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Conserver la culture sonore : explorer l’histoire du stéthoscope

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3 m
12 mai 2022
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Sciences sociales et culture
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Article
Profile picture for user Aliisa Qureshi
Par : Aliisa Qureshi
Ingenium - Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Stéthoscopes présentés dans l’exposition permanente Les sens et la médecine, au Musée des sciences et de la technologie du Canada.
Crédit photo
Aliisa Qureshi

Peu de choses évoquent autant la médecine qu’un stéthoscope. Même dans le domaine médical moderne, qui peut être considéré comme grandement axé sur la vision (l’imagerie, les scans, l’observation), le stéthoscope demeure un puissant outil médical et un symbole iconique des traditions passées. Par-dessus tout, le stéthoscope symbolise la relation profonde et durable entre la pratique médicale et le son.

Pendant mon stage à Ingenium, j’ai travaillé à l’élaboration d’un profil de recherche sur la collection de stéthoscopes du Musée des sciences et de la technologie du Canada, en me concentrant plus particulièrement sur un groupe d’artefacts présentés dans l’exposition Les sens et la médecine. L’objectif du profil de recherche était de résumer et de présenter de l’information sur chaque artefact : consigner des renseignements techniques et biographiques, mais aussi décrire l’importance de chaque objet en ce qui concerne sa contribution à la science, à la technologie et à l’histoire du Canada en général. En examinant les stéthoscopes de la collection du musée, j’ai rapidement compris que ces artefacts savent raconter de nombreuses histoires fascinantes – des histoires sur l’évolution de la technologie, des matériaux, des concepteurs et des utilisateurs. Les trois thèmes sur lesquels j’ai choisi de me concentrer pour mon profil sont l’innovation technologique, la matérialité et le contexte socioculturel. 

Un des plus anciens modèles de stéthoscope de la collection est une réplique en bois d’un stéthoscope monaural original inventé par René Laennec en 1816 (image 1). L’objet a été fabriqué en 1929, alors que les stéthoscopes monauraux (pour une oreille) n’étaient déjà plus utilisés et que les stéthoscopes binauraux (pour les deux oreilles) étaient devenus la norme. La fabrication de cette réplique a été commandée par le Dr Harold Segall, cardiologue montréalais, en 1929, à partir d’un modèle appartenant au célèbre médecin canadien William Osler et qui remonte à Laennec, en 1825. Ce stéthoscope illustre non seulement une des premières utilisations importantes de la technologie sonore en médecine, mais il s’inscrit également dans un contexte culturel intéressant : il a été créé au moment où les rayons X et l’imagerie commençaient à dominer la pratique médicale, soulevant déjà un vent de nostalgie pour la médecine acoustique.

Stéthoscope cylindrique en acajou. Il présente un trou percé au centre, sur toute la longueur du cylindre, et une ouverture effilée à une extrémité.
Crédit photo
Ingenium

Image 1. Réplique d’un des premiers stéthoscopes monauraux Laennec (artefact no 2002.0473). Cette réplique a été fabriquée en 1929, pour le Dr Harold N. Segall, membre fondateur de la Société canadienne de cardiologie (SCC). Il s’agit de la reproduction du modèle ayant appartenu à William Osler, célèbre médecin canadien.

Le modèle Laennec, un tube en bois compact et épuré, a inspiré d’autres idées de conception innovante au chapitre de la fonctionnalité et des qualités acoustiques, notamment par rapport aux autres stéthoscopes monauraux qui ont apparu entre le milieu et la fin du XIXe siècle. Ces stéthoscopes avaient une forme de cloche concave à une extrémité, qui était placée contre le corps du patient, et un disque plat à l’autre bout, qui était placé contre l’oreille du médecin. Un excellent exemple de ce modèle est un stéthoscope monaural en bois provenant d’Angleterre, datant des années 1880, auquel est fixé un disque en os/ivoire (image 2). Ces matériaux très délicats soulèvent des questions sur l’aspect pratique de ce stéthoscope, ainsi que sur l’évolution de la technologie sonore médicale par l’utilisation expérimentale des matériaux.

Stéthoscope délicat fabriqué à partir d’une étroite pièce de bois creuse. Il est en forme de cloche concave à une extrémité, et est fixé à un disque plat en os ou en ivoire, à l’autre extrémité.
Crédit photo
Ingenium

Image 2. Stéthoscope monaural d’Angleterre, vers 1880 (artefact no 2002.0503). Ce stéthoscope délicat est fabriqué à partir d’une étroite pièce de bois creuse en forme de cloche concave à une extrémité, qui est fixée à un disque plat en os ou en ivoire à l’autre. Les matériaux de ce stéthoscope sont très différents de ceux des premiers modèles de Laennec. Ce stéthoscope est un bon exemple de l’utilisation particulière de matériaux pour expérimenter le son en médecine.

Aujourd’hui encore, la conception des stéthoscopes continue d’évoluer et de s’adapter aux nouveaux contextes socioculturels. Un des stéthoscopes les plus modernes de la collection est un stéthoscope binaural fabriqué en 2015 à Gaza (image 3). Dans le cadre du projet Gila pour Open Medical Devices, le médecin canadien Tarek Loubani et ses collègues ont mis au point ce stéthoscope au moyen d’une imprimante 3D, une méthode facile et peu coûteuse qui a toutefois produit une qualité sonore exceptionnelle. Ce stéthoscope a d’abord été fabriqué et utilisé à Gaza, dans l’Autorité palestinienne, en raison de la pénurie d’instruments médicaux. Outre le contexte historique important du conflit de Gaza, le recours créatif à des matériaux de tous les jours et à l’innovation technique de l’impression 3D a permis d’explorer l’artefact de nombreuses façons.

Stéthoscope binaural moderne, imprimé en 3D avec des composants plastiques rouges et blancs.
Crédit photo
Ingenium

Image 3. Dans le cadre du projet Gila pour Open Medical Devices, le médecin canadien Tarek Loubani et ses collègues ont mis au point ce stéthoscope au moyen d’une imprimante 3D (artefact n° 2017.0002) et de matériaux de tous les jours, notamment des tubes en plastique provenant d’une machine à Coca-Cola. La version originale et intégrale a été imprimée à Gaza, en août 2015. Il s’agit du premier stéthoscope que le Dr Loubani a utilisé dans sa pratique.

Les conservateurs jouent un rôle important dans le façonnement de l’engagement et de la réflexion grâce aux collections et aux expositions. En tant qu’étudiante dans les programmes d’études en conservation et d’études cinématographiques de l’Université Carleton, je suis formée, entre autres, pour examiner comment les artefacts et la narration peuvent nous informer sur notre passé et notre présent. Ce projet m’a donné l’occasion de m’exercer à modeler des modes d’engagement envers les artefacts et des façons de les raconter dans des lieux de savoir.


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Mots-clés
stéthoscope, médecine, artefact, son, culture sonore, Les sens et la médecine
Auteur(s)
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Aliisa Qureshi

Aliisa Qureshi est étudiante à la maîtrise en études cinématographiques et en conservation à l’Université Carleton. Elle s’intéresse à la préservation et à la promotion du patrimoine et est particulièrement passionnée par les récits diasporiques et la valeur du patrimoine cinématographique. Elle aspire à combiner ses connaissances en cinéma et en culture à sa perspective de conservatrice, afin de contribuer au travail en cours dans les institutions de la mémoire et du patrimoine.

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