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Célébrer les femmes canadiennes en astronomie

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4 m
9 févr. 2021
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Génie et technologie
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Médias
Article
Profile picture for user Sharon Odell
Par : Sharon Odell
Mary Grey devant la lunette astronomique de l’Observatoire fédéral.
Crédit photo
Observatoire fédéral, 1968.
Mary Grey devant la lunette astronomique de l’Observatoire fédéral.

Le 11 février est la Journée internationale des femmes et des filles de science, soit l’occasion idéale de revoir le parcours de Canadiennes qui ont su s’illustrer magnifiquement dans le domaine de l’astronomie. Beaucoup se souviendront d’Helen Sawyer Hogg comme étant la première femme astronome au Canada.

Toutefois, Miriam Burland et Mary Grey sont deux femmes remarquables qui ont également enrichi le monde de l’astronomie. Ces deux femmes ont fait carrière au premier observatoire national du Canada, l’Observatoire fédéral, et ont influencé la collection d’astronomie et de physique du Musée des sciences et de la technologie du Canada à Ottawa.

Le regretté John Hodgson, ancien responsable de la physique du globe à Ressources naturelles Canada, a déclaré un jour : « Ceux qui ont travaillé à l’Observatoire fédéral, situé dans le lieu historique national de la Ferme expérimentale centrale (…), souvent en fin de carrière, et leurs descendants, font partie de la famille de l’observatoire ainsi que de son héritage ». Dans cette déclaration, il fait référence aux anciens employés qui continuent d’enseigner aux autres afin de faire valoir les caractéristiques historiques de l’observatoire, de manière à assurer que les générations à venir continueront de les apprécier et d’en apprendre à leur sujet. Le programme national d’astronomie du Canada (1904 à 1970) est souvent évoqué, étant toujours considéré par beaucoup comme une grande réalisation nationale. 

La déclaration de Hodgson met également en lumière les raisons pour lesquelles je poursuis ma recherche dans ce domaine en tant que membre de la famille de l’observatoire. Mon père, qui a travaillé à l’Observatoire fédéral pendant près de 30 ans, m’a invitée dans ce lieu historique pendant des décennies. J’ai entendu parler des exploits des astronomes Burland et Grey pendant toute mon enfance, c’est pourquoi j’étudie leur vie. 
 

Une photo de l'Observatoire fédéral à Ottawa, le premier observatoire national du Canada.
Crédit photo
S. Odell, 2019

L'Observatoire fédéral à Ottawa, le premier observatoire national du Canada.

A newspaper article on Mim Burland titled 'She Hitched Her Dream to a Star', Ottawa Journal, 1967.
Crédit photo
The Ottawa Journal, 1967 | Archives Ingenium.

Un article de journal sur Miriam Burland. 'She Hitched Her Dream to a Star', Ottawa Journal, 1967.


Miriam Burland : une femme qui a multiplié les premières 

La regrettée Miriam Burland a été la première femme et la première astronome de renommée à travailler à l’Observatoire fédéral, ayant commencé sa carrière en 1927 après avoir obtenu son diplôme de physique à l’Université McGill. Pendant quatre décennies – jusqu’à sa retraite en 1967 –, elle a sensibilisé le public à l’astronomie canadienne et aux réalisations qui ont contribué aux découvertes faites à l’observatoire, comme la découverte de la planète X (Pluton) en 1930. 

Mary Grey, qui a succédé à Burland, a également été inspirée à éduquer les gens sur l’astronomie canadienne, en partie grâce au mentorat de sa prédécesseure. Elle a informé le public qui s’intéressait de plus en plus aux travaux qui se déroulaient dans ces majestueuses installations. Les gens avaient souvent l’occasion de regarder dans le télescope fédéral au cours des nuits d’astronomie organisées le samedi. Les gens étaient attirés par ces soirées, ils voulaient tous voir de leurs propres yeux ce que les astronomes avant eux avaient vu à travers cette lentille historique.


Mary Grey : une deuxième carrière en éducation

Une photo de Mary Grey devant la lunette astronomique de l’Observatoire fédéral. Photo depuis l'Observatoire Helen Sawyer Hogg, Musée des sciences et de la technologie du Canada (Ottawa).
Crédit photo
Archives Ingenium, années 1980.

Mary Grey devant la lunette astronomique de l’Observatoire fédéral. Photo depuis l'Observatoire Helen Sawyer Hogg, Musée des sciences et de la technologie du Canada (Ottawa).

