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Visite d’un artefact : l’aéroport international de Gander

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3 m
19 juin 2019
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Aviation
Médias
Article
Profile picture for user Erin Gregory
Par : Erin Gregory
Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Une image en noir et blanc de l'aéroport de Gander.
Crédit photo
Musée de l’aviation et de l’espace du Canada

Qu’ont en commun la reine d’Angleterre, Marilyn Monroe et Fidel Castro? Ils sont tous passés par Gander, sur l’île de Terre-Neuve!

De nombreux voyageurs effectuent aujourd’hui des vols directs vers l’Europe. Mais de tels vols n’étaient pas possibles avant les années 1960. Bien avant que les événements tragiques du 11 septembre 2001 et que la chanson à succès Come From Away fassent connaître Gander au reste de la planète, la petite ville abritait l’un des aéroports les plus importants du monde : l’aéroport international de Gander.

Le relief plat et la proximité du grand et profond lac Gander faisaient de Gander, qui se trouvaient alors dans une région très boisée et réputée pour la pêche et la chasse, un endroit idéal pour l’aménagement d’un aéroport destiné à accueillir des hydravions aussi bien que les avions terrestres en provenance d’Europe qui traversaient l’océan Atlantique. La construction de l’aéroport a été achevée le 31 octobre 1939. À l’époque, il s’agissait du plus grand aéroport du monde.

Une vue aérienne de l'aéroport de Gander en 1938.

L’aéroport de Gander en 1938

La construction de l’aéroport a été achevée le 31 octobre 1939. À l’époque, il s’agissait du plus grand aéroport du monde.

Une vue aérienne de l'aéroport de Gander en 1948.
Une vue aérienne de l'aéroport de Gander en 1954.
Huit bombardiers Hudson sur le tarmac de l'aéroport de Gander se préparant à partir pour l'Angleterre.

Un groupe de bombardiers Lockheed Hudson se préparant à partir de l’aéroport de Gander pour l’Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale.

S’il ne faisait aucun doute que les avions terrestres représentaient l’avenir du transport transatlantique, aucun d’eux ne pouvait à l’époque traverser l’Atlantique de façon fiable en transportant des passagers et du fret. Le nouvel aéroport ne pouvait donc pas encore remplir sa mission, du moins en ce qui avait au transport civil de passagers. Tandis que la Seconde Guerre mondiale faisait rage de l’autre côté de l’océan, les responsables militaires des gouvernements canadien, britannique et américain ont tôt fait de considérer Gander comme un emplacement stratégique pour leurs bases aériennes. L’aéroport est devenu un centre du Royal Air Force Ferry Command, le service chargé de la livraison transatlantique des bombardiers et autres types d’avions de guerre destinés au Royaume-Uni.

Entretien d’un avion de ligne suédois à l’aéroport en 1948.
Crédit photo
Musée de l’aviation et de l’espace du Canada

Entretien d’un avion de ligne suédois à l’aéroport en 1948.

Après la guerre, l’essor du transport aérien commercial a eu des retombées importantes sur Gander, où presque tous les aéronefs commerciaux qui traversaient l’Atlantique faisaient une escale de ravitaillement. Dans l’aérogare, on trouvait un bar appelé le Big Dipper (le premier bar ouvert jour et nuit à Terre-Neuve), une boutique de cadeaux et un casse-croûte pour les passagers qui attendaient de monter dans leur avion pour la prochaine étape de leur voyage. À la fin de 1946, l’aéroport accueillait environ 1000 passagers par jour et était desservi par huit compagnies aériennes internationales. Moins de dix ans plus tard, la circulation avait augmenté de manière à atteindre plus de 400 avions par jour et environ 11 000 passagers par semaine. L’aéroport a accueilli diverses personnalités de marque et célébrités, depuis la reine d’Iran jusqu’à Frank Sinatra en passant par Albert Einstein. On y allait pour voir et être vu. L’endroit a fini par être surnommé, à juste titre, « Le carrefour du monde ».

Passagers embarquant dans un avion britannique à l’aéroport de Gander.
Crédit photo
Musée de l’aviation et de l’espace du Canada

Passagers embarquant dans un avion britannique à l’aéroport de Gander.

L’aéroport a accueilli diverses personnalités de marque et célébrités, depuis la reine d’Iran jusqu’à Frank Sinatra en passant par Albert Einstein. On y allait pour voir et être vu. L’endroit a fini par être surnommé, à juste titre, « Le carrefour du monde ».

Voyageurs patientant dans le salon international de la nouvelle aérogare. À l’arrière-plan, la murale impressionnante de l’artiste Ken Lochhead.
Crédit photo
Library and Archives Canada

Voyageurs patientant dans le salon international de la nouvelle aérogare. À l’arrière-plan, la murale impressionnante de l’artiste Ken Lochhead.

Le 19 juin 1959, il y a 60 ans aujourd’hui, on inaugurait, à l’aéroport international de Gander, une toute nouvelle aérogare digne de l’ère des avions à réaction. Les invités de marque? La reine Elizabeth II et son époux, le duc d’Édimbourg eux-mêmes. La nouvelle aérogare se démarquait par son style moderniste et ses œuvres avant-gardistes, telles la murale de 22 mètres (72 pieds) de Ken Lochhead intitulée Flight and its Allegories et la sculpture Welcoming Birds d’Arthur Price. Elle représentait véritablement le comble du chic en matière de voyage aérien. Hélas, en l’espace de quelques années seulement, l’escale de ravitaillement à Gander est devenue inutile. Les avions à réaction à plus longue portée ont commencé à assurer des liaisons directes entre l’Europe et des destinations nord-américaines comme Montréal et New York. L’ère des avions à réaction, qui s’annonçait si prometteuse pour la ville aéroportuaire, a plutôt relégué celle-ci dans l’ombre, figeant ainsi dans le temps la nouvelle aérogare sensationnelle.

