Skip to main content
Ingenium Logo

You are leaving IngeniumCanada.org

✖


This link leads to an external website that Ingenium does not control. Please read the third-party’s privacy policies before entering personal information or conducting a transaction on their site.

Have questions? Review our Privacy Statement

Vous quittez IngeniumCanada.org

✖


Ce lien mène à un site Web externe qu'Ingenium ne contrôle pas. Veuillez lire les politiques de confidentialité des tiers avant de partager des renseignements personnels ou d'effectuer une transaction sur leur site.

Questions? Consultez notre Énoncé de confidentialité

Ingenium Le réseau

Langue

  • English
Search Toggle

Menu des liens rapides

  • Sites Ingenium
  • Magasiner
  • Donner
  • S'abonner
Menu

Main Navigation

  • Explorer
    • Catégories
    • Types de médias
    • Tableaux
    • Articles vedettes
  • À propos
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires

Le Lancaster d’Avro : au-delà de la Seconde Guerre mondiale

Share
12 juill. 2022
Catégories
Aviation
Catégories
Exploration et arpentage
Autochtones
Défense
Photographie et film
Médias
Article
Portrait de Valerie Wood, souriante et portant un chandail jaune, devant un fond flou.
Par : Valerie Kaiyang Wood
Ingenium - Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Photo en noir et blanc d’une dizaine d’avions en construction, dans une grande usine. Deux ouvriers sont visibles en avant-plan.
Crédit photo
Archives d’Ingenium, Collection de photos du Musée de l’aviation du Canada, CAVM-15101
La chaîne de production des Lancaster d’Avro à Victory Aircraft, en janvier 1944.

Le Lancaster d’Avro était un gros avion bombardier britannique fabriqué par A.V. Roe and Company (Avro) qui est entré dans la Seconde Guerre mondiale en avril 1942, et qui était surtout connu pour ses bombardements nocturnes de villes allemandes. Il a été un des premiers bombardiers britanniques à être équipé de quatre moteurs, ce qui lui permettait de transporter une très grande charge de bombardement – plus de 6 000 kg – ainsi que suffisamment de carburant pour parcourir plus de 2 600 km en un seul vol. Le Lancaster pouvait atteindre une vitesse de 438 km/h, et une altitude de 7 530 m. 

Bien que le Lancaster soit profondément associé aux efforts de guerre de la Grande-Bretagne, certains appareils ont également été construits au Canada par Victory Aircraft Limited à Malton, en Ontario. Victory Aircraft a fabriqué 422 Lancaster Mark 10, de 1943 à 1945, et le premier Lancaster construit au Canada a pris son envol le 1er août 1943. La plupart des Lancaster fabriqués au Canada n’ont pas joué un grand rôle dans l’effort de guerre. Ils ont toutefois été utilisés dans diverses activités d’après-guerre. L’Aviation royale canadienne a réaffecté près de 230 Lancaster à diverses tâches, dont des activités de patrouille maritime, de recherche et sauvetage et d’arpentage photographique dans le Nord. En fait, bon nombre des qualités techniques qui faisaient du Lancaster un efficace bombardier ont fait de lui un appareil idéal pour voler dans le Nord et réaliser des levés photographiques. 

Mais voyons ce qu’impliquait la modification d’un Lancaster pour qu’il puisse effectuer des missions de photographie et de cartographie aériennes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les quatre moteurs et la grande capacité du Lancaster lui permettaient de transporter un équipage de sept personnes, un chargement et suffisamment de carburant pour de longs vols. Lors des missions de levés photographiques, ces mêmes caractéristiques ont permis au Lancaster de transporter l’équipement lourd utilisé pour la cartographie trimétrogon ainsi qu’un équipage pour faire fonctionner ce matériel. La photographie trimétrogon nécessitait trois appareils pointant dans des directions différentes, permettant de photographier de plus grandes étendues de terrain en même temps. De plus, le Lancaster offrait l’espace et la puissance nécessaires pour transporter deux réservoirs de carburéacteur de 1 500 litres ajoutés à la soute à bombes, ce qui lui permettait de voler sur de plus longues distances et donc de cartographier plus de terrain. Enfin, le plafond de vol élevé du Lancaster, qui le distinguait de ses adversaires pendant la Seconde Guerre mondiale, lui permettait également de photographier plus de terrain en un seul passage que les autres avions. 

Le Lancaster a été une impressionnante œuvre de technologie aéronautique, et un outil efficace pour les missions dans le Nord. Mais son utilisation a toutefois eu des implications plus larges. Plus particulièrement, les activités de photographie et de cartographie dans le Nord au moyen de Lancaster ne se sont pas déroulées dans un vide sociopolitique. Les tensions de la Guerre froide qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale ont donné lieu à un intérêt accru pour la souveraineté de l’Arctique canadien; pour le gouvernement du Canada, photographier et cartographier cette vaste région largement inconnue constituait une première étape essentielle pour atteindre ses objectifs de souveraineté. Le Nord, cependant, était loin d’être inconnu : les peuples autochtones habitaient cette région depuis des temps immémoriaux, les Inuits ayant vécu de la terre en petits groupes nomades. Par exemple, en 1948, on a dit que l’équipe d’un Lancaster avait « découvert » trois îles dans l’Arctique, mais les musées et le public remettent aujourd’hui en question cette soi-disant « découverte ». 
 

