Des élèves se plongent dans les sciences grâce à un nouveau programme de STIAM
Un tout nouveau programme pratique, conçu pour susciter une passion des sciences chez les élèves, célèbre un excellent départ.
Le programme de sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques (STIAM) au palier élémentaire a été lancé en octobre 2018. Pendant cinq journées consécutives, un groupe d’élèves de deuxième secondaire de l’école intermédiaire St. Patrick’s a visité le Musée des sciences et de la technologie du Canada à Ottawa. Les élèves, en tant que participants au programme, ont été mis au défi d’explorer de nouvelles façons de penser et de créer à l’aide de principes technologiques et scientifiques modernes.
Des recherches sont effectuées. Des idées sont générées. Les problèmes sont résolus.
« (Le but est) de créer une occasion pour les élèves de s’engager davantage en science. »
« (Le but est) de créer une occasion pour les élèves de s’engager davantage en science », dit Jonathan Jerome, qui coordonne le programme au nom d’Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada. Il ajoute qu’il adore voir ce que les élèves peuvent inventer lorsqu’on leur donne les bons outils et les bonnes occasions.
M. Jerome reçoit des conseils du ministère de l’Éducation au moment de choisir les écoles et les classes qui feront ces voyages scolaires d’une semaine. Depuis 2018, le programme STIAM au palier élémentaire s’est développé et a grandi. Jusqu’à maintenant, huit écoles ont participé au programme. Ce nombre aurait été plus élevé si ce n’avait été de la fermeture des écoles et des musées en raison de la COVID.
Lorsqu’il y repense, M. Jerome dit que ce qu’il a préféré de l’animation du programme est le temps passé avec les élèves.
L'un des meilleurs moments de la semaine est lorsque les élèves ont l'occasion de montrer leurs inventions aux visiteurs du musée
« C’est tellement amusant et toujours surprenant. Je commence la semaine en ne sachant pas à quoi m’attendre des élèves, explique M. Jerome. J’ai un peu d’information sur qui ils sont et ce qui les intéresse. C’est vraiment stimulant de les observer. Une fois qu’ils s’entendent sur un sujet et commencent à dessiner, à planifier et à s’emballer, c’est génial de les voir surmonter des défis et résoudre des problèmes. »
« J’adore ce programme et j’ai vraiment aimé la façon d’enseigner de Jonathan Jerome. Il est ouvert aux idées, et dirige les élèves en les mettant au défi », affirme M. Graitson.
Au Musée, les élèves ont la permission d’utiliser, et sont encouragés à le faire, des outils qu’ils ne sont pas habitués d’avoir à leur disposition, comme un découpeur au laser. Giovanni Giorgio, Giulia Salvin et Jonny Guercio, tous des élèves de première secondaire de l’école intermédiaire catholique Frank Ryan, ont eu la chance de participer au programme avec leur enseignante de science et de religion, Janette Perron.
« Personnellement, j’aime les sciences et c’est amusant, a dit la jeune Giulia. Parfois, en classe, on expérimente et tout, et c’est éducatif en même temps. »
Tout au long de la semaine, les élèves doivent développer leurs compétences en travaillant sur un projet final. En groupes de trois ou quatre, selon la taille de la classe, les élèves créent le prototype d’un objet qui pourrait servir à l’ensemble de la société.
Au Musée, les élèves ont la permission d’utiliser, et sont encouragés à le faire, des outils qu’ils ne sont pas habitués d’avoir à leur disposition
Giorgio et Guercio étaient ensemble et ont décidé d’inventer quelque chose à l’aide de la technologie. Au lieu de créer un objet physique, ils ont choisi d’élaborer une application qui permettrait de faire le suivi des déchets que jettent les gens. L’utilisateur pourrait recevoir de l’argent, selon la quantité — importante ou non — de déchets jetés.
« Par exemple, pour chaque boîte d’aliments en conserve, dépendant de la grosseur, vous recevriez environ 10 cents. Si elle est plus grosse, ce serait environ 25 ou 30 cents », explique Giorgio.
Le groupe de Giulia a créé un appareil qui se relierait un portable ou autre dispositif à un vélo. Pour charger l’appareil, il faut pédaler. Ainsi, on encourage l’activité physique, car la plupart des gens dépendent de la technologie au quotidien. Elle a également trouvé le moyen d’utiliser une lumière pour évaluer si la personne qui pédale suffisamment fort.
À la fin de la semaine, les élèves ont eu la chance de présenter leur projet aux visiteurs du Musée et de parler de leur création.
Cinq étudiants présentent leurs étonnantes inventions à une foule.
« Ils [les organisateurs du programme] ont rendu les activités amusantes parce que nous étions toujours occupés, mais aussi parce que nous avons pu aller dehors ou visiter le Musée. Je pense que la plupart des gens ont aimé voir le Musée aussi », dit Guercio.
En raison de la fermeture soudaine des écoles et des musées en mars 2020, le programme STIAM au palier élémentaire a dû suspendre ses activités. Les employés évaluent actuellement comment ils pourront relancer le programme à l’avenir, à l’aide d’un format qui protégera la santé et la sécurité de toutes les personnes participantes.
Pour plus d’information, visitez le programme STIAM au palier élémentaire .
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Les inventions de nombreux élèves sont géniales et celle-ci ne fait pas exception. La conception et la présentation sont exactement ce que les élèves sont en mesure de faire lorsque les circonstances sont favorables et le programme STIAM au palier élémentaire vise à faire ressortir cette capacité chez chacun des élèves qui assistent à ses activités.