Une question de vibrations
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Molly Gatt
Programme de journalisme du Collège Algonquin
Alexander Graham Bell s’intéresse à la fois à la parole et à l’audition, probablement parce que sa mère et sa femme souffrent d’une perte auditive. Bell travaille d’abord avec son père, orthophoniste, puis accepte un poste à Boston pour enseigner à parler à des enfants sourds. L’une de ses méthodes consiste à utiliser un ballon, que les élèves tiennent sur leur poitrine pour sentir les sons. Ce sont les expériences qu’il mène auprès des personnes sourdes qui le conduisent à inventer le téléphone. Ayant mis au point son appareil avec l’aide de l’ingénieur Thomas Watson, son assistant, Bell effectue le premier appel téléphonique le 10 mars 1876. Né en Écosse en 1847, Bell s’établit avec ses parents à Brantford (Ontario) en 1870. Il effectue des travaux en eugénique, en aéronautique et sur les hydroptères, entre autres. Il est constamment à la recherche de nouveaux projets et intérêts.
Bell crée également des gadgets électroniques, comme le détecteur de métal et le photophone, qui sera ultérieurement appelé « radiophone ». Toutefois, il continue de travailler auprès des personnes sourdes, même après être devenu un inventeur célèbre. Bell soutient notamment Helen Keller, qui est sourde et aveugle à cause d’une fièvre et qui deviendra une militante très connue. Keller est reconnaissante envers Bell de s’être consacré à l’éducation des personnes sourdes et de l’avoir aidée à réaliser son plein potentiel.
Bell décède en 1922, à l’âge de 75 ans, en Nouvelle‑Écosse. Il est intronisé au Panthéon canadien des sciences et du génie en 1992.
Transcription
Plucked from the Smithsonian archives, the liberated recording features Bell, through must and static, saying "Hear my voice, Alexander Graham Bell."