Côté droit d’un avion au sol, avec quelques personnes debout, sous le nez et l’aile droite.
Crédit photo
Archives d’Ingenium, Collection de photos du Musée de l’aviation du Canada, CAVM-23913

Ce Lancaster a effectué des missions de photographie aérienne avec l’escadron 413 de l’ARC, à la fin des années 1940.

La cartographie aérienne du Nord réalisée par les Lancaster a contribué à jeter les bases de la présence du gouvernement canadien dans l’Arctique, depuis les années 1950, ce qui a eu des effets dévastateurs sur les Inuits au cours des décennies suivantes. Le rapport de la Commission de vérité du Qikiqtani documente l’énorme changement du mode de vie des Inuits, de 1950 à 1975, et la relocalisation forcée de ces collectivités dans des colonies quatre-saisons. Le rapport parle en effet des Inuits qui ont été utilisés comme des porte-drapeau humains pour réaliser les objectifs de construction de la nation canadienne dans l’Arctique. 

Le Lancaster d’Avro a joué un rôle bien connu dans la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, mais la technologie est accompagnée de multiples récits, et surtout à une époque où le Canada travaille à la vérité et à la réconciliation, il est important de reconnaître la complexité de l’héritage du Lancaster, y compris son rôle dans le passé et le présent colonial du Canada. 
 


Vous appréciez le Réseau Ingenium? Aidez-nous à améliorer votre expérience en répondant à un bref sondage!

Partagez vos idées.
Auteur(s)
Portrait de Valerie Wood, souriante et portant un chandail jaune, devant un fond flou.
Valerie Kaiyang Wood
Suivre

Valerie est conservatrice adjointe, Aviation et espace, à Ingenium. Elle se passionne pour la remise en question des récits historiques traditionnels en mettant l’accent sur les expériences des peuples marginalisés. 

D’autres histoires par

Portrait de Valerie Wood, souriante et portant un chandail jaune, devant un fond flou.
Valerie Kaiyang Wood
Ingenium - Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Photo d’une grande murale multicolore et multimédia intitulée Northern Lights.

La murale 3D « Northern Lights » : un hommage artistique et coloré aux débuts de l’ère de l’avion à réaction au Canada

Articles connexes

La première planche de la bande dessinée Julien Gagnon. Rémy, « Julien Gagnon » Le Petit Journal, section magazine, 16 mai 1948, 18.

La grande aventure d’un pilote et chasseur d’espions amateur québécois fictif qui affronte un bad hombre communiste tout aussi fictif à l’aube d’une Guerre froide bien réelle : La bande dessinée Julien Gagnon de Rémy / Normand Hudon

Le seul et unique Rohr M.O.1 Midnight Oiler avant l’installation de son nez définitif et de son stabilisateur horizontal avant, Chula Vista, Californie. Anon., « Private Flying – ‘Midnight Oiler’ Radical Design Lightplane is Built by Rohr. » Aviation News, 1 juillet 1946, 15.

Brûler l’huile de minuit pour atteindre le ciel et rugir : La trop brève saga de l’avion léger / privé Rohr M.O.1 Midnight Oiler

Le Mikoyan-Gourevitch MiG-15 de la Wojska Lotnicze piloté par le second lieutenant Franciszek Jarecki, aérodrome de Rønne, Rønne, Danemark. Jarecki est le gentilhomme marqué par une flèche. Anon., « Undamaged Red Jet in NATO Hands. » The Gazette, 7 mars 1953, 2.

Un vol pour la liberté qui a percé le rideau de fer; ou, Le jour où le second lieutenant Franciszek Jarecki s’est échappé de Pologne à bord d’un chasseur à réaction Mikoyan-Gourevitch MiG-15

Le prototype du Astro Kinetics Lift de Astro Kinetics Corporation, Houston, Texas. Anon., « Aircraft and Powerplants – Crane version of ‘flying saucer’ projected in U.S.A. » The Aeroplane and Commercial Aviation News, 7 mars 1963, 24.

« Regardez! Là-haut dans le ciel! C’est un oiseau! C’est un avion! C’est une soucoupe volante texane! » Astro Kinetics Corporation de Houston, Texas, et ses aéronefs à décollage et atterrissage verticaux à l’allure unique

Le Canadair Silver Star du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, Ottawa, Ontario, juin 2005. Cet aéronef est piloté par le Red Knight, ou chevalier rouge, le pilote de voltige solo de l’Aviation royale du Canada, en 1961-64. Alain Rioux, via Wikimedia.

