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Hommage aux braves : William George Barker, le militaire canadien le plus décoré

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3 m
31 oct. 2019
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Défense
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Sciences sociales et culture
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Profile picture for user Connor Wilkie
Par : Connor Wilkie
Ingenium
Photo en noir et blanc de William George Barker dans un aéronef allemand, qui aurait été capturé durant l’une de ses dernières batailles. Vers 1919
Crédit photo
British Library
Photo prise en 1919 montrant William George Barker à bord d’un avion allemand qui aurait été capturé durant l’une de ses dernières batailles. L’appareil semble être recouvert d’un camouflage allemand unique en son genre appelé camouflage polygonal.

On attribue la destruction de 50 appareils ennemis à William George Barker, l’un des aviateurs canadiens les plus remarquables de tous les temps.

Tout au long de sa carrière militaire, M. Barker récolta un nombre impressionnant de décorations militaires, dont la Croix de Victoria.

Avant de s’enrôler dans l’armée pour participer à la Première Guerre mondiale, M. Barker menait une vie modeste à Dauphin, au Manitoba. Né le 3 novembre 1894, il grandit en travaillant à la ferme et à la scierie familiales. À cette époque, il faisait déjà preuve d’adresse au tir.

Jeune, il battait des adultes lors de concours locaux de chasse au dindon. Comme il devenait de plus en plus connu pour son habileté à manier le fusil, son grand-père Barker se mit à parier sur lui à la salle de quilles et au stand de tir.

Non seulement M. Barker savait manier une arme à feu, mais il était un bon élève, même s’il s’absentait de l’école pendant des semaines pour travailler à la ferme et à la scierie de son père. En 1912, il s’enrôla comme cavalier dans la Milice active non permanente au sein de l’unité 32nd Light Horse, commençant ainsi sa carrière militaire. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale deux ans plus tard amènerait M. Barker — et nombre de jeunes hommes comme lui — à entrer dans l’armée canadienne afin d’aller combattre outre-mer.

En 1914, M. Barker se porta volontaire afin d’intégrer le 1er Régiment du Bataillon canadien de fusiliers à cheval du deuxième contingent du Corps expéditionnaire canadien (CEC). Il ne tarda pas à se rendre en Angleterre, puis à atteindre les tranchées près du saillant d’Ypres, en France, où il participera à la guerre des tranchées. En 1916, soit un peu plus d’un an après s’être porté volontaire auprès du CEC, M. Barker demanda à être muté de l’infanterie au Royal Flying Corps (RFC).

Portrait en pied de William George Barker dédicacé dans le coin inférieur droit de la photo.

Photo dédicacée de William George Barker, prise en juillet 1918.

Dans les airs

Au printemps de 1916, M. Barker eut enfin l’occasion de déployer son adresse au tir dans les airs. Dans les mois qui suivirent, alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, il développa ses aptitudes au combat aérien durant son cours de pilotage avec le RFC. Le 7 avril 1916, il fut affecté au 4e Escadron à titre d’observateur et exécuta sa première mission à la fin du printemps avant d’être muté au 15e Escadron. Il s’y qualifia officiellement comme observateur, puis comme observateur principal, et il obtint son brevet de pilote en février 1917. Il retourna ensuite au 15e Escadron afin de piloter un aéronef d’observation.

M. Barker assuma de nombreuses fonctions intéressantes au sein du RFC. Le jour de Noël 1917, il exécuta avec deux autres pilotes une mission non autorisée derrière les lignes ennemies, durant laquelle ils attaquèrent une base aérienne du camp adverse. En juillet 1918, il fut promu major et reçut le commandement du 139e Escadron. Le mois suivant, il prit part comme pilote à une mission particulièrement intéressante; il survola l’Italie en compagnie d’un espion italien afin de mener des opérations de reconnaissance et de sabotage. Fait intéressant à noter, Barker aurait piloté le même avion de chasse Sopwith Camel d’octobre 1917 à septembre 1918 et remporté 46 de ses 50 victoires à bord de ce même appareil, contribuant ainsi à faire du Camel l’avion militaire britannique qui totalise le plus grand nombre de victoires aériennes.

