L’Étoile du matin, 1993, Alex Janvier (1935 - )
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Alex Janvier est un artiste Chipewyan. Au début des années 1970, il se joint à la Professional Native Indian Artists Incorporation. Ce groupe compte également Daphne Odjig et Norval Morrisseau. Un critique de Winnipeg lui donne un autre nom, the Indian Group of Seven (« le groupe des sept amérindien »), pour marquer son importance dans l’histoire de l’art canadien. Janvier a peint l’Étoile du matin (ou Gambeh Then’ en cri) sur un dôme du Musée canadien de l’histoire avec l’aide de son fils Dean. Il commence l’œuvre en juin 1993 et la termine quatre mois plus tard. L’Étoile du matin constitue un commentaire sur l’interaction entre les cultures qui s’est produite lorsque les Européens sont arrivés en Amérique du Nord et ont fait la connaissance des peuples autochtones. Tout comme le titre l’Étoile du Matin fait référence à une étoile qui sert de point de repère, Janvier estime que son œuvre peut orienter notre compréhension des enjeux autochtones/non autochtones.