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La NASA, hein? Retour sur la contribution du Canada à la mission Apollo 11.

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17 juill. 2019
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Article
Profile picture for user Erin Gregory
Par : Erin Gregory
Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Un signe qui se lit : NASA Space Task Group.
Crédit photo
NASA

L'histoire de la façon dont des ingénieurs canadiens d'Avro sont allés travailler pour la NASA peu de temps après l'annulation du programme Arrow et ont aidé à mettre un homme sur la lune.

   

    Le samedi 20 juillet 2019 coïncide avec le cinquantième anniversaire de la mission Apollo 11. Si les projecteurs sont généralement braqués sur Neil Armstrong, qui a été la première personne à marcher sur la Lune, ou Buzz Aldrin, il arrive que les médias, entre autres, évoquent la foule de personnes qui ont rendu possibles ces premiers pas.

Buzz Aldrin à la base de Tranquilité.
Crédit photo
NASA

Buzz Aldrin à la base de Tranquilité.

    Cependant, peu de gens savent cependant que 12 des 400 000 employés à temps plein de la NASA non seulement sont nées et ont grandi au Canada, mais qu’elles ont aussi joué un rôle fondamental dans le succès de l’alunissage. Il s’agit d’ingénieurs d’Avro qui sont allés travailler pour la NASA après que le gouvernement canadien a abandonné le programme du CF-105 Arrow d’Avro. Ils sont surtout connus en tant que groupe, et leur départ aux États-Unis est souvent déploré et qualifié d’« exode des cerveaux ». Voyons de plus près comment les ingénieurs d’Avro en sont venus à travailler pour la NASA et quelle a été leur contribution au lancement vers la Lune effectué par les Américains.

    Créée le 1er octobre 1958, la National Aeronautics and Space Administration (NASA) succédait en quelque sorte au Comité consultatif américain de l’aéronautique. La nouvelle organisation devait poursuivre la recherche en aéronautique et étudier des applications pacifiques de la science de l’espace. L’une de ses premières grandes initiatives ne consistait pas à envoyer un homme sur la Lune, mais plutôt dans l’espace — et à cette époque, il était vraiment question d’humains seulement. Les Soviétiques avaient déjà mis en orbite un satellite artificiel, ainsi que quelques (malheureux) animaux. Dans le contexte compétitif de la Guerre froide et de la nouvelle course à l’espace, les Américains accusaient un retard, ce qui les préoccupait beaucoup.

Crédit photo
NASA

Bob Gilruth - 1959

    Un certain Robert (Bob) Gilruth a été nommé à la tête du nouveau groupe de travail sur l’espace (Space Task Group ou STG). En décembre 1958, le programme visant à envoyer un homme dans l’espace a été baptisé « programme Mercury ». Un mois plus tard, la McDonnell Aircraft de St. Louis, au Missouri, obtenait le contrat pour la construction du premier vaisseau spatial habité de la NASA. Les éléments se mettaient en place, mais le STG, qui ne comptait que 150 ingénieurs en mars 1959, recherchait désespérément les talents dont il avait besoin pour réaliser son projet.

    Pendant ce temps au Canada, le constructeur Avro Aircraft se trouvait encore sous le choc de l’annulation du programme Arrow survenue le 20 février 1959. L’ingénieur en chef Bob Lindley et le chef de la conception technique Jim Chamberlin se faisaient du souci pour leurs « gars » et désiraient les aider à trouver un emploi intéressant. Tandis qu’ils travaillaient sur l’Arrow, les deux hommes avaient établi de bons contacts au sein du Comité consultatif américain de l’aéronautique, notamment avec Bob Gilruth, alors ils lui ont téléphoné afin de savoir si la NASA souhaitait travailler avec des ingénieurs d’Avro. Ce dernier s’est dit effectivement très intéressé, puisqu’il savait quels travaux et technologies de pointe avaient servi à la conception et à la construction de l’Arrow.

    Ainsi enhardis, Bob Lindley et Jim Chamberlin ont donc pris un avion de Malton jusqu’à Washington pour présenter leur proposition : le Canada étaient disposés à prêter des ingénieurs d’Avro à la NASA pour son programme Mercury. Si la NASA était intéressée par l’offre, d’autres au sein du gouvernement américain ne se montraient pas aussi enthousiastes. L’idée n’obtenait pas non plus l’adhésion du premier ministre John Diefenbaker, car, de manière générale, les voyages dans l’espace le laissaient sceptique. Cela étant dit, rien ne permet d’établir avec certitude la cause exacte de l’échec de l’initiative.

