Projecteur IMAX
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Le vrai grand spectacle
Les cinéphiles veulent sans cesse être émerveillés par ce qu’ils regardent, et les réalisateurs essaient de les suivre et même de les devancer, en créant des images plus grandes, plus larges et plus nettes. La plus grande d’aujourd’hui, c’est IMAX. Avant l’apparition de ce système, les cinéastes ne pouvaient utiliser le support de tournage nécessaire pour présenter des images qui rempliraient le champ de vision d’un spectateur. La pellicule de 70 millimètres, 10 fois plus grande que le film standard, tremblait lorsqu’elle passait dans la caméra et le projecteur, créant une distorsion des images que ces appareils tentaient de capter et de présenter. Mis au point en 1971 par cinq hommes travaillant à Toronto – Ron Jones, William Shaw, Roman Kroitor, Robert Kerr et Graeme Ferguson –, le projecteur IMAX résolut ce problème. En effet, le film y défilait horizontalement, dans une action ondulatoire, dite « à boucle déroulante ». Cette technique produit une image plus stable (cinq fois plus stable que les systèmes traditionnels), plus nette (plus de 17 millions de pixels par image) et plus grande (10 fois la taille du film commercial 35 mm, ou encore haute de huit étages). C’est ce qu’on appelle voir grand.