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L’économie canadienne et la Deuxième Guerre mondiale

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3 m
8 nov. 2018
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Agriculture
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Affaires et économie
Défense
Médias
Article
Profile picture for user Kristy von Moos
Par : Kristy von Moos
Ingenium - Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Document de guerre - CNSS Bateaux d'entreposage, Parc Banff
Crédit photo
Ingenium, X-14471
Document de guerre - CNSS Bateaux d'entreposage, Montréal, août 1942, Parc Banff

La Deuxième Guerre mondiale a eu sur l’économie canadienne une influence considérable. Les années 1930 avaient été dominées par la Crise, qui avait jeté des milliers de Canadiens au chômage et complètement dévasté l’économie. L’entrée en guerre des pays européens a donné à l’économie canadienne alors stagnante un essor inégalé dans toute son histoire. Entre 1939 et 1945, le produit national brut (PNB) a plus que doublé.

Un ouvrier canadien inspecte une bombe qui doit être utilisée par les Britanniques
Crédit photo
Ingenium, X-14719

Document de guerre — Un ouvrier canadien inspecte une bombe qui doit être utilisée par les Britanniques; 1942.

Le blé des Prairies, le bois de Colombie-Britannique, du Nord de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick et les minéraux de diverses parties du Canada ont commencé à être acheminés jusqu’aux ports de la côte Est, où ils étaient embarqués pour l’Angleterre.

Comme l’Angleterre avait aussi désespérément besoin de produits manufacturés, le Canada a rapidement augmenté sa production et le nombre de ses installations dans ce secteur. De nombreuses usines existantes ont été rééquipées pour produire de l’équipement militaire et des munitions, tandis que d’autres ont été construites de toutes pièces, à toute vitesse. Pour contribuer à l’effort de guerre, le Canada a fondé au total 28 sociétés de la Couronne spécialisées dans la fabrication d’armes, de munitions et de produits chimiques.

Le gouvernement canadien, soutenu par les entreprises et les industries du secteur privé, a joué un rôle de premier plan dans la coordination et la mobilisation des ressources et des industries pendant la guerre. En 1940, lorsque la toute nouvelle Commission des approvisionnements de guerre a été absorbée par un ministère encore plus nouveau, le ministère des Munitions et des Approvisionnements (sous la direction de Clarence D. Howe), les profits et la productivité de l’économie canadienne ont augmenté de manière spectaculaire.

Expédition d’un aéronef; 1942.
Crédit photo
Ingenium, X-14554

Document de guerre — Expédition d’un aéronef; 1942.

L’aviation

Pendant la guerre, 116 000 travailleurs canadiens, dont au moins 30 000 femmes, ont produit plus de 16 400 aéronefs. Les avionneurs canadiens construisaient principalement de petits avions d’entraînement et de combat, mais ils ont aussi fabriqué quelques gros avions plus complexes, comme l’hydravion à coque Catalina. La Victory Aircraft, une société de la Couronne de Malton, en Ontario, a produit 450 bombardiers Lancaster, l’aéronef le plus gros et le plus complexe construit au Canada pendant la guerre. La plupart des aéronefs fabriqués au Canada pendant cette période étaient de conception étrangère.

Un navire militaire subit une ultime inspection dans la cale sèche de Prince Rupert (Colombie-Britannique) avant sa sortie d’essai
Crédit photo
Ingenium, X-13445

Document de guerre — Un navire militaire subit une ultime inspection dans la cale sèche de Prince Rupert (Colombie-Britannique) avant sa sortie d’essai; 1942. 

La construction navale

L’industrie canadienne de la construction navale a produit 410 navires marchands et 206 corvettes (principal navire anti-sous-marin et d’escorte de convoi de la Marine), ainsi que des frégates, des dragueurs de mines, des engins de débarquement, des bateaux patrouilleurs et des bateaux patrouilleurs motorisés. Quatre destroyers de classe Tribal (faisant près de 120 m de longueur), lourdement armés et capables d’atteindre une vitesse de 36 nœuds, ont été construits à Halifax, mais leur construction n’a été terminée qu’après la guerre. Malgré cela, la production des destroyers de classe Tribal illustre tout le chemin qu’avait parcouru l’industrie canadienne de la construction navale depuis 1939.

Des mineurs déversent le contenu d’un wagon de sel gemme dans une benne, qui le transportera jusqu’à la surface où il sera broyé; mine de sel de Malagash (Nouvelle-Écosse), 1944.
Crédit photo
Ingenium, X-17962

Des mineurs déversent le contenu d’un wagon de sel gemme dans une benne, qui le transportera jusqu’à la surface où il sera broyé; mine de sel de Malagash (Nouvelle-Écosse), 1944.

