Canadarm
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Conçu pour donner un « coup de main » dans l’espace
Le Canadarm fait son voyage inaugural à bord de la navette spatiale Columbia en 1981. Le télémanipulateur de la navette spatiale (son nom officiel) mesure 15 mètres de long et possède six articulations tournantes lui donnant une amplitude de mouvement semblable à celle du bras humain.
Au cours des 30 ans du programme de la navette spatiale, cinq Canadarms capturent des satellites, déchargent des cargaisons et transportent des astronautes aux fins d’inspections ou de travaux d’entretien. Le Canadarm joue également un rôle essentiel dans l’assemblage de la Station spatiale internationale. Le Canadarm du Musée, le RMS 201, est le premier à se rendre dans l’espace. Il effectue son dernier voyage à bord de la navette Endeavour.
Spar Aerospace, le principal fournisseur du Canadarm, a conçu et fabriqué le télémanipulateur à Toronto, selon des critères rigoureux visant la précision de ses mouvements, son actionnement manuel et automatique, sa sécurité, sa fiabilité et son poids. Sans avoir été soumis à l’épreuve des rudes conditions de l’espace, le Canadarm a parfaitement bien fonctionné dès son premier déploiement.
Le Canadarm a consolidé la réputation du Canada en tant qu’innovateur dans le secteur aérospatial.
Transcription
Il a parcouru une distance de 624 millions de kilomètres et atterri au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada. Le curateur adjoint, Erin Gregory, se joint à Dave pour discuter des aventures du membre favori de notre pays — le Canadarm.