NCSM Bras d’or : imaginer un navire de guerre plus rapide
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Bras d’or fut conçu par la Marine royale canadienne (MRC) pour mettre à l’essai la technologie de combat anti-sous-marin sur un hydroptère de haute mer. Navire ultra-rapide, il pouvait naviguer de la façon traditionnelle, la coque dans l’eau, ou sur ses ailes portantes, la coque complètement sortie de l’eau, à des vitesses pouvant atteindre 60 nœuds (110 kilomètres à l’heure).
Le projet d’hydroptère de la MRC trouve ses origines dans les idées novatrices d’Alexander Graham Bell, qui a conçu et mis à l’essai un hydroptère en 1919 sur le lac Bras d’Or, dans l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.
L’essai du navire grandeur nature, conçu et construit au Canada, a débuté en 1968 et a démontré la faisabilité de son concept très novateur. Le programme fut cependant annulé en 1971 en raison de ses coûts élevés et des nouvelles priorités en matière de défense. Ce modèle réduit du Bras d’Or devait être utilisé dans un réservoir d’essai pour évaluer la conception du navire et sa performance.