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Science citoyenne : observer des pluies de météores

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5 m
8 mai 2019
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Profile picture for user Pierre Martin
Par : Pierre Martin
Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Géminides dans le ciel hivernal, au-dessus du lac Morisette.
Crédit photo
Pierre Martin
Géminides dans le ciel hivernal, au-dessus du lac Morisette.

Le spectacle inattendu d’une « étoile filante » traversant le ciel nocturne est impressionnant. Les gens se demandent souvent ce qu’ils ont vu et d’où ça venait. Au-delà des inévitables « oh » et « ah » que provoquent les météores, un domaine de recherche entier de l’astronomie est consacré à leur étude. Ce domaine est aussi l’un des derniers auquel peuvent encore contribuer les astronomes amateurs en fournissant à la communauté scientifique de précieuses données recueillies au moyen d’un équipement aussi simple que leurs deux yeux.

Je me souviens très clairement, enfant, d’avoir passé des soirées dans la cour arrière à chercher des « étoiles filantes » tout en méditant sur la beauté du ciel nocturne. L’astronomie me passionne depuis longtemps, et j’aime encore lever les yeux vers le ciel chaque fois que j’en ai l’occasion, dans l’espoir d’y repérer quelque chose de spécial.

Contempler les étoiles est une excellente façon de communier avec la nature, loin de la ville, avec son bruit et ses distractions. Par temps clair, une voûte étoilée évoque la toile gigantesque d’un artiste, couverte de délicats motifs ainsi que de grappes et de luisants nuages d’étoiles, où se dessine la courbe de la Voie lactée.

Le feu d’artifice de dame Nature

Les pluies de météores exercent sur moi une fascination particulière. Dans la nature, ils sont l’équivalent de feux d’artifice, et il faut peu de chose pour les contempler dans toute leur splendeur : une chaise longue, un sac de couchage et des yeux dirigés vers le ciel! Pour améliorer l’expérience, rien de mieux qu’un ciel dégagé loin de la ville et de toute source de pollution lumineuse. À certaines époques de l’année, la Terre traverse des particules de poussière formant des masses. Ce phénomène produit des pluies de météores, comme les Perséides en août et les Géminides en décembre, pendant lesquelles, par temps clair, les traits lumineux se multiplient dans le ciel. L’observation de telles manifestations célestes est gratifiante pour tous les amateurs, grands et petits. J’aime beaucoup les regarder moi aussi, mais en plus, je note soigneusement mes observations pour les communiquer à diverses organisations. Il s’agit là d’une forme de « science citoyenne » : ces données peuvent être très précieuses pour les scientifiques qui les analysent.

Les comètes et les astéroïdes laissent une multitude de traînées de poussière partout dans le système solaire, et la Terre en traverse plusieurs au cours d’une année. Le nombre de météores, leur mouvement, leur trajectoire et leur luminosité dans le ciel nocturne permettent aux astronomes de « cartographier » les diverses traînées de poussière, de les associer au corps céleste dont elles proviennent et parfois même de deviner l’emplacement d’objets proches de la Terre – ou géocroiseurs – potentiellement dangereux. Les spécialistes de la dynamique des météores se servent aussi de ces données pour raffiner leurs prédictions des pluies de météores. Parfois, de spectaculaires pluies de météores peuvent poser un risque pour les satellites qui orbitent autour de la Terre. En disposant de prédictions plus précises sur la date et l’heure où la Terre traversera de fortes concentrations de poussière, les exploitants de satellites peuvent intervenir à temps et prendre les mesures préventives qui s’imposent. Pour les observateurs de météore, l’avantage est de savoir où et quand observer le ciel à la recherche de ces extraordinaires manifestations! La science des météores peut, évidemment, fournir des renseignements précieux sur les comètes, qui comptent parmi les plus anciens corps célestes de notre système solaire.

