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Le jardin de nickel : Les aventures d’un spécialiste de l’histoire orale

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5 m
1 févr. 2018
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Profile picture for user Musée des sciences et de la technologie du Canada
Par : Musée des sciences et de la technologie du Canada
Image colorée d’un champ d’alyssons jaunes; on voit une clôture et de grands arbres au loin.
Crédit photo
Bruce Conard

Par William McRae

Lorsqu’on leur demande d’où proviennent les métaux comme le nickel, la plupart des gens disent qu’ils se trouvent dans les mines. De toute évidence, c’est un métal qu’on doit extraire du sol. Et si je vous disais que le nickel pouvait être cultivé? Et si, au lieu d’extraire le minerai de nickel du sol, vous pouviez le faire pousser et le récolter chaque année? J’étais légèrement sceptique moi aussi, jusqu’à ce que j’aie le plaisir de discuter avec M. Bruce Conard, Ph. D., l’homme derrière cette initiative non traditionnelle visant à nettoyer le sol de surface d’une petite municipalité en Ontario.

Né à St-Louis, au Missouri, c’est peu après avoir reçu son doctorat en chimie physique de l’Iowa State University que M. Conard s’est joint à l’équipe de la société Inco (International Nickel Company). Au début, il a travaillé dans les laboratoires de Mississauga où il a cumulé des années d’expérience variée en pyrominéralurgie, électrochimie et hydrométallurgie qui l’ont éventuellement mené au poste de directeur de recherche sur les méthodes. Son travail le plus remarquable est survenu par la suite, lorsqu’il est devenu vice-président des sciences de l’environnement et de la santé au sein de la société. Grâce à sa vaste expérience en métallurgie, la principale tâche de M. Conard était d’étudier les effets ou les impacts des métaux sur l’environnement composé d’écosystèmes, d’animaux, de gens et de travailleurs au sein de l’entreprise. Même si une grande partie de son travail visait à rendre le milieu de travail plus sain et l’environnement plus sûr, il s’est souvent retrouvé à évaluer les risques des métaux en espérant mieux informer les organismes extérieurs et le public en général à ce sujet. Un des événements marquants de sa carrière est survenu en 2001, lorsque les citoyens de Port Colborne ont déposé un recours collectif contre Inco après avoir découvert que les premières activités de la raffinerie locale avaient pollué la surface du sol avec des niveaux élevés de nickel, de cuivre et de cobalt.

Alyssum

Alysson, Port Colborne.

At the end of the war in 1918, the Canadian government and the Allies had pressured Inco to build its refinery in Port Colborne. Its location on Lake Erie, would facilitate transportation of nickel to the US and Western Europe. “There was no nickel in Port Colborne. It had to be shipped from Copper Cliff (Sudbury). And during the years, the unloading of the nickel we did ship, and the way in which we refined the nickel, caused quite a bit of dust,” shared Conard. “And the dust went up the stack and floated with prevailing winds and then came down on land. A lot of residential land and a lot of farm land in Port Colborne.”

After several years of risk assessments conducted by both Inco and the Ontario Ministry of the Environment (MOE), Dr. Conard had publically stated that Inco’s early operations had been the cause. The people of Port Colborne decided to file the class action lawsuit as a result but the assessment also determined that the metals in the soil did not pose considerable risk to the environment, and most importantly, to the local population. The lawsuit continued on grounds that the high nickel concentrations decreased the area’s real estate value. A long court battle ensued and the judge determined that Inco was to pay $36 million to the land owners. Nonetheless, Inco appealed and the Ontario Court of Appeal reversed the lower court decision on the basis that there was no proof of property devaluation. In addition, Inco’s refinery had complied with all the environmental and government regulatory laws applicable for the time, which unfortunately had been much different before the 1960s.

“They developed certain genotypes of these plants that we tested in the Port Colborne soils,” said Conard. “We even tested one tonne of ash accumulated from incinerating the harvested biomass by putting it into the converters to recover the nickel. And it works!” he said. “Instead of corn, you’re farming nickel!”

∼ Dr. Bruce Conard

“The legacy of the metals in the soil still confronts us today” stated Conard, having worked on the case for nearly a decade, trying to eliminate as much of the nickel presence as possible. “I had the dream […] to have Inco soak the nickel out of the ground […] and put it into the converters to recover the nickel.” But what exactly did he mean by soaking the nickel out of the ground? “I wanted to use hyper-accumulating plants,” he explained to me, “plants (called Alyssum) that love to accumulate nickel into their biomass.”

He worked with some researchers from the US department of agriculture who selectively bread different types of hyperaccumulating plants to maximize their uptake of nickel both in quantity and speed. “They developed certain genotypes of these plants that we tested in the Port Colborne soils,” said Conard. “We even tested one tonne of ash accumulated from incinerating the harvested biomass by putting it into the converters to recover the nickel. And it works!” he said. “Instead of corn, you’re farming nickel!”

Alyssum

Test de plantes alysson dans un champ de Port Colborne.

This technique of acquiring nickel could be used in soils where the nickel concentration is too low to be economically viable to mine. It would also be a much less intrusive technique of collecting metals. Furthermore, it could be a way of regreening an exhausted mine site while still extracting small amounts of nickel. Conard envisioned bringing this technique of phytoremediation to warmer countries such as Indonesia. “You may get three seasons in one year [there] because of the climate. […] It would also be a social boon as subsistent farmers could make more money farming nickel than farming anything else,” stated Conard. His team got to the stage of testing Alyssum in Indonesia, making sure the plant would not be invasive in a foreign country. “That’s about the time I retired and it, unfortunately, hasn’t gone any further,” said Conard.

To date, a few other countries such as the US and France have studied and experimented with Alyssum but none seem to have moved past the experimental phase of harvesting the metals. From the available research, we could conclude that there may still be much to learn about the plant, its optimal harvesting phase and its invasiveness in certain regions. “I still have a pipe dream of it,” confessed Conard, “but these things need a champion.” Perhaps the dream simply needs a new Dr. Bruce Conard.

Mots-clés
Musée des sciences et de la technologie du Canada, Canadian Mining Journal, Copper Cliff, electrochemistry, Environmental & Health Sciences, harvesting metal, hydrometallurgy, Inco Limited, International Nickel Company, Lake Erie, metal, Mining and Metallurgy Legacy Project, nickel, Ontario Ministry of the Environment, Port Colborne, pyrometallurgy, sol, Sudbury
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