    Il va sans dire que Bob Lindley et Jim Chamberlin étaient déçus. En dernier recours, ils ont demandé à Bob Gilruth si la NASA souhaitait embaucher tout court quelques ingénieurs d’Avro. L’offre était alléchante parce que le STG avait de la difficulté à attirer les talents dont il avait besoin pour faire décoller — petit jeu de mots à connotation spatiale! — le programme Mercury. De manière générale, les ingénieurs chevronnés américains ne voulaient pas courir le risque de participer à un programme qui pourrait être abandonné quelques mois plus tard, sans compter que les salaires offerts dans le secteur privé étaient bien meilleurs. Bob Gilruth a accepté de prendre l’avion pour Malton avec quelques-uns de ses collègues afin d’interviewer des candidats.

    Bob Lindley et Jim Chamberlin ont convoqué une réunion avec les ingénieurs d’Avro à la cafétéria de l’usine de Malton. Ils leur ont expliqué en quoi consistait le programme Mercury et ont invité tous ceux qui le désiraient à soumettre leur curriculum vitæ à la NASA. Finalement, après avoir examiné 400 candidatures, les représentants de la NASA ont rencontré 100 candidats le 14 mars 1959. En tout, 32 offres d’emploi ont été présentées et 25 d’entre elles ont été acceptées. De ce nombre, 12 l’ont été par des candidats qui étaient nés au Canada et qui y avaient grandi : Bruce Aikenhead, Richard Carley, Jim Chamberlin, Stanley Cohn, Eugene Duret, Bryan Erb, Stanley Galezowski, Fred Matthews, Owen Maynard, Leonard Packham, Robert Vale et George Watts.

    Selon Bob Gilruth, ces hommes représentaient un « cadeau du ciel » pour la NASA. Les Canadiens ont contribué à tous les aspects non seulement du projet Mercury, mais encore des programmes Gemini et Apollo. Jim Chamberlin devint le chef de projet de Mercury et le concepteur du vaisseau spatial Gemini. Lui et Owen Maynard figuraient parmi les principaux partisans du rendez-vous en orbite lunaire (scénario selon lequel le module lunaire devait retourner au module de commande alors que celui-ci était en orbite autour de la Lune plutôt qu’autour de la Terre ou à mi-chemin entre les deux). Owen Maynard a également joué un rôle déterminant dans la conception du module lunaire. Quant à Bruce Aikenhead, il est devenu un spécialiste de la formation au pilotage et de la simulation de vol. Bryan Erb a conçu le bouclier ablatif du module de commandement visant à assurer la rentrée en toute sécurité dans l’atmosphère terrestre. Richard Carley a quant à lui dirigé l’élaboration des systèmes de guidage et de navigation des vaisseaux Mercury, Gemini et Apollo. Fred Matthews a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration du manuel du contrôleur de vol et a participé à la définition des règles de mission. Pour ce qui est de Leonard Packham, il a contribué aux dispositifs de télécommunication, de poursuite et de radiodétection des vaisseaux Mercury, Gemini et Apollo.

    Voilà un petit aperçu de l’apport des ingénieurs canadiens d’Avro au premier lancement vers la lune des Américains. Pour sa part, Bob Gilruth estime que l’abandon de l’Arrow d’Avro s’est révélé une « occasion en or » pour la NASA. Les gars d’Avro ont joué un rôle déterminant dans ce qui constitue sans doute le plus grand exploit technologique du XXe siècle.

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Erin Gregory

Erin Gregory adore susciter l’intérêt du public par le récit dans son rôle de conservatrice adjointe au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada. Elle cherche toujours à présenter de l’information historique de façon nouvelle et intéressante, et travaille présentement à élaborer des stratégies pour miser sur le jeu vidéo afin de promouvoir la collection et de diffuser les connaissances à de nouveaux auditoires. Mme Gregory a piloté la réalisation de plusieurs expositions et produits numériques, dont Les tout débuts de l’aviation, Vivre en orbite, L’expérience Académie de Starfleet, L’Académie des as (Escadrille noire et Ciels blindés), et Ciels blindés DX (pour la Switch de Nintendo). Ses domaines d’intérêt comprennent l’aviation et la fabrication d’aéronefs au Canada pendant la Première Guerre mondiale, le Programme d’entraînement aérien du Commonwealth, les femmes dans l’aviation canadienne, le contrôle de la circulation aérienne au Canada, l’Arrow d’Avro, et l’histoire des vols spatiaux habités. Mme Gregory a obtenu sa maîtrise ès arts en histoire canadienne à l’Université Memorial, son baccalauréat ès arts en histoire et en anglais à l’Université McMaster, et un diplôme postdoctoral en gestion des ressources culturelles à l’Université de Victoria. Dans ses temps libres, elle aime confectionner et décorer des gâteaux et passer de bons moments en famille.

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