Voilier Laser
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
C’est au cours d’une conversation téléphonique entre les Canadiens Bruce Kirby et Ian Bruce que l’idée du Laser est née.
« Et si on faisait un voilier transportable sur le toit d’une voiture? » Voilà l’idée qui a donné naissance au Laser, peut-être le plus populaire des dériveurs solitaires du monde. Bruce Kirby a répondu à cette question d’Ian Bruce en créant un bateau léger et portable, capable de séduire tant les marins de plaisance que ceux de compétition. Lancé en 1971, le Laser a permis à tout un chacun de goûter aux joies de la voile sans devoir faire partie d’un club nautique. Il est vif et maniable, capable de naviguer même à faible vent, et en cas de chavirage, un marin inexpérimenté peut facilement le redresser. Pour les marins plus aguerris, sa réactivité et sa vitesse en font un bateau parfait pour les compétitions. Le Laser est devenu si populaire que le Comité olympique lui a créé une catégorie d’épreuves – pour les hommes en 1996 et les femmes en 2008. Cependant, le Laser doit sa popularité durable aux milliers de marins de plaisance qui goûtent au pur bonheur de barrer en solitaire par une belle journée venteuse.
Le Laser s’appelait à l’origine le Weekender (plaisancier de fin de semaine). Bruce Kirby et Ian Bruce ont changé son nom après avoir reçu les commentaires d’un étudiant en génie passionné de voile. L’étudiant leur a suggéré de donner au bateau un nom technique et moderne.
Et d’Ian Bruce de répondre : « Vous voulez dire un nom comme Laser? »