Étiquette à bagage
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Le bagage identifiable
La plus simple des innovations doit commencer quelque part. Prenons une modeste étiquette à bagage. Les premières années du transport ferroviaire – en 1882, pour être précis –, John Michael Lyons, de Moncton, au Nouveau-Brunswick, eut l’idée de demander aux bagagistes d’inscrire le nom de chaque passager, son point de départ et sa destination sur trois étiquettes différentes. Chaque étiquette était découpée en deux, la partie supérieure était attachée au bagage du passager, tandis qu’on remettait la partie inférieure au passager. Ce système commode facilitait la récupération des bagages à destination. Il était même possible de retrouver les bagages perdus, et, finalement, de les rendre à leur propriétaire. Le bureau des brevets baptisa cette innovation « coupon-billet détachable ». Aujourd’hui, nous l’appelons plus simplement « étiquette à bagage ».