Jacques Plante, 1929 - 1986
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
En novembre 1959, le meilleur gardien de but canadien, Jacques Plante, change pour toujours le jeu de hockey lorsqu’il commence à porter un masque pendant les matchs de la Ligue nationale de hockey. Jusque-là, les gardiens utilisaient peu de rembourrage et aucun masque de protection lors des matchs règlementaires. Plante, qui joue alors pour le Canadien de Montréal, avait essayé plusieurs types de masque au cours des pratiques et des matchs d’exhibition pour se protéger des rondelles et des bâtons depuis le milieu des années 1950. Mais ce n’est que le 1er novembre 1959, lors d’un match de la LNH contre les Rangers de New York au Madison Square Garden, lorsque Plante subit une fracture du nez et de multiples lacérations au visage, qu’il revient du vestiaire en portant un masque créé par le spécialiste de la fibre de verre, Bill Burchmore. En 1960, Plante commence à porter un nouveau masque plus léger, également produit par Burchmore, communément appelé le « bretzel », qui se compose de 540 fils de fibre de verre tissés. Étant donné les avantages indéniables du masque pour la sécurité, les autres gardiens de but ne tardent pas à lui emboîter le pas, et le masque devient une pièce d’équipement standard des gardiens de but.