Michael Smith fait du Canada un leader de la technologie génétique
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Bryson Masse
Programme de journalisme du Collège Algonquin
À l’âge de 11 ans, Michael Smith obtient des résultats remarquables à l’eleven plus exam, examen qui est administré en Angleterre aux élèves de 11 ou 12 ans et qui en identifie les 20 % les meilleurs. Les jeunes faisant partie de ce groupe peuvent recevoir un enseignement supérieur. Smith a la possibilité de fréquenter l’Arnold School for Boys, ce qui signifie qu’il va perdre ses amis, avoir de maigres repas du midi à cause de la guerre et faire des sports qui ne l’intéressent pas. Heureusement pour nous, Smith opte malgré tout pour cette école, décision grâce à laquelle il mènera une carrière qui lui permettra d’obtenir un prix Nobel et de se tailler une place dans l’histoire du Canada.
Né en Angleterre en 1932, Smith s’est distingué par sa contribution à la génétique et à la biochimie, et par l’invention d’une méthode de synthèse de l’ADN, élément fondamental de notre biologie. Il travaillera avec Har Gobind Khorana, biochimiste accompli, au Conseil de recherches de la Colombie‑Britannique, à Vancouver. Plus tard, on fera appel aux connaissances de Smith pour prédire l’effet de la mutation d’un gène, ce qui lui vaudra d’être colauréat du prix Nobel de chimie de 1993 pour l’invention de la mutagenèse dirigée.
Smith se verra ensuite confier la direction d’organismes comme le Centre for Molecular Genetics et le centre de génomique de l’Institut canadien de recherches avancées, qui consolideront le rôle du Canada dans le projet du génome humain. Smith est intronisé au Panthéon canadien des sciences et du génie en 1998. Il décède deux années plus tard.
Transcription
Michael Smith, CC, OBC (26 April 1932 4 October 2000) was a British-born Canadian biochemist who was the 1993 Nobel Prize winner in Chemistry.
Smith received the Prize for his fundamental contributions to the establishment of oligonucleotide-based site-directed mutagenesis, first published in 1978,[1] and its utility in both genetics and protein studies, as well as genetic engineering. The prize was awarded jointly to Smith and Kary Mullis, who had invented the Polymerase Chain Reaction independently of Smith's work.
Born in Blackpool, England, Smith received his PhD in 1956 from the University of Manchester. He went on to do post-doctoral work in Gobind Khorana's Laboratory at the University of British Columbia, Vancouver, Canada. He remained at the University of British Columbia from 1956 until his death in 2000.
In 1987 he became the Director of the University of British Columbia Biotechnology Laboratory.
Honours
In 1994 Michael Smith was made a Companion of the Order of Canada.
In 2001 the Michael Smith Foundation for Health Research was founded and named after him.
In 2004 the UBC Biotechnology Laboratories were renamed the Michael Smith Laboratories in his honour.
Canada's Michael Smith Genome Sciences Centre is named in his honour.
Also in 2004 the new biological sciences research centre at The University of Manchester was named the Michael Smith Building.