La pluie de météore des Géminides

La nuit du 12 au 13 décembre 2018, je me suis aventuré dehors pour observer la pluie de météore des Géminides, l’une des meilleures de l’année! La nuit était glaciale – on prédisait un minimum de -26°C –, mais rien ne pouvait m’arrêter. Mon ami Raymond Dubois s’est joint à moi pour le trajet d’une centaine de kilomètres au nord d’Ottawa. À destination, nous chercherions l’endroit offrant la meilleure transparence du ciel qui soit. Bientôt, nous avons trouvé une rampe de mise à l’eau au bord d’un petit lac offrant une magnifique vue du ciel. Le ciel hivernal et la Voie lactée se déployaient au-dessus de nos têtes, et les météores des Géminides, en pleine activité, fusaient de partout!

Géminides dans le ciel hivernal, au-dessus du lac Morisette.
Crédit photo
Pierre Martin

Géminides dans le ciel hivernal, au-dessus du lac Morisette : Image composite de 21 Géminides photographiées la nuit du 12 au 13 décembre 2018. Région de Blue Sea, Québec. Canon 6D, ISO 1600, Rokinon 24 mm f/1,4 (réglé à f/2,0). Le léger halo entourant les étoiles les plus brillantes est dû à la présence de cirrus et de brouillard dans le ciel.

J’ai fixé à ma monture de suivi deux appareils reflex mono-objectifs, l’un muni d’un objectif grand-angle, et l’autre d’un téléobjectif. Puis, je me suis glissé dans mon sac de couchage d’hiver pour contempler le ciel nocturne, étendu sur ma chaise longue. Sous moi, j’entendais craquer et crépiter la glace du lac qui s’ajustait à la chute de la température. J’ai sorti mes jumelles 9x63 mm pour jeter un coup d’œil à la comète 46P/Wirtanen, dont la visibilité était alors, par chance, presque maximale. La petite boule verte diffuse était facile à trouver, et j’ai pu suivre sa trajectoire par rapport aux étoiles tout au long de la nuit.

Les météores Géminide croisent la Comète 46P/Wirtanen.
Crédit photo
Pierre Martin

Les météores Géminide croisent la Comète 46P/Wirtanen : Image composite de six Géminides. Nuit du 12 au 13 décembre 2018, Blue Sea, Québec. Canon 5D, ISO 1600, Canon 70-200 f/4,0 (réglé à 135 mm).

Peu après minuit, j’ai tourné mon attention vers les météores, ne la relâchant qu’à l’aube, sauf lors de pauses occasionnelles pour m’étirer les jambes, prendre une collation ou vérifier mon équipement photographique. Les appareils photo, munis d’une minuterie télécommandée, étaient en mode automatique, mais je changeais occasionnellement le cadrage en pointant les objectifs vers une autre partie du ciel.

Géminide et l’amas de la Ruche.
Crédit photo
Pierre Martin

Géminide et l’amas de la Ruche : Nuit du 12 au 13 décembre 2018, Blue Sea, Québec. Canon 5D, ISO 1600, Canon 70-200 f/4,0 (réglé à 135 mm).

En tout, j’ai compté 256 météores : quelle nuit! La majorité faisait partie des Géminides, mais un certain nombre était associé à d’autres pluies de météores, et d’autres encore, des météores sporadiques, n’étaient associés à aucune pluie connue. J’ai enregistré des notes vocales précisant l’heure de chaque météore. Parfois, une gerbe de météores interrompait plusieurs minutes d’inactivité. Dans ce ciel obscur, loin des sources lumineuses, j’ai pu observer certains météores trop ténus pour être visibles en milieu urbain. Le météore le plus spectaculaire était plus brillant que toutes les étoiles visibles; il a laissé dans son sillage une queue quasi spectrale qui a duré quelques secondes. Les Géminides étaient surtout blanches, parfois légèrement bleutées ou jaunâtres. Voilà une nuit que je ne suis pas près d’oublier.

Géminide sous la grande nébuleuse d’Orion.
Crédit photo
Pierre Martin

Géminide sous la grande nébuleuse d’Orion : Nuit du 12 au 13 décembre 2018, Blue Sea, Québec. Canon 5D, ISO 1600, Canon 70-200 f/4,0 (réglé à 135 mm).

Comète 46P/Wirtanen peu avant l’aube.
Crédit photo
Pierre Martin

Comète 46P/Wirtanen peu avant l’aube : Nuit du 12 au 13 décembre 2018, Blue Sea, Québec. Canon 5D, ISO 1600, Canon 70-200 f/4,0 (réglé à 135 mm).

 

La pluie de météore des Quadrantides

Le 3 janvier 2019, je comptais tenter ma chance avec l’essaim des Quadrantides, la première pluie de météore de l’année. Peu connue, elle est pourtant considérée comme l’une des trois meilleures de l’année. Cette fois, la météo jouait contre moi, les bourrasques de neige rendant toute observation quasi impossible. Toutefois, les images radar annonçaient un dégagement possible au sud-ouest d’Ottawa, après Kaladar. J’ai pris le risque de partir au beau milieu de la nuit et de braver la route enneigée et glacée. Pour le plus gros du trajet, j’avançais lentement, et je me demandais si le jeu en valait la chandelle. Heureusement, les conditions routières se sont améliorées après Perth, sur l’autoroute 7, et la neige a cessé. À 4 h 30, j’ai fini par arriver à destination : la réserve de ciel étoilé de Lennox et Addington, sur le chemin de comté 41. C’est avec soulagement que j’ai vu les étoiles; les nuages se dissipaient. Et presque immédiatement, j’ai aperçu de jolies Quarantides. Le ciel a continué à se dégager. La nuit était douce, avec une température tournant autour de 0°C.

Peu avant 5 h, la couverture nuageuse avait complètement disparu, et j’ai commencé mon « quart » d’observation des météores. Le ciel était limpide, superbe, et les Quarantides animaient la voûte étoilée de lumineux météore, parfois teintés de bleu pâle ou de jaune. Leur nombre total observé en deux heures était impressionnant : 55 météores (41 Quarantides, 4 de la Chevelure de Bérénice, 3 Léonides de janvier, 2 Leo Minorides de décembre et 5 météores sporadiques). Le mouvement orbital de la Terre l’entraînait visiblement hors de la traînée de poussière, car l’activité s’estompait vers la fin de la nuit. L’observation la plus spectaculaire fut celle d’un météore d’un intense bleu vert illuminant le paysage comme un éclair. Éblouissant!

Pendant ces deux séances d’observation, j’ai profité d’un heureux hasard. En effet, les conditions météorologiques étaient telles que peu de gens ont pu observer ces météores dans la partie est de l’Amérique du Nord. J’ai soumis mes observations à l’International Meteor Organization pour qu’elle les intègre à son analyse globale. Mes résultats se sont ajoutés à l’ensemble des données recueillies par des observateurs du monde entier.

Parfois, en prenant le risque de braver les éléments, on peut vivre des expériences enrichissantes et tout à fait inoubliables. Quand viendra la prochaine pluie de météores, allez-y, tentez votre chance!


Journée internationale de l’astronomie : le samedi 11 mai 2019

Chaque année, des amateurs d’astronomie se joignent à des groupes et à des professionnels du domaine pour s’entretenir avec le public de leur passion pour le ciel nocturne. Le groupe d’Observateurs-astronomes d’Ottawa-Gatineau (OAOG), dont je suis membre, soulignera cette journée lors d’une activité extérieure pour toute la famille tenue à côté du Chapters, tout près des cinémas SilverCity (au 2401, promenade City Park, à Ottawa). Si le temps le permet, les activités débuteront à 10 h par une observation du Soleil (au moyen de télescopes permettant une observation sécuritaire), une exposition et la distribution de matériel d’information. Une séance de photographie et d’observation de la Lune et autres phénomènes intéressants au moyen d’un éventail de télescopes suivra le coucher du soleil. Je serai sur place et je me ferai une joie de répondre à vos questions sur les pluies de météores. Pour obtenir des renseignements et des mises à jour, consultez la page Facebook d’OAOG.

Mots-clés
astronomy, amateur astronomy, shooting star, meteor science
Auteur(s)
Profile picture for user Pierre Martin
Pierre Martin

Pierre Martin est graphiste et photographe chez Ingenium. Il est également un astronome amateur passionné qui adore explorer le ciel nocturne. 

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