Skip to main content
Ingenium Logo

You are leaving IngeniumCanada.org

✖


This link leads to an external website that Ingenium does not control. Please read the third-party’s privacy policies before entering personal information or conducting a transaction on their site.

Have questions? Review our Privacy Statement

Vous quittez IngeniumCanada.org

✖


Ce lien mène à un site Web externe qu'Ingenium ne contrôle pas. Veuillez lire les politiques de confidentialité des tiers avant de partager des renseignements personnels ou d'effectuer une transaction sur leur site.

Questions? Consultez notre Énoncé de confidentialité

Ingenium Le réseau

Langue

  • English
Search Toggle

Menu des liens rapides

  • Sites Ingenium
  • Magasiner
  • Donner
  • S'abonner
Menu

Main Navigation

  • Explorer
    • Catégories
    • Types de médias
    • Tableaux
    • Articles vedettes
  • À propos
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires

Major Walter « Wally » Watson Peters : Le premier pilote de chasse noir au Canada

Share
5 m
10 mai 2021
Catégories
Aviation
Catégories
Défense
Médias
Article
Profile picture for user Nicolas Nadeau
Par : Nicolas Nadeau
Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Une image en couleur montre un homme noir vêtu d’un uniforme d’aviateur posant à l’intérieur de la cabine de pilotage d’un avion.
Crédit photo
Aviation royale canadienne
Photo du major Walter « Wally » Watson Peters

« Les obstacles sont le point de départ de la voie vers les réalisations. Les objectifs ambitieux sont la clé du succès. »

Pour le major Walter « Wally » Peters, ces mots lui rappelaient que les embûches ne sont pas insurmontables. M. Peters a fait face à de nombreuses difficultés, à de la persécution et à du racisme au cours de ses 76 années de vie, y compris pendant sa carrière au sein de l’Aviation royale canadienne (ARC).

Né le 22 janvier 1937, M. Peters a grandi en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Il était un talentueux athlète et a reçu une bourse d’athlétisme à l’Université Mount Allison de Sackville, au Nouveau-Brunswick. Sa présence sur le campus universitaire s’est avérée plutôt controversée et certains de ses collègues de classe refusaient de vivre avec lui en résidence parce qu’il était noir. Il a reçu son diplôme en 1959.

Une image en noir et blanc montre une vue aérienne d’une base de l’ARC. On voit des bâtiments ainsi que la bande d’atterrissage de la base entourée de terres agricoles.
Crédit photo
geocaching.com

Centralia de l’ARC – Établissement de formation pour les pilotes de tous les pays de l’OTAN dans les années 1950 et 1960

En 1961, à l’âge de 24 ans, la limite d’âge supérieure du recrutement des pilotes à l’époque, M. Peters est tombé sur un dépliant de recrutement et s’est joint à l’ARC. Il a été envoyé à la Station Centralia de l’ARC, une base près d’Exeter dans le sud de l’Ontario, pour commencer son entraînement au vol. Son premier vol en solo était à bord du Chipmunk de Havilland Canada, un biplace monomoteur et principal appareil d’entraînement de l’ARC après la Deuxième Guerre mondiale.

Lorsque M. Peters a terminé sa formation et obtenu ses ailes en 1963, il a écrit une page d’histoire en devenant le premier pilote de chasse canadien noir. Malgré le fait qu’il ait obtenu les plus hautes notes en vol et le plus haut niveau de compétences de vol de sa cohorte, ainsi que la moyenne globale combinée de compétences de vol et de perfectionnement des officiers la plus élevée, sa collation des grades était empreinte de commentaires racistes émis par le présentateur invité.

Comme M. Peters se le rappelle plus tard dans une vidéo réalisée par Anciens Combattants : « L’avocat de Calgary m’a demandé ce que je faisais là. Je lui ai répondu que je faisais partie de la cohorte de diplômés du lendemain. Il m’a ensuite demandé pour quelle formation, ce à quoi j’ai répondu pilote. Puis, il m’a dit que dans son temps, je n’aurais pas pu devenir plus qu’artilleur arrière. »

M. Peters est devenu un instructeur de vol, affecté à la base des Forces canadiennes (BFC) de Moose Jaw. Pendant qu’il était là, M. Peters et le colonel Owen Bartley Philp, le commandant de la base, ont mis sur pied la première équipe de voltige aérienne officielle de l’ARC, les Golden Centennaires. Ils n’ont volé qu’en 1967. Ils ont commencé et terminé à l’occasion d’Expo 67 et ont volé pendant 184 jours de mai à octobre. Durant cette période, ils ont participé à 100 démonstrations publiques au Canada et à huit aux États-Unis avec le CT-114 Tutor de Canadair. Ces avions seront plus tard utilisés par la célèbre équipe de voltige, les Snowbirds.

Il a ensuite demandé d’être affecté à la BFC de Trenton afin de piloter l’aéronef de transport CC-130 Hercules de Lockheed. En 1975, pendant les derniers jours de la guerre du Vietnam, le président Gerald Ford a annoncé l’opération Baby Lift, un plan de deux millions de dollars visant à évacuer du pays 2 000 orphelins et à les envoyer dans des foyers aux États-Unis. La mission s’élargirait à l’Europe, à l’Australie et au Canada. Deux vols ont atterri au Canada, dont un à Montréal et l’autre à Toronto. M. Peters a participé aux opérations Baby Lift et New Life aux États-Unis, ainsi qu’aux « vols des orphelins » au Canada.

M. Peters a participé à quelques autres missions uniques. Il était un des nombreux pilotes canadiens d’appareils Hercules à collaborer à l’opération Lumière du matin. Une mission canado-américaine qui a aidé à construire une bande d’atterrissage dans le nord du Canada, laquelle a joué un rôle central dans les efforts visant à récupérer les débris radioactifs de Cosmos 954, un satellite nucléaire lancé par l’Union soviétique qui a repénétré l’atmosphère terrestre de façon inattendue le 24 janvier 1978. Dans les Territoires du Nord-Ouest, depuis le lac Great Slave, la zone de recherche s’étendait au nord-est vers le lac Baker. Le satellite pesait probablement plusieurs tonnes, mais seulement 65 kg de matière ont été récupérés. Toutes les pièces sauf une étaient radioactives, dont certaines l’étaient extrêmement.  Pendant des mois, des avions américains et canadiens ont survolé la zone de recherche afin de détecter des radiations. Le programme de récupération s’est terminé à la mi-octobre.

En 1977, le parlement du Canada a adopté la Loi canadienne sur les droits de la personne. Les Forces armées canadiennes ont par la suite revu leurs politiques. Au début des années 1980, le commandant de la BFC de Trenton de l’époque, colonel Russell, était préoccupé par les questions de discrimination et de violation des droits de la personne sur la base. Dans sa recherche pour trouver quelqu’un qui pourrait enquêter, il a revu le dossier de M. Peters et a décidé qu’il serait le meilleur candidat pour cette tâche, puisque M. Peters était un ardent défenseur des droits de la personne et de l’égalité pour tous. Le colonel Russell a convaincu le quartier général d’approuver la nomination de M. Peters à titre de premier agent des droits de la personne pour les Forces armées canadiennes.

Une image en couleur montre un homme noir debout devant un avion à réaction monomoteur.  L’appareil arbore le mot-symbole Canada ainsi que « Snowbirds ».
Crédit photo
Musée de l'aviation et de l'espace du Canada

Walter « Wally » Peters se tient près d’un CT-114 Tutor de Canadair des Snowbirds.

L’illustre carrière de M. Peters s’est poursuivie lorsqu’on lui a demandé de se joindre à l’équipe des Snowbirds en 1981 et de servir à titre de commandant adjoint (cmdtA). Un cmdtA fait partie de l’équipe de commandement et ne vole généralement pas avec l’équipage d’aéronef, mais lui oui et il est resté avec les Snowbirds pendant deux ans Les Snowbirds traversaient une période difficile. Quelques accidents étaient survenus et la moyenne d’âge du contingent de pilotes ne cessait de diminuer, ce qui était une préoccupation. La mission de M. Peters était d’apporter une certaine maturité à l’équipe. Et c’est exactement ce qu’il a fait et, pendant ce temps, il les a aidés à réaliser une saison sans accident.

En 1983, M. Peters a mis sa vaste expérience à contribution pour les Nations Unies (ONU) à titre de conseiller au Secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité. Il a offert des conseils sur les meilleurs mouvements tactiques des soldats. Pendant son mandat, l’Union soviétique a intercepté et abattu le vol 007 de Korean Airline le 1er septembre 1983. En raison de ses acquis au commandement de la défense aérienne et aux interceptions, on a demandé à M. Peters d’expliquer au Conseil de sécurité ce qui avait pu se produire. Après avoir écouté les enregistrements, il était évident pour M. Peters que des erreurs avaient probablement été commises par l’Union soviétique. Grâce à son expérience en tant que pilote d’avion à réaction, il a pu éclairer le Conseil de sécurité sur l’environnement chaotique de la cabine de pilotage soviétique, sur le temps qu’ils avaient eu pour prendre des décisions et sur ce qui se passait possiblement dans l’esprit des pilotes.

M. Peters a pris sa retraite de l’armée avec le grade de major en 1984, mais il a continué de travailler dans le domaine de l’aviation. Il a joué un rôle dans l’établissement du Bureau de la sécurité des transports du Canada et a travaillé pour le ministère des Transports à créer et à mettre en place des programmes de sécurité aérienne, en plus d’agir en tant que directeur général de la sécurité des systèmes de 1996 jusqu’à sa retraite en 1998.

M. Peters a accumulé de nombreuses réalisations et contributions dans le domaine de l’aviation durant sa carrière, tant sur le plan militaire que civil.

Le 24 février 2013, M. Peters est décédé à Ottawa à l’âge de 76 ans, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Cinq ans après sa mort, une route de l’aéroport d’Halifax a été renommée Promenade Walter Peters, en son honneur.

Mots-clés
Walter “Wally” Watson Peters, Aviation royale du Canada, Snowbirds, aviation, histoire des Noirs, histoire des Noirs canadiens
Auteur(s)
Profile picture for user Nicolas Nadeau
Nicolas Nadeau

Diplômé du programme d’études muséales appliquées du Collège Algonquin, Nicolas Nadeau a effectué son stage obligatoire au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada.  Sous la supervision de la conservatrice, Erin Gregory, Nicolas a mené des recherches sur les Canadiens qui ont servi dans l’Aviation royale canadienne pendant la guerre froide.

D’autres histoires par

Une image en noir et blanc montre deux hommes en uniforme militaire, debout devant un aéronef. L’homme à l’avant est un pilote et l’homme debout derrière lui l’aide à enfiler son parachute.

Joseph Auguste Omer Levesque : Le premier Canadien à piloter des missions de combat aérien durant la guerre de Corée

Articles connexes

Wilfrid Thomas Reid. Anon., « Specification and description of the Reid Rambler. » Canadian Air Review, novembre 1928, 30.

Il est né avion baladeur, essayant de gagner sa vie et faisant du mieux qu’il pouvait : L’histoire fascinante du Reid / Curtiss-Reid Rambler, le premier avion léger / privé du Canada, partie 2

Deux sièges éjectables en métal nu, sans coussin ni rembourrage, sont fixés sur une base en contreplaqué, à côté de quelques cartons. Derrière les sièges, un hélicoptère vert camouflage est partiellement visible.

Comment deux sièges éjectables du CF-105 Arrow d’Avro ont survécu

Une publicité de Curtiss-Reid Aircraft Company Limited de Montréal / Cartierville, Québec, montrant son avion léger / privé Curtiss-Reid Rambler. Anon., « Curtiss-Reid Aircraft Company Limited. » Canadian Air Review, mai 1929, 23.

Il est né avion baladeur, essayant de gagner sa vie et faisant du mieux qu’il pouvait : L’histoire fascinante du Reid / Curtiss-Reid Rambler, le premier avion léger / privé du Canada, partie 1

Le SAGEM CU-161 Sperwer du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada après un de ses atterrissages sans incident en Afghanistan. David Pugliese, « Faulty drones risk lives: troops. » Ottawa Citizen, 29 août 2007, 10.

L’introduction du Canada à un jeu de drones mortel : Un trop bref aperçu de la carrière canadienne de l’aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer, partie 3

Le premier aéronef sans pilote tactique SAGEM CU-161 Sperwer exploité par les Forces canadiennes, près de Kaboul, Afghanistan, novembre 2003. Anon., « Drones canadiens utilisés en Afghanistan ». La Presse, 19 mars 2006, A 5.

