Souffleuse
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
De retour sur les routes ivernales
De tous les efforts canadiens visant à surmonter les rigueurs de l’hiver, l’innovation d’Arthur Sicard, de Saint-Léonard-de-Port-Maurice, au Québec, est probablement celle qui a eu le plus d’impact. Sicard eut une idée en 1894, alors qu’il avait seulement 18 ans, mais ce n’est qu’à presque 50 ans qu’il trouva le temps de produire un prototype. Il l’appela la « déneigeuse et souffleuse à neige Sicard ». Le véhicule combinait le châssis d’un camion à quatre roues motrices, un moteur de camion, une pelle à neige et une souffleuse munie de deux chutes ajustables et d’un moteur distinct. Il s’agissait du premier appareil de déneigement de classe commerciale au monde. Il pouvait projeter la neige à près de 30 mètres de distance, ou encore directement derrière le camion dans les lieux plus restreints. La déneigeuse remporta un succès immédiat. Dès 1927, les véhicules de Sicard déneigeaient les chemins d’Outremont, une banlieue de Montréal.