Vous souvenez-vous de Joan Trefethen? Moi si, moi si!, Partie 2

27 nov. 2017

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Par : Rénald Fortier

Ingenium - Musées des sciences et de l’innovation du Canada

Thomas R. Trefethen et son hydravion à coque monoplace. John Murray, “Trefethen’s Fantastic Machines.” Sport Aviation, mars 1971, 33.

Salutations, ami(e) lectrice ou lecteur. Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour examiner la seconde partie imprévue de cet article. Nous restons avec la famille Trefethen mais nous concentrons sur un autre de ses membres, Thomas R. « Tom » Trefethen. Ce que nous voyons dans la photo ci-dessus, c’est l’hydravion à coque monoplace que cet adolescent assemble à la fin des années 1960 ou au début des années 1970 sur le patio de la maison familiale. L’élément principal de cette machine apparemment sans nom est l’un des deux flotteurs que son père utilise pour créer le Trefethen Airboat, un véhicule rapide triplace achevé vers 1968 pour être utilisé sur la rivière Sacramento. Soit dit en passant, il semble que Trefethen père ait divorcé de sa femme, Joan Trefethen, et s’est remariée.

Suivant les traces de son père, le jeune Trefethen utilise des composants d’autres aéronefs, un ou deux planeurs dans ce cas, pour créer sa propre machine volante. Il prévoit installer un petit moteur à piston pour tester sa création. Son but ultime, cependant, est de mettre la main sur le petit moteur à réaction d’un drone cible. Votre humble serviteur ne sait pas si notre jeune ami a réellement pris son envol.

Musicien depuis son adolescence, le jeune Trefethen devient un ingénieur aux enregistrements respecté. Trois albums sur lesquels il travaille en 1975-76 sont mis en candidature par la National Academy of Recording Arts and Sciences, l’actuelle Recording Academy. Aucun d’entre eux ne gagne un Grammy, le nom communément donné à ces prix. En 1980, Trefethen lance un album contenant des chansons de son cru qu’il a enregistré lui-même. Désireux d’aider un jeune artiste, le géant britannique du rock Alan Parsons fait une apparition sur Am I Stupid or Am I Great? It's All Mom's Fault. Malheureusement, l’album se vend mal. Il convient de noter que la photo de couverture montre Trefethen et sa jeune sœur, Tina Trefethen, assis sur un moteur à réaction.

Délaissant progressivement de l’industrie de la musique, Trefethen demeure intéressé par la conception d’aéronef. En 1979, il commencé à développer un avion monoplace à faible coût entièrement fait de composites pour le marché des constructeurs amateurs. Un prototype du Vision POC (Proof of Concept) est pour ainsi prêt à voler au début de 1986. Cette machine des plus originales ne semble pas dépasser le stade de prototype. Elle peut fort bien ne pas avoir volé.

Trefethen gagné une certaine notoriété au début des années 2000 quand une lettre écrite par sa sœur, une pilote respectée, est publiée dans le numéro de juin / juillet 2003 d'Air & Space Magazine, le très populaire magazine publié par le National Air and Space Museum of Washington, District de Columbia, connu mondialement. Ces commentaires viennent à la suite d’un article sur le projet North American Eagle d’une équipe américaine (et canadienne?) travaillant sur un véhicule supersonique de record de vitesse terrestre basé sur un chasseur à réaction Lockheed F-104 Starfighter. Tina Trefethen souligne que son frère a proposé une idée similaire en 1969. Au début des années 1990, le frère et la sœur aident le pilote de course d’automobile professionnel Craig Breedlove à développer un véhicule supersonique de record de vitesse terrestre, le Spirit, rebaptisé par la suite Spirit of America – Formula Shell LSRV (LSRV signifiant Land Speed Record Vehicle). Ce véhicule subit deux accidents en 1996 et 1997. Il n’est jamais vraiment un concurrent.

Que dire du projet North American Eagle, vous demandez-vous? Et bien, lectrice ou lecteur enthousiaste, ce véhicule roule pour la première fois en mars 2006. On pourrait dire qu’il n’est pas un concurrent non plus.

Et c’est tout pour aujourd’hui. Et oui, le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada a un Starfighter dans sa collection. Cette machine fabriquée aux États-Unis est utilisée, en décembre 1967, pour établir un record d’altitude canadien (environ 30 510 mètres / environ 100 110 pieds) qui résiste à l’épreuve du temps. Et oui de nouveau, Canadair Limited de Cartierville, Québec, produit un certain nombre de CF-104 Starfighter au cours des années 1960. Cela étant dit (tapé?), nous ne parlerons pas de cela maintenant - et aucun grincement de dents ou déchirure de vêtements ne me fera changer d’avis. Désolé, mais c’est vraiment tout pour aujourd’hui.

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« Freedom of Worship, » une des publicités publiées par Canadair Limited de Montréal, Québec, dans le cadre de sa campagne publicitaire Défendons ce bien précieux / Digne de défense de 1954. Anon, « Canadair Limited. » The Vancouver Province, 5 janvier 1954, 5.

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Une des publicités publiées par Canadair Limited de Montréal, Québec, dans le cadre de sa campagne publicitaire Défendons ce bien précieux / Digne de défense de 1954. Anon, « Canadair Limited. » Toronto Daily Star, 6 octobre 1954, 4.

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La brochure richement illustrée Through Foreign Lands with ‘Sunny Jim’ de William Wallace Denslow. https://wwdenslow.blogspot.com/ via Wikipedia.

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Publicité typique publiée par Force Food Company mettant en vedette Sunny Jim et, dans ce cas-ci, son épouse. Anon., « Force Food Company. » St. Louis Globe-Democrat, 23 septembre 1902, 3.