L’introduction du Canada à un jeu de drones mortel : Un trop bref aperçu de la carrière canadienne de l’aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer, partie 2

Une vue d’un aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer générique / typique. Chris Wattie, « Army buys spy drones for Afghan mission. » National Post, 8 août 2003, 4.

L’introduction du Canada à un jeu de drones mortel : Un trop bref aperçu de la carrière canadienne de l’aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer, partie 1

L’arrivée d’André-Georges Lafitte à Dijon, France, juin 1990. A.-G. Lafitte, « Un membre de l’I.F.N. traverser l’Atlantique Nord en U.L.M. » Navigation, octobre 1991, 559.

L’affaire Pélican : La fascinante histoire d’un des piliers fondateurs de l’industrie québécoise de l’avion ultra-léger, Ultravia Aéro Incorporée, partie 2

Un avion ultraléger Ultravia Pélican typique sur flotteurs. L’absence d’immatriculation est à noter. Anon., « Amateurs – ULM ou avions? » Aviation magazine international, 1er août 1983, 37.

L’affaire Pélican : La fascinante histoire d’un des piliers fondateurs de l’industrie québécoise de l’avion ultra-léger, Ultravia Aéro Incorporée, partie 1

Le chemin de fer aérostatique / chemin de fer au ballon proposé par Friedrich Volderauer. Salvatore Pannizzi, « Mountain Railways. » The Wide World Magazine, juillet 1898, 304.

Les voyages ferroviaires les plus scéniques du monde, animée par vous savez qui – Saison 7, Épisode 7 – Le Aerostatischen Bahn / Luftballon-Eisenbahn de Friedrich Volderauer

L’avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 exploité par Aeroflot qui participe au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique, Aéroport d’Uplands, Ottawa, Ontario. Don Brown, « Aerial Display Ready. » The Ottawa Citizen, 13 juin 1958, 39.

« Il roule au sol avec toute l’aisance d’une cigogne arthritique, » Ou, Un bref regard sur la brève présence au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique d’un avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 d’Aeroflot, partie 2

L’avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 exploité par Aeroflot qui participe au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique, tenu à l’Aéroport international de Vancouver, Richmond, Colombie-Britannique. Anon., « –. » The Sunday Sun, 14 juin 1958, 25.

« Il roule au sol avec toute l’aisance d’une cigogne arthritique, » Ou, Un bref regard sur la brève présence au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique d’un avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 d’Aeroflot, partie 1

La première planche de la bande dessinée Julien Gagnon. Rémy, « Julien Gagnon » Le Petit Journal, section magazine, 16 mai 1948, 18.

La grande aventure d’un pilote et chasseur d’espions amateur québécois fictif qui affronte un bad hombre communiste tout aussi fictif à l’aube d’une Guerre froide bien réelle : La bande dessinée Julien Gagnon de Rémy / Normand Hudon

Footer Ingenium

À propos Le réseau

Le réseau

Contactez-nous

Ingenium
C.P. 9724, succursale T
Ottawa (Ontario) K1G 5A3
Canada

613-991-3044
1-866-442-4416
contact@IngeniumCanada.org
  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter
  • Le Réseau

    • Accueil du Réseau
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires
  • Visitez

    • Ressources en ligne pour la science chez soi
    • Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada
    • Musée de l'aviation et de l'espace du Canada
    • Musée des sciences et de la technologie du Canada
    • Centre Ingenium
  • Ingenium

    • Accueil Ingenium
    • À propos d'Ingenium
    • La Fondation
  • Pour les médias

    • Salle des nouvelles
    • Prix

Connect with us

Abonnez-vous à notre bulletin de nouvelles afin de recevoir les dernières nouvelles d'Ingenium directement dans votre boîte de réception!

S'inscrire

Legal Bits

Ingenium Énoncé de confidentialité

© 2023 Ingenium

Symbole du Gouvernement du Canada
  • Explorer
    • Catégories
    • Types de médias
    • Tableaux
    • Articles vedettes
  • À propos
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires