Semaine de l’action bénévole : contribuer à « quelque chose qui sort de l’ordinaire »
Chez Ingenium, la Semaine de l’action bénévole (du 19 au 25 avril) est l’occasion de souligner et de célébrer tous les bénévoles qui améliorent les expériences uniques offertes aux visiteurs dans nos trois musées, soit le Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada, le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada et le Musée des sciences et de la technologie du Canada. Le Réseau Ingenium a récemment demandé à Francine Bouchard ce qui faisait du Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada un endroit si exceptionnel où faire du bénévolat.
Au fil des ans, j’ai visité le Musée de l’agriculture plusieurs fois avec ma famille. Mes filles ont aussi participé aux camps d’été à quelques reprises quand elles étaient au primaire. Je me souviens m’être dit en allant les chercher que j’aimerais venir y faire du bénévolat quand je serais retraitée.
Quand j’étais jeune, ma famille pouvait souvent compter sur l’aide de la parenté pour la récolte du foin, ce qui rendait la tâche beaucoup plus agréable, comme on le voit sur cette photo des années 1970.
J’ai toujours trouvé que ce Musée était un bel endroit paisible. Chaque fois que je viens, je me rappelle d’heureux souvenirs, car mes parents étaient propriétaires d’une ferme laitière où j’ai passé une enfance merveilleuse.
Je fais du bénévolat une fois par semaine au Musée de l’agriculture et de l’alimentation depuis le printemps 2019. Habituellement, j’aide aux tâches administratives le matin, puis aux tâches reliées aux soins de base des animaux l’après-midi.
Durant ma journée, j’ai l’occasion de côtoyer les employés du Musée et de discuter des divers aspects de leur travail. J’ai donc eu la chance d’en apprendre davantage sur le rôle du personnel administratif, des guides et interprètes, des éleveurs et du personnel qui développe les programmes éducatifs ainsi que les programmes des visiteurs.
Comme tous les enfants qui ont grandi sur une ferme, je participais aux tâches quotidiennes, comme transporter le lait au réservoir.
Le travail que je fais est varié. Je peux aussi bien classer des factures dans le système informatique, brosser un âne, donner du foin aux vaches, donner un biberon à un jeune veau, nettoyer le plancher de l’étable ou faire un test d’humidité de l’ensilage. J’ai aussi eu l’occasion d’assister à des visites vétérinaires et d’inscrire des informations dans les fiches de santé des vaches. Les employés du Musée sont toujours prêts à partager leurs connaissances, et ce, dans une atmosphère agréable.
Le Musée a aussi besoin de bénévoles pour porter mains fortes aux employés lors d’événements spéciaux tels que l’Halloween, le festival de la crème glacée et le week-end de Pâques. J’ai participé à l’événement de l’Halloween l’automne dernier. Mon rôle était d’appuyer les guides lors d’une activité de bricolage. Je devais donner des consignes pour la décoration d’une petite citrouille, fournir le matériel nécessaire aux enfants et aux parents accompagnateurs ainsi que nettoyer les tables entre les groupes. Je compte bien prendre part à d’autres événements spéciaux cette année.
Puisque je suis bénévole au Musée, j’ai le privilège de côtoyer de près une variété d’animaux et d’apprendre à leur donner des soins de base. Sur cette photo, je tiens un agneau de deux jours que je viens de nourrir au biberon.
Bien que j’aie beaucoup aimé mon travail de chimiste au sein de la GRC et de l’ASFC, je suis heureuse d’avoir l’occasion de faire quelque chose qui sort de l’ordinaire, de complètement différent de ce que je faisais dans ma vie professionnelle.
Mon bénévolat au Musée me permet de socialiser, de me rendre utile et d’acquérir de nouvelles connaissances. C’est valorisant de participer à la vie du Musée, surtout quand je sens que mes petites contributions sont appréciées par les employés.