La production de ressources naturelles

En plus du secteur manufacturier, la croissance de la demande et de la production de ressources naturelles a été exponentielle. Pendant la guerre, le secteur minier a fourni aux Alliés 40 % de l’aluminium (crucial pour la production d’aéronefs), 75 % du nickel, 75 % de l’amiante, 20 % du zinc, 15 % du plomb et 12 % du cuivre. Parmi les Alliés, le Canada était le seul à posséder de l’uranium, composante clé de la production des bombes atomiques. Pendant la durée de la guerre, le Canada a produit au total pour 5,8 milliards de dollars de matériel à partir de ses ressources naturelles.

Assemblage des volets de capot dans les ateliers de Lignes aériennes Trans-Canada, à Winnipeg. De nombreuses femmes ont travaillé pour cette société pendant la Seconde Guerre mondiale à Winnipeg (Manitoba) au Canada; 1943.
Crédit photo
ingenium, X-16282

Assemblage des volets de capot dans les ateliers de Lignes aériennes Trans-Canada, à Winnipeg. De nombreuses femmes ont travaillé pour cette société pendant la Seconde Guerre mondiale à Winnipeg (Manitoba) au Canada; 1943.

Pour les travailleurs canadiens, la guerre a mis fin à la période de vaches maigres des années 1930 et ouvert la voie à la prospérité d’après-guerre. Le chômage a pratiquement disparu (le taux de chômage au Canada tombant de 11,4 % en 1939 à 1,4 % en 1944), des hausses de salaire ont été consenties aux travailleurs et, dans de nombreuses familles, plusieurs personnes travaillaient et contribuaient au revenu familial. La guerre a aussi permis l’entrée en grand nombre des femmes sur le marché du travail dans des emplois jusqu’alors inaccessibles et à un salaire pratiquement équivalent à celui des ouvriers masculins (chose rarissime auparavant).

Pendant la guerre, l’industrie canadienne a produit pour plus de 9,5 milliards de dollars de matériel (l’équivalent d’environ 100 milliards de dollars d’aujourd’hui). Bien que cet effort représente moins de 10 % de la production de guerre des Alliés, il s’agissait d’une contribution substantielle pour un pays de 11,5 millions d’habitants.

Ce texte a été adapté à partir du site Web Histoires en images, développé par le Musée des sciences et de la technologie du Canada en 2006.

Un train céréalier de l’Ouest canadien croise un troupeau de bovins en chemin vers la tête des Grands Lacs; 1939.
Crédit photo
Ingenium, X-09396

Document de guerre — Un train céréalier de l’Ouest canadien croise un troupeau de bovins en chemin vers la tête des Grands Lacs; 1939.

« Rushmore Heights » : l’un des lotissements de Wartime Housing Ltd. construit pour les ouvriers mariés du chantier naval et de la cale sèche de Prince Rupert (Colombie-Britannique); 1942
Crédit photo
Ingenium, X-13526

Document de guerre — « Rushmore Heights » : l’un des lotissements de Wartime Housing Ltd. construit pour les ouvriers mariés du chantier naval et de la cale sèche de Prince Rupert (Colombie-Britannique); 1942.

Travailleuses de guerre. Des étagères de casques d’acier de General Steel Wares, Toronto (Ontario); 1942.
Crédit photo
Ingenium, X-14703

Document de guerre — Des étagères de casques d’acier de General Steel Wares, Toronto (Ontario); 1942.

Une femme au travail en train de fabriquer des casques de soldat en acier chez General Steel Wares, Toronto, Ontario, 1942
Crédit photo
Ingenium, X-14702

Document de guerre – Une femme au travail en train de fabriquer des casques de soldat en acier chez General Steel Wares, Toronto (Ontario); 1942.

Chargement de marchandises à bord du SS Lady Hawkins amarré dans le port d’Halifax
Crédit photo
Ingeniums, X-09307

Chargement de marchandises à bord du SS Lady Hawkins amarré dans le port d’Halifax (Nouvelle-Écosse); 1939.

Des hommes trient des billes à l’usine Chandler, à Gaspé
Crédit photo
Ingenium, X-12528

Des hommes trient des billes à l’usine Chandler, à Gaspé (Québec); 1941.

Navire militaire récemment construit en cale sèche à Prince Rupert
Crédit photo
Ingenium, X-13443

Document de guerre — Navire militaire récemment construit en cale sèche à Prince Rupert (Colombie-Britannique); 1942.

Fabrication de pièces d’équipement naval dans les ateliers de C.V. Railways
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Ingenium, X-14664

Document de guerre — Fabrication de pièces d’équipement naval dans les ateliers de C.V. Railways; 1942. 

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Kristy von Moos
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Kristy von Moos est la Coordinatrice de le projet de gestion des actifs numériques à Ingenium. Kristy est titulaire d’un baccalauréat en histoire et philosophie de l’Université St Thomas, et d’une maîtrise en histoire publique de l’Université Carleton. Elle a travaillé au sein d’entreprises de médias culturels, de recherche et d’expositions virtuelles. Elle adore associer histoire, éducation et technologie. 

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Kristy von Moos
Ingenium - Musées des sciences et de l’innovation du Canada
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