Traîneau spatial
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Il ressemble à une chaise longue inconfortable munie d’un parasol à pois. En fait, il s’agit d’un appareil expérimental qui a été utilisé à bord de la navette spatiale pour tester l’adaptation de l’être humain à un environnement de microgravité. Le traîneau spatial, comme on l’appelle, a d’abord été déployé en 1992 à bord de la navette Discovery. Cette contribution du Canada à la première mission du Laboratoire international de microgravité (IML 1) a permis de tester les réactions humaines au vol spatial, notamment la vision, la coordination oculo-manuelle et la proprioception – c’est-à-dire la capacité du corps à percevoir sa position, son mouvement et son équilibre. Ces expérimentations, élaborées par le Dr Douglas Watt, chercheur à l’Université McGill, à Montréal, visaient à mesurer les changements dans l’otolithe, l’organe sensoriel de la gravité situé dans l’oreille interne. La Dre Roberta Bondar, première Canadienne astronaute, a utilisé ce traîneau spatial installé dans le couloir central du module Spacelab de Discovery.
La CAE Electronics de Montréal a construit ce traîneau spatial.