La sculpture Welcoming Birds d’Arthur Price, l’une des nombreuses œuvres d’art commandées par le ministère des Transports pour les nouvelles aérogares aménagées un peu partout au pays.
Crédit photo
Library and Archives Canada

La sculpture Welcoming Birds d’Arthur Price, l’une des nombreuses œuvres d’art commandées par le ministère des Transports pour les nouvelles aérogares aménagées un peu partout au pays.

Les œuvres d’art, le mobilier, les fameuses horloges près de l’escalier mécanique… nous avons essentiellement pénétré à l’intérieur d’un artefact!

L’an dernier, j’ai entendu dire qu’on offrait parfois des visites de l’aérogare internationale. J’ai communiqué avec Jerry Cram, un homme charmant à la fois commissaire d’aéroport et guide extraordinaire, et il a accepté de nous faire visiter l’aérogare, à mon mari et à moi. L’endroit est incroyable. Les œuvres d’art, le mobilier, les fameuses horloges près de l’escalier mécanique… nous avons essentiellement pénétré à l’intérieur d’un artefact! Nous avons visité les toilettes pour femmes, qui comportent encore une rangée de sièges typique des années 1950 devant un long miroir. Il y avait aussi une petite pièce décorée avec le papier peint d’origine où l’on pouvait nourrir les bébés. La visite nous a vraiment donné l’impression de remonter dans le temps.

Une vue du terminal international depuis la mezzanine.
Crédit photo
Erin Gregory

Le salon international de l’aéroport de Gander. Le tunnel vitré sépare la zone des vols intérieurs de celle des vols internationaux.

L'escalier mécanique dans la zone du terminal international avec quatre horloges accrochées au mur derrière lui indiquant l'heure à Gander, Londres, New York et Moscou.
Crédit photo
Erin Gregory

Les fameuses horloges au-dessus de l’escalier mécanique.

Crédit photo
Erin Gregory

Une autre vue du salon du terminal.

Un comptoir étroit avec un long miroir et six sièges devant celui-ci.
Crédit photo
Erin Gregory

La table de toilette dans les toilettes pour femmes.

Une petite pièce avec deux bancs sur des murs opposés. Le mur du fond comporte 6 panneaux de papier peint pour enfants qui se décollent.
Crédit photo
Erin Gregory

Pièce pour allaiter et nourrir les bébés, aménagée à l’extérieur des toilettes pour femmes. Le papier peint d’origine est toujours sur les murs et il ne sera apparemment enlevé que lorsque chaque bande sera tombée d’elle-même.

Notre guide Jerry Cramm se tenant dans la zone internationale devant un panneau "Bienvenue à Gander".
Crédit photo
Erin Gregory

Jerry, notre merveilleux guide.

Nous nous sommes régalés des nombreuses histoires que Jerry nous a racontées sur l’aéroport, comme cette anecdote de la reine ajustant sa coiffure dans les toilettes pour femmes et celle durant laquelle il nous a montré où tous les aéronefs devaient se garer après les événements du 11 septembre. Les lieux étaient singulièrement silencieux et déserts. Il n’y avait que nous trois et notre bébé. Je parvenais pourtant vraiment à imaginer l’aéroport au début des années 1960, fourmillant de personnes venues des quatre coins du monde et envoûtées par la magie de l’âge d’or du voyage aérien.

Aujourd’hui, rares sont ceux qui connaissent le passé chargé d’histoire de l’aéroport de Gander. En plus des vols intérieurs, l’aéroport est toujours utilisé pour les aéronefs cargo et les avions militaires, et il accueille encore un ou deux appareils effectuant des vols internationaux qui doivent se poser d’urgence pour des raisons médicales ou mécaniques. L’utilisation croissante des avions d’affaires et des jets privés s’est avérée bénéfique pour l’aéroport, puisque 20 % des avions privés qui traversent l’Atlantique Nord se posent à Gander pour se ravitailler. Ces escales de ravitaillement sont probablement moins prestigieuses qu’elles l’ont déjà été!

Auteur(s)
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Erin Gregory

Erin Gregory adore susciter l’intérêt du public par le récit dans son rôle de conservatrice adjointe au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada. Elle cherche toujours à présenter de l’information historique de façon nouvelle et intéressante, et travaille présentement à élaborer des stratégies pour miser sur le jeu vidéo afin de promouvoir la collection et de diffuser les connaissances à de nouveaux auditoires. Mme Gregory a piloté la réalisation de plusieurs expositions et produits numériques, dont Les tout débuts de l’aviation, Vivre en orbite, L’expérience Académie de Starfleet, L’Académie des as (Escadrille noire et Ciels blindés), et Ciels blindés DX (pour la Switch de Nintendo). Ses domaines d’intérêt comprennent l’aviation et la fabrication d’aéronefs au Canada pendant la Première Guerre mondiale, le Programme d’entraînement aérien du Commonwealth, les femmes dans l’aviation canadienne, le contrôle de la circulation aérienne au Canada, l’Arrow d’Avro, et l’histoire des vols spatiaux habités. Mme Gregory a obtenu sa maîtrise ès arts en histoire canadienne à l’Université Memorial, son baccalauréat ès arts en histoire et en anglais à l’Université McMaster, et un diplôme postdoctoral en gestion des ressources culturelles à l’Université de Victoria. Dans ses temps libres, elle aime confectionner et décorer des gâteaux et passer de bons moments en famille.

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