Les yeux rivés au ciel : une vie consacrée à l’étude des galaxies
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Bryson Masse
Programme de journalisme du Collège Algonquin
Alors que son père aurait voulu qu’il ne voie dans l’astronomie qu’un simple loisir et choisisse une carrière plus pratique, Sidney van den Bergh insiste pour devenir astronome. Il élargira notre connaissance des galaxies grâce à sa contribution à l’étude des phénomènes stellaires comme les amas globulaires, les nébuleuses et les supernovae.
Né en 1929 aux Pays‑Bas, van den Bergh fait des études doctorales à l’Université de Göttingen, en Allemagne. En 1958, il accepte un poste à l’Observatoire David Dunlap, à l’Université de Toronto, où il enseignera pendant 19 ans. Tout au long de ses recherches, il publie plus de 500 articles sur l’astronomie et l’évolution de l’univers. Un an après être entré en fonction à l’observatoire, van den Bergh a la chance de voir les premières versions des plaques photographiques provenant du Palomar Observatory Sky Survey. Dans le cadre de ce relevé, on prend 2000 photos pour obtenir une image globale du ciel nocturne. Van den Bergh utilise la carte détaillée qui en est issue pour identifier des galaxies naines. Plus tard, on rassemblera les renseignements qu’il aura recueillis, pour constituer une base de données appelée David Dunlop Observatory Catalogue.
Jetant un regard sur sa carrière, van den Bergh indiquera, au cours d’une entrevue réalisée en 2008 par le réseau CBC, que, s’il pouvait choisir un secteur de l’astronomie où faire davantage de recherche, il choisirait les planètes. « Nous commençons à découvrir de très nombreuses planètes autour d’autres étoiles, ainsi que la façon dont elles se forment », ajoutera‑t‑il.
Van den Bergh est intronisé au Panthéon canadien des sciences et du génie en 2011.