Elizabeth Pattey – Micrométéorologie agricole
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Elizabeth Pattey (Ph.D.) dirige le laboratoire de micrométéorologie au Centre de recherche et de développement d’Ottawa d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Elle se spécialise dans la mise au point et l’amélioration des méthodes de mesure des flux de gaz présents à l’état de trace, la validation de modèles fondés sur les processus et les applications de télédétection. Ses travaux de recherche visent à améliorer la performance environnementale de l’agriculture à l’échelle du pays, en appui à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et à la Loi canadienne sur la qualité de l’air.
Elizabeth Pattey a dirigé plusieurs importantes initiatives en télédétection, y compris le premier projet financé par l’Agence spatiale canadienne à AAC. Elle a représenté le ministère au sein du comité interministériel sur l’espace, du Conseil d’experts en sciences et en technologie et de nombreuses autres organisations.
Ses recherches actuelles sont axées sur l’élaboration et l’amélioration des méthodes de mesure des flux de gaz présents à l’état de trace aux fins de la quantification des émissions de gaz à effet de serre (en particulier les émissions de dioxyde d’azote, de méthane et de dioxyde de carbone) et d’autres contaminants atmosphériques comme l’ammoniac et les particules. Elle a fait œuvre de pionnière en menant à bien des travaux sur une méthode simplifiée d’accumulation des tourbillons pour la mesure des flux de gaz à l’état de trace. Elle a également pris part à des initiatives internationales visant à valider des modèles fondés sur les processus d’émissions de gaz à effet de serre et de volatilisation de l’ammoniac d’origine agricole et à élaborer des descripteurs biophysiques utilisant des données de télédétection destinées à être intégrées dans des modèles des sols et de croissance des cultures.