Appareil-photo panoramique
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
En 1888, le photographe canadien John R. Connon fait breveter un appareil-photo panoramique, apportant alors sans doute la contribution la plus significative du Canada au domaine de la photographie. Bien qu’il existe des brevets européens pour des appareils-photo panoramiques depuis 1843, la plupart des photographes continuent de « coller » des poses multiples pour saisir sur film de vastes paysages.
L’appareil-photo de Connon, monté sur une plate-forme rotative, saisit en une seule pose des paysages allant jusqu’à 360 degrés. Le brevet de Connon précise l’utilisation de film sur papier. Les images sont saisies sur des négatifs en papier ciré, soit une pellicule flexible bobinée dans l’appareil et synchronisée avec la rotation du trépied. Alors que plusieurs des premiers photographes utilisent le large format pour saisir et célébrer le développement urbain rapide, d’autres, comme Connon, se préoccupent davantage de saisir de vastes paysages, comme ceux qu’il voit près de son domicile à Elora, en Ontario. L’image panoramique est encore aujourd’hui très populaire, tant au cinéma qu’en photographie, mais l’image 360 degrés est rarement reproduite.