Magnetron
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Le magnétron a aidé les Alliés durant la Deuxième Guerre mondiale.
Le magnétron a donné aux Alliés la supériorité radar durant la Deuxième Guerre mondiale. Le radar, que les chercheurs avaient mis au point avant la guerre, utilise des ondes radio pour détecter et traquer des objets comme des navires et des aéronefs. Il envoie des ondes radio dans l’atmosphère, puis lit les signaux qui rebondissent sur les objets. Ces signaux donnent à l’opérateur l’azimut et la distance de l’objet, et avec le temps, lui permettent d’en repérer la direction et la vitesse. Le magnétron génère des impulsions de haute puissance de micro-ondes qui donnent une résolution plus élevée et une meilleure directivité – et donc une distance plus précise – que les systèmes à ondes longues. Il a permis de réduire la taille du matériel, ce qui était particulièrement important pour les radars aéroportés. Le magnétron est une invention de Henry Boot et John Randall, de l’Université de Birmingham, en Angleterre, en 1940. La même année, la General Electric fabriquait cet exemplaire. Également en 1940, une mission technique britannique a conduit l’appareil en Amérique du Nord, le laissant au Canada après l’avoir utilisé pour persuader un gouvernement réticent de se joindre aux Alliés dans la recherche et la production de radars.
Le terme radar est un acronyme formé par l’expression RAdio Detection And Ranging qui signifie « détection et télémétrie par radioélectricité ».