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Le kiosque de Force Food Company de Hamilton, Ontario, à l’édition de 1904 de la Central Canada Exhibition, Ottawa, Ontario. Anon., « The Central Canada Exhibition at Ottawa. » The Canadian Grocer, 30 septembre 1904, 61.

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L’arrivée du sous-marin Hr.Ms. K XVIII de la Koninklijke Marine à sa base des Indes orientales néerlandaises, juillet 1935. Koninklijke Marine, via Wikipédia.

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Le sous-marin USS S-21 de la United States Navy, Panama Canal Zone, vers 1927. Bill Faulk, via Wikipedia.

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Le géophysicien néerlandais Felix Andries Vening Meinesz, à droite, avec l’équipage du sous-marin USS S-21 de la United States Navy lors de son expédition gravimétrique de 1928. Anon., « La détermination de la gravité en mer. » Sciences et Voyages, 26 septembre 1929, 3.

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Un bloc de photographies montrant quelques-unes des personnes impliquées dans le bombardement des bélugas de l’estuaire et du golfe du fleuve Saint-Laurent. Anon., « La chasse aux marsouins [sic]. » Le Devoir, 15 août 1929, 6.

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Un banc de bélugas typique, Baie d’Hudson près de Churchill, Manitoba, juillet 1999. Ansgar Walk, via Wikipédia.

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Le béluga, un diable blanc, en anglais white devil, pour de nombreux pêcheurs de l’estuaire et du golfe du fleuve Saint-Laurent. Marshall D. Yarrow. « The White Devils of Anticosti. » The Toronto Star Weekly, 24 novembre 1928, 11.

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Le médecin / pilote franco-canadien Louis Cuisinier et une des bombes aériennes artisanales d’environ 45 kilogrammes (environ 100 livres) avec lesquelles il espère tuer des bélugas. Anon., « La bombe qui tuera le marsouin. » La Presse, 5 août 1929, 11.

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La torpédo de la Société anonyme des automobiles électriques Kriéger, Concours des véhicules électriques, Paris, France. Charles Dantin, « Automobiles – Les Essais contrôlés de véhicules à traction électrique à accumulateurs (octobre 1924). » Le Génie civil, 27 décembre 1924, 589.

« Jamais le pétrole ne tuera l’électricité, surtout si celle-ci est défendue par un Kriéger. » Louis Antoine Jules Tony Kriéger et ses automobiles électriques, dont certains des premiers véhicules hybrides de la planète Terre, partie 4

Le kiosque de la Compagnie parisienne des voitures électriques à l’Exposition internationale de l’automobile, du cycle et des sports, Paris, France. Louis Antoine Jules Tony Kriéger se trouve à son entrée. Anon., « Le Salon de l’automobile. » Le Monde illustré, 19 décembre 1903, 551.

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Louis Antoine Jules Tony Kriéger, à gauche, au volant d’une Électrolette quelques instants avant le début de son périple entre Paris et Chatellerault, France. Georges Prade est à ses côtés. Georges Prade, « Les records électriques. » La Vie au Grand Air, 27 octobre 1901, 638.

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Un véhicule hybride typique de la Compagnie parisienne des voitures électriques de Paris, France. Lucien Fournier, « La voiture mixte Kriéger. » La Locomotion automobile, 7 juillet 1904, 422.

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Quelques mûroises mûres et moins mûres. Pajaro Valley Nursery, The Loganberry (Lieu inconnu : éditeur inconnu, vers 1895). Non paginée.

« En conserve, elle est excellente, étant splendide pour les tartes » – La saga rampante et florissante d’un léger mystère horticole du début du 20ème siècle, la mûre de Logan, partie 2

Quelques mûroises mûres prêtes à être cueillies. Albert Maumené, « La Logan-Berry – Hybride de ronce et de framboisier. » La Nature, 30 juillet 1904, 141.

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Fred Magee. Anon., « Who’s Who in the Fishing World – Hon. Fred Magee. » The Canadian Fisherman, décembre 1920, 263.

C’était en effet une diable de marque : Fred Magee, Fred Magee Limited de Port Elgin, Nouveau-Brunswick, et leurs produits de marque Mephisto – sans oublier quelques mots sur l’industrie canadienne du homard, partie 2

Une publicité typique pour le homard de marque Mephisto de Fred Magee Limited de Port Elgin, Nouveau-Brunswick. Anon., « Fred Magee Limited. » Le Prix courant, 4 juin 1909, 11.

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La météorite de Bendegó en montre au Museu Nacional, Rio de Janeiro, Brésil, février 2011. Wikipédia.

« Une pierre tombée de la Lune… ou d’ailleurs » – La météorite de Bendegó, partie 2

La météorite de Bendegó en cours de transport, rive de la rivière Jacurici, province de Bahia, empire du Brésil, 1888. Stanislas Meunier, « La météorite de Bendego. » La Nature, 22 juin 1889, 49.

« Une pierre tombée de la Lune… ou d’ailleurs » – La météorite de Bendegó, partie 1

Un membre du personnel de l’Institut de recherche aérospatiale effectuant une inspection sur un Shuttle Remote Manipulator System, ou Canadarm, vers 2000. Conseil national de recherches Canada.

« On ne voit bien qu’avec le DAIS, l’essentiel est invisible pour les yeux » – Un regard respectueux sur une grande invention aérospatiale canadienne, l’équipement d’inspection non destructif Diffracto DAIS, et un peu plus, partie 2

$Un technicien effectuant la première détection de corrosion, sur une cellule d’essai de type Boeing Modèle 727, à l’aide d’un équipement d’essai non destructif Diffracto DAIS-500, 1992. Conseil national de recherches Canada.$