. Oui, la grande, pas le modèle. En tout cas, elle a certainement attiré l’attention du susmentionné Fallières.
Croiriez-vous que ce véhicule devient par la suite la propriété de la tsarine Aleksandra Feodorovna « Alix » Romanova, née princesse Alix Viktoria Helene Luise Beatrix de la maison Hessen und bei Rhein, l’épouse du tsar Nikolaï II, né Nikolaï Aleksandrovitch « Nicky » Romanov?
L’expression Arts et Métiers, enfin, fait référence au Musée des arts et métiers, le plus ancien musée des sciences et de la technologie de la planète Terre et une composante du Conservatoire national des arts et métiers, un établissement d’enseignement supérieur français renommé spécialisé en éducation scientifique et technologique et dans la diffusion de ces connaissances. Le musée vaut bien la visite, faites-moi confiance, mais revenons à notre histoire.
Et oui, je sais, le nombre de mots de mes gloses est près de 5.5 fois celui du texte qui les a créées. Êtes-vous vraiment surpris(e)? Cur uno verbo utimur si quinque et dimidium verba faciunt tam bene officium? N’est-ce pas là la devise des conservateurs de musées du monde entier – et la bête noire des planificatrices et planificateurs d’expositions? (Bonjour EG, EP, VW, etc.!) Désolé, désolé. Je digresse et...
Vous pouvez traduire cette phrase latine dans vos temps libres. Vous avez du texte à lire, n’est-ce pas? Il pourrait y avoir un test.
Et c’est ici que nous rencontrons notre princier conducteur automobile, le prince Olav de la maison Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, héritier du trône de Norvège mais né Alexander Edward Christian Frederik de la maison Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, prince de Danemark.
À un moment donné à la fin de 1912, l’épouse du roi Edward VII, la reine Alexandra, née princesse Alexandra Caroline Marie Charlotte Louise Julia « Alix » de la maison Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, entend parler de la Cadillac miniature fabriquée à la demande du susmentionné Bennett.
Votre humble serviteur a le sentiment que l’épouse royale entend parler de l’automobile lilliputienne dès novembre 1912, lors de sa participation au Olympia Motor Show.
Pour une raison ou une autre, la reine Alexandra pense que ce véhicule ferait un excellent cadeau de Noël pour un de ses petits-fils, le prince Olav.
Il convient de noter que des articles de presse contemporains notent que le prince Olav est le petit-fils préféré de la reine Alexandra. Si c’est vrai, il faut se demander si les futurs rois Edward VIII et George VI, respectivement Edward Albert Christian George Andrew Patrick David et Albert Frederick Arthur George « Bertie » de la maison Saxe-Coburg and Gotha, savent qu’ils sont surclassés par un étranger dans les faveurs de leur grand-mère.
Une petite digression si je peux me permettre. Le co-géniteur du prince Olav, le prince Carl de Danemark, né Christian Frederik Carl Georg Valdemar Axel de la maison Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, change le nom de son fils de 2 ans en Olav le jour où il, oui, le prince Carl de Danemark, est couronné roi de Norvège, sous le nom de Haakon VII, en juin 1906.
Olav, comme nous le savons toutes et tous les deux, est un bon nom norvégien, tout comme Haakon en fait.
Il est intéressant de voir comment certains monarques changent leurs prénoms pour s’adapter à une situation changeante. De fait, des monarques ont su changer leur nom de famille. Les Windsor sont un bon exemple. Avant juillet 1917, leur nom de famille était Saxe-Coburg and Gotha. Confronté à la flambée de germanophobie toujours croissante qui sévit au Royaume-Uni depuis le début de la Première Guerre mondiale, le gouvernement britannique pense qu’il serait peut-être bon de balayer sous le tapis l’ascendance germanique de la famille royale britannique.
Et oui, le co-géniteur des futurs rois Edward VIII et George VI, Edward VII, est né Albert Edward « Bertie » de la maison Saxe-Coburg and Gotha, et…
Le nom de maison du roi Haakon VII vous dit-il quelque chose, ami(e) lectrice ou lecteur royaliste? Eh bien, il devrait. Vous connaissez le prince Philip, né Philippos de Grèce et de Danemark de la maison Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg, un époux royal mentionné dans des numéros de janvier 2021, mars 2023 et mai de notre incroyaaable blogue / bulletin / machin, n’est-ce pas?
Et oui, il y a effectivement beaucoup de Schleswig, Holstein, Sonderburg et Glücksburg dans cette édition de notre stupéfiant blogue / bulletin / machin. Que voulez-vous, c’est comme ça. Mais revenons à notre Cadillac.
Étant donné que la Cadillac miniature doit participer au XIIIme Salon de l’Automobile, du Cycle et des Sports, la reine Alexandra doit attendre son heure. De fait, au moment où ce salon de l’automobile, du cycle et des sports touche à sa fin, quelques individus indiquent leur volonté d’ensiler le volume de foin nécessaire pour acquérir l’automobile lilliputienne. La position de tête de l’épouse royale signifie toutefois qu’elle remporte le gros lot. Incidemment, la bébé Cadillac aurait appauvri la reine Alexandra d’une somme comparable au coût d’une automobile pleine grandeur. Si votre humble serviteur peut s’exprimer ainsi, c’est un sacré cadeau de Noël. Ça doit être sympa d’avoir du pognon.
Et oui, des quelques-uns doivent apparemment se démener pour déplacer la Cadillac miniature de Paris au domaine royal de Sandringham, Angleterre, à temps pour Noël.
Pour ne pas gêner ces quelques-uns, ces personnes méconnues sans qui les puissants de ce monde auraient péri, périraient et périront, pourquoi ne pas attendre la semaine prochaine pour découvrir la suite?
Et voici le test : Qu’est-ce qu’un aéroplane?
Réponse 1 – Vrai
Réponse 2 – Faux
Réponse 3 – Les deux réponses ci-dessus
Carpe diem! Que dis-je? Carpe decennium! Carpe centuria!