En octobre 1918, M. Barker déclencha une série d’événements qui culminèrent avec la célèbre bataille qui lui valut la Croix de Victoria. À son retour en Angleterre depuis l’Italie, il assuma le commandement d’une école de combat aérien. Peut-être par manque d’intérêt pour cette fonction, M. Barker persuada le commandement de l’Aviation royale du Canada de lui permettre de retourner en France dans le cadre d’une mission de dix jours pour se renseigner sur les tactiques de l’ennemi. Une fois l’autorisation accordée, on lui fournit un Sopwith Snipe, qui était alors un tout nouvel avion de chasse, et il rejoignit le 201e Escadron. À la fin de ces dix jours, M. Barker devait retourner en Angleterre.

Un combat aérien extraordinaire

C’est le 27 octobre 1918, dernier jour de sa mission, que M. Barker s’engagea dans un combat aérien spectaculaire. Au hasard d’un vol en solo, M. Barker aperçut un aéronef de surveillance ennemi. Après avoir abattu celui-ci, il fut blessé à la cuisse droite par une balle tirée par un Fokker qui s’était approché furtivement de lui. Peu après avoir abattu ce Fokker, M. Barker se trouva encerclé par une imposante formation d’avions ennemis. Il réussit à descendre deux de ses agresseurs, mais il fut bientôt assailli de toutes parts par des ennemis. Après avoir perdu la maîtrise de son avion et s’être fait fracasser le coude gauche et tirer sur la cuisse gauche, M. Barker perdit connaissance. Il revint toutefois rapidement à lui et poursuivit le combat. Toujours dans les airs et la cible d’attaques renouvelées, il poursuivit son chemin, mais il s’évanouit une nouvelle fois. Il reprit connaissance dans les airs et parvint à se retirer du combat, mais il se retrouva rapidement confronté à une autre formation de Fokker. M. Barker livra un nouveau combat avant de réussir à semer la formation et à rejoindre le territoire des Alliés, où il s’écrasa. Cet extrait d’un article publié dans la London Gazette du 30 novembre 1918 rend compte de la façon dont cet épisode a été relayé au grand public à l’époque.

« Au cours de ce combat, le major Barker a détruit quatre appareils ennemis (trois d’entre eux ont pris feu), portant ainsi à cinquante le nombre d’appareils inscrits à son tableau de chasse. Il s’agit d’un exemple remarquable de la bravoure exceptionnelle et de l’abnégation de soi dont ce très brave officier a fait preuve tout au long de sa brillante carrière. »

Durant cette bataille, M. Barker porta à 50 le total de ses victoires contre l’ennemi. Ce combat aérien spectaculaire lui valut la Croix de Victoria. Après la guerre, Barker reprit le service militaire de 1920 à 1924 au sein de l’Aviation canadienne.

Le 12 mars 1930, il perdit la vie dans un accident d’avion à l’aéroport de Rockcliffe, à proximité d’Ottawa, tout près de l’emplacement actuel du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada. En plus de la Croix de Victoria, M. Barker fut décoré deux fois de l’Ordre du service distingué et trois fois de la Croix militaire pour son service en temps de guerre.

En avril 2018, l’École d’études aérospatiales des Forces canadiennes a été renommée en l’honneur du major Barker, le héros de guerre le plus décoré du Commonwealth qui fit preuve d’un courage inébranlable dans l’adversité.

Photo en noir et blanc de William George Barker dans son uniforme de l’ARC, prise vers 1919.

William George Barker vêtu de son uniforme de l’ARC, vers 1919

Mots-clés
Remembrance Day, Victoria Cross, Musée de l'aviation et de l'espace du Canada
Auteur(s)
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Connor Wilkie

En tant qu’étudiant inscrit à un programme coopératif à Ingenium, Connor s’apprête à faire de la recherche et à rédiger une panoplie d’histoires au cours des prochaines semaines. Détenteur d’une formation en journalisme, Connor aime rester informé sur toute sorte de sujets, qu’il s’agisse des sciences et de la technologie ou des actualités quotidiennes. Lorsqu’il n’est pas occupé à écrire, Connor aime passer du temps à faire de la photo et des vidéos.  

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Connor Wilkie
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