Lorsque le programme d’astronomie de l’Observatoire fédéral a officiellement fermé en 1970, Mary Grey a amorcé une carrière de conservatrice en astronomie et en physique au Musée des sciences et de la technologie du Canada, résolue à continuer d’éduquer les gens. En 1974, elle a réussi à intégrer à la collection du musée d’importants équipements monumentaux, des appareils technologiques historiques et des documents provenant de l’observatoire. Cela a été une réalisation importante dans sa carrière puisqu’elle a ainsi assuré la préservation de ces précieux objets de l’histoire du programme canadien d’astronomie.

La pièce la plus impressionnante des objets transférés au Musée des sciences et de la technologie du Canada a été la lunette astronomique de 15 pouces (38 cm) de l’observatoire. Plutôt que d’exposer le télescope de façon statique, Grey s’est assurée qu’il continuerait de contribuer à l’éducation de la population en demeurant un outil d’apprentissage fonctionnel. Elle y est parvenue en conservant l’artefact dans un nouvel observatoire situé sur le terrain du musée qui a ouvert ses portes en janvier 1975. Elle a également lancé un programme d’astronomie familiale nocturne afin de permettre au public d’observer les étoiles au moyen du grand télescope fédéral. Ce nouveau bâtiment a été nommé « Observatoire Helen Sawyer Hogg » en 1989, marquant un important jalon dans la reconnaissance des femmes dans le domaine de l’astronomie au Canada.

Aujourd’hui, le personnel d’Ingenium se souvient encore avec émotion de la passion de Mary Grey pour la diffusion de ses connaissances en astronomie canadienne. Sharon Babaian, conservatrice des transports terrestres et maritimes à Ingenium, rappelle que Grey a éduqué le public non seulement en présentant des expositions, mais aussi par le biais de ses écrits originaux. Le Musée des sciences et de la technologie du Canada a publié le mensuel Sky, et a également produit des bulletins d’information sur l’observation des étoiles intitulés Stargazing. 

Mary Grey's StarGazing column.
Stargazing, de Mary Grey, janvier 1990. Archives Ingenium.

Gail Lacombe, graphiste à Ingenium, se souvient également d’avoir travaillé sur plusieurs de ces documents avec Mary Grey, dans les années 1980. Les deux publications ont eu un grand succès auprès des lecteurs, jusqu’au décès de Mme Grey, en 1996. 

Mes recherches jusqu’ici m’ont permis de conclure que si Grey n’avait pas eu la clairvoyance de préserver l’histoire de l’Observatoire fédéral et ses instruments, nous n’aurions peut-être pas aujourd’hui une collection aussi riche d’objets et de connaissances sur l’astronomie dans notre musée scientifique canadien.

Plus important encore, Mary Grey était aussi mentor auprès de femmes et de filles, tout comme l’avait été Miriam Burland auprès d’elle, à l’Observatoire fédéral. Mary Grey ne s’est pas contentée de mener une carrière scientifique passionnante pour elle-même – elle voulait transmettre son enthousiasme au plus grand nombre possible de gens. Ces deux anciennes astronomes ont prouvé que n’importe qui peut faire carrière en astronomie au Canada, quels que soient son sexe et les obstacles à surmonter. 

Une photo de Mary Gray, conservatrice émérite, dans son bureau au Musée des sciences et de la technologie du Canada.
Crédit photo
Archives Ingenium, 1986.

Mary Gray (1927-1996), conservatrice émérite du Musée des sciences et de la technologie du Canada a occupé le poste de présidente de la Société royale d'astronomie du Canada de 1986 à 1988. Cette photo a été prise dans son bureau au moment de l'apparition de la comète Halley en 1986.


Donna Strickland devient la première femme canadienne à recevoir le prix Nobel de physique.


Qui pourraient être nos remarquables astronomes canadiennes d’aujourd’hui? Qui suit les traces de ces mentors?

Les femmes scientifiques qui font leur entrée dans le secteur de l’astronomie canadienne savent s’illustrer, et sont d’ailleurs récompensées pour leurs découvertes significatives. 

Victoria Kaspi, astrophysicienne à l'Université McGill, utilise le radiotélescope CHIME, situé à l’Observatoire fédéral de radio-astrophysique proche de Penticton, en Colombie Britannique pour étudier la physique des étoiles à neutrons. Kaspi a été nommé