Masque de gardien de but de Jacques Plante
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Le 1er novembre 1959, un coup malencontreux d’Andy Bathgate des Bruins de Boston ajoute sept points de suture supplémentaires au front du gardien de but légendaire Jacques Plante. Ce soir-là, Plante refuse de jouer sans masque, et l’image du hockey change à tout jamais. Le masque s’avère un succès. Aujourd’hui, tous les gardiens de but portent des masques faciaux, dont certains sont peints si artistiquement qu’on les expose dans des musées.
Ce masque « bretzel » est le deuxième masque de Jacques Plante, qui en portera trois au cours de sa carrière. Il porte celui-ci en 1963 alors qu’il joue pour les Rangers de New York. Le masque a été conçu par Plante, en collaboration avec Bill Burchmore et Earl Thomas Patrick Greenland de Montréal. Les fibres de verre moulées à la figure de Plante rendent le masque plus léger et permettent une meilleure circulation de l’air que le masque solide original. Plante continuera d’inspirer les gardiens de but partout au monde grâce à ses efforts pour développer, mettre en marché et promouvoir des protections faciales pour joueurs de hockey.