Fin de la rouille des céréales
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Combattre le fléau
Nous ne pouvons qu’espérer voir un jour une réussite professionnelle aussi convaincante que celle de Margaret Newton. En 1925, le ministre canadien de l’Agriculture la nomma à la tête du Laboratoire fédéral de recherche sur les rouilles l’Université du Manitoba et lui confia la tâche de vaincre a rouille des graminées. À l’époque, ce champignon pathogène représentait un fléau pour les cultures du pays, détruisant chaque année quelque 30 millions de boisseaux de blé. Quand elle prit sa retraite environ 20 ans plus tard, ce nombre était réduit à zéro et tout le mérite lui revient. Au cours de sa carrière, elle écrivit plus de 30 documents de recherche sur le sujet des rouilles, une myriade de connaissances que les responsables gouvernementaux et les agriculteurs utilisèrent pour supprimer le fléau des cultures canadiennes. La bataille était gagnée.