Satellite Alouette 1
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
En 1962, le Canada est le troisième pays après l’Union soviétique et les États-Unis à mettre un satellite en orbite.
La mission de l’Alouette 1 consiste à effectuer des essais scientifiques dans l’ionosphère, la couche atmosphérique qui réfléchit les ondes radio des communications longue distance. L’Alouette 1 comprend des innovations telles que batteries de longue durée au nickel-cadmium, panneaux solaires, transistors et antennes déployables. Sa longévité et son utilité sont remarquables : prévu pour une durée de vie d’un an, le satellite a fonctionné dix ans, transmettant des millions de données ionosphériques aux scientifiques avant d’être désactivé.
Le programme du satellite Alouette, incluant la participation du Centre de recherches sur les télécommunications de la défense et de Spar Aerospace, a posé les bases du programme spatial canadien des décennies suivantes et de sa spécialisation dans la communication par satellite, la télédétection, la recherche et le sauvetage ainsi que la robotique.
Ce satellite tire son nom de l’alouette, oiseau renommé pour son vol plané et son chant tintant. Monté sur une fusée américaine Thor-Agena, l’Alouette 1 a été lancé à partir de la base aérienne Vandenberg en Californie le 29 septembre 1962.
L’Alouette du Musée est le prototype désigné S27-2.
Transcription
Prototype, Alouette-I, 1961
No d'artefact : 1973.0375
Source : Centre de recherches sur les télécommunications de la défense
(aujourd'hui le Centre de recherches sur les communications Canada)
Marquant l'entrée du Canada dans l'ère spatiale, Alouette-I fut lancé le 29 septembre 1962 par une fusée Thor-Agena, de la base aérienne de Vandenberg, en Californie (États-Unis).
Le Canada est devenu le troisième pays à avoir son propre satellite en orbite, après l'URSS et les États-Unis.
Depuis l'espace, Alouette sondait l'ionosphère, une couche de l'atmosphère sur laquelle on fait réfléchir des ondes radio pour les télécommunications.
Les données transmises aux stations terrestres permettaient aux scientifiques d'étudier l'effet de l'ionosphère sur les communications radio dans le Nord du Canada.