Tenez-bien votre pelle, il est temps de déblayer la neige!, Partie 2
Salutations, ami(e) lectrice ou lecteur. Sommes-nous prêt(e)s pour davantage d’histoires époustouflantes sur le déneigement à réaction? Pourquoi ce regard perplexe? Ne savez-vous pas que, jusqu’à récemment, si ce n’est pas encore le cas, certaines organisations sur le sol nord-américain et / ou européen utilisaient encore ces dispositifs assourdissants?
New York Central Railroad Company, par exemple, met en service son premier véhicule de ce type en 1960-1961. Le moteur à réaction General Electric J47 de ce concept maison provient d’un bombardier lourd à long rayon d’action Convair B-36 Peacemaker mis au rancart peu de temps auparavant par la United States Air Force (USAF). Cette souffleuse à neige s’avère capable de faire en quelques heures ce que des chasse-neige conventionnels et des hommes avec des pelles prennent des jours à accomplir. Cependant, comme toutes les machines de ce type, il faut l’utiliser avec précaution, car tout objet non attaché par terre, des petits morceaux de vieilles traverses aux pointes d’acier, est envoyé en l’air. Incidemment, le J47 est le moteur monté sur la plupart des chasseurs à réaction North American F-86 Sabre, un type d’aéronef mentionné dans la partie 1 de cet article. Le monde est petit, n’est-ce pas?
D’autre part, New York City Transit Authority a apparemment encore 2 ou 3 souffleuses à neige à réaction. Initialement équipées de moteurs issus des bombardiers lourds à long rayon d’action Boeing B-52 Stratofortress de la USAF, ces machines ferroviaires géantes reçoivent des moteurs plus modernes et économes en carburant ces dernières années. Ces véhicules peuvent, je répète peuvent, être des Portec RMC Hurricane Jet Snow Blower. Ces impressionnantes machines ferroviaires peuvent avaler jusqu’à 3 400 litres (750 gallons impériaux / 900 gallons américains) de carburant en une seule sortie. Et oui, c’est beaucoup d’argent. Initialement une société américaine indépendante portant le nom de Railway Maintenance Corporation, la division Portec RMC de Portec Incorporated, elle-même une filiale de Fairmont Tamper Corporation, apparemment produit plusieurs Hurricanes ainsi qu’un ou plusieurs exemples d’un modèle similaire connu sous le nom de Typhoon. À Boston, Massachusetts, Massachusetts Bay Transportation Authority peut compter sur la puissance d’une Hurricane Jet Snow Blower affectueusement surnommée « Snowzilla. »
Et oui, il y avait / a au moins six souffleuses / fondeuses à neige à réaction au Canada. Ces méchantes machines étaient / sont la propriété de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et de Canadian Pacific Railway Company. Cette dernière peut introduire la première souffleuses à neige à réaction canadienne dès 1951. La Canadian Pacific Railway utilise / utilisait deux souffleuses à neige ESSCO Sno / Snow Jet acquises en 1997, dans l’est et l’ouest du Canada, de même qu’un véhicule non identifié, également dans l’ouest du pays. La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, quant à elle, utilise / utilisait au moins trois souffleuses à neige à réaction.
Si votre humble serviteur peut oser se permettre, et je me rends compte que je marche sur les pieds d’une collègue, ne serait-ce pas formidable si le Musée des sciences et de la technologie du Canada, à Ottawa, Ontario, réussissait à acquérir une des ces machine à une date ultérieure? Je paierais une belle somme pour entendre, ressentir, sentir et voir cette souffleuse à neige à réaction en action sur le terrain de cette institution nationale. Pas question d’y toucher, bien sûr. Nous ne voudrions pas endommager cet héritage inestimable.
Cette pensée nous amène à un autre sujet. En général, les souffleuses à neige à réaction sont équipées de moteurs sortis de l’usine il y a quelques décennies. Maintenir ce que l’on pourrait décrire comme des pièces de musée peut prendre beaucoup de temps. Compte tenu de cela, que réserve l’avenir aux souffleuses à neige à réaction de ce monde? La planète Terre serait un endroit passablement moins intéressant sans elles. Compte tenu de cela, encore, allez-vous me rejoindre dans la création d’une Société pour la protection d’ahurissantes machines (SPAM)? Veuillez ne pas toutes et tous crier en même temps.
L’auteur de ces lignes souhaite remercier toutes les personnes qui ont envoyé des informations. Toute erreur contenue dans cet article est la mienne, pas la leur.