Blé Marquis
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Faut-il de bonnes dents pour faire pousser du blé? En 1903, Charles Saunders dirigeait la recherche céréalière à la Ferme expérimentale centrale d’Ottawa. Ses dents lui servaient souvent de moulin et sa bouche, de four : c’est en mâchant le grain qu’il déterminait la qualité de la farine et du pain. Saunders a effectué des croisements entre des variétés de l’Europe de l’Est et d’Inde afin d’obtenir un hybride pour le climat canadien. Le couronnement de sa carrière, le blé Marquis, a régné sur les prairies grâce à sa courte saison de culture et à sa résistance aux maladies.