Lire, écrire et…microbloguer?
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Afin d’aider les enseignants à optimiser l’utilisation des dispositifs électroniques en classe, un chercheur de l’Université de Montréal analyse les comportements qui sont source de distraction ou d’enrichissement.
L’usage de la technologie est un enjeu qui ne fait pas l’unanimité chez les enseignants. Certains l’adoptent, trouvant des moyens de mobiliser les étudiants en utilisant des tablettes, des téléphones intelligents et des ordinateurs portables, alors que d’autres perçoivent ces appareils comme une source de distraction, voire une invitation à tricher.
Thierry Karsenti, titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation à l’Université de Montréal, reconnaît le bien-fondé de ces deux points de vue. Il étudie donc quelle incidence peut avoir le comportement de l’enseignant sur l’utilisation des technologies en classe.
M. Karsenti observe 32 classes ayant adopté les nouvelles technologies en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec afin de mieux comprendre l’usage que font les étudiants de ces dispositifs électroniques. Grâce à cette étude, il peut recueillir des données en temps réels sur le degré de mobilisation des étudiants en classe.
Selon le chercheur, la problématique est la suivante : « Même si bon nombre d’élèves utilisent les technologies à l’école, il n’est pas aussi facile de leur inculquer des connaissances au moyen de ces technologies. »
Découvrez plus d’histoires de recherche en action à Innovation.ca, le site Web de la Fondation canadienne pour l’innovation.