Il a vraiment continué longtemps, longtemps, longtemps : Un bref aperçu de la carrière canadienne de l’avion d’entraînement à réaction Lockheed / Canadair Silver Star, partie 2

Le ministre de la Défense nationale du Canada, Brooke Claxton, à gauche, avec le premier avion d’entraînement à réaction Lockheed T-33 Silver Star fabriqué au Canada, Cartierville, Québec. Anon., « M. Claxton reçoit le premier réacté T-33 fabriqué ici. » La Patrie, 13 février 1953, 1.

Il a vraiment continué longtemps, longtemps, longtemps : Un bref aperçu de la carrière canadienne de l’avion d’entraînement à réaction Lockheed / Canadair Silver Star, partie 1

Un dispositif de dégivrage de piste de Woolery Machine Company en action à l’aéroport de Cologne-Wahn, Cologne, Allemagne de l’Ouest. Anon., « Ancillary Review – Flame-throwing – On Ice. » The Aeroplane and Commercial Aviation News, 28 février 1963, 29.

Allez, PB, allume mon feu. Essaie de mett’ la glace en feu : Un coup d’œil sur la firme américaine Woolery Machine Company et sur certaines de ses idées et produits

L’avion de brousse Junkers Ju 52 immatriculé CF-ARM de Canadian Airways Limited de Montréal, Québec, lac Manouane, Québec, août ou septembre 1940. MAEC, 13469.

Les vieux avions de brousse ne meurent jamais, ils ne font que s’effacer doucement : Quelques lignes, d’accord, plusieurs lignes sur la remarquable carrière d’un « cargo volant / wagon volant » Junkers Ju 52 nommé CF-ARM, partie 3

L’avion de brousse Junkers Ju 52 immatriculé CF-ARM de Canadian Airways Limited de Montréal, Québec, en réparation, Arviat, Nunavut (Eskimo Point, Territoires du Nord-Ouest), septembre 1932. MAEC, 1208.

Les vieux avions de brousse ne meurent jamais, ils ne font que s’effacer doucement : Quelques lignes, d’accord, plusieurs lignes sur la remarquable carrière d’un « cargo volant / wagon volant » Junkers Ju 52 nommé CF-ARM, partie 2

L’avion de brousse Junkers Ju 52 immatriculé CF-ARM de Canadian Airways Limited de Montréal, Québec. Anon., « Pionnier des transports lourds dans le nord du Canada, le ‘Cargo volant’ a fini sa carrière. » Photo-Journal, 29 janvier 1948, 2.

Les vieux avions de brousse ne meurent jamais, ils ne font que s’effacer doucement : Quelques lignes, d’accord, plusieurs lignes sur la remarquable carrière d’un « cargo volant / wagon volant » Junkers Ju 52 nommé CF-ARM, partie 1

Le sergent Bob Electro de l’Aviation royale du Canada (ARC) pris en flagrant délit de salut au commandant de la Base de l’ARC de Clinton, le colonel d’aviation John Gordon Mathieson, Clinton, Ontario. Anon., « Six-Year-Old Sergeant. » The North Bay Nugget, 7 janvier 1963, 15.

Dōmo arigatō, gunsō Electro, mata au hi made : Les aventures électroniques du sergent Bob Electro de l’Aviation royale du Canada et des Forces armées canadiennes

Le simulateur d’impact en vol de 10 pouces du Conseil national de recherches du Canada à un moment donné de sa longue carrière, Uplands / Ottawa, Ontario. CNRC.

Une grande réussite canadienne que vous devriez connaître : Un bref coup d’œil sur les simulateurs d’impact en vol du Conseil national de recherches du Canada remis au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, partie 3

Footer Ingenium

À propos Le réseau

Le réseau

Contactez-nous

Ingenium
C.P. 9724, succursale T
Ottawa (Ontario) K1G 5A3
Canada

613-991-3044
1-866-442-4416
contact@IngeniumCanada.org
  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter
  • Le Réseau

    • Accueil du Réseau
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires
  • Visitez

    • Ressources en ligne pour la science chez soi
    • Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada
    • Musée de l'aviation et de l'espace du Canada
    • Musée des sciences et de la technologie du Canada
    • Centre Ingenium
  • Ingenium

    • Accueil Ingenium
    • À propos d'Ingenium
    • La Fondation
  • Pour les médias

    • Salle des nouvelles
    • Prix

Connect with us

Abonnez-vous à notre bulletin de nouvelles afin de recevoir les dernières nouvelles d'Ingenium directement dans votre boîte de réception!

S'inscrire

Legal Bits

Ingenium Énoncé de confidentialité

© 2023 Ingenium

Symbole du Gouvernement du Canada
  • Explorer
    • Catégories
    • Types de médias
    • Tableaux
    • Articles vedettes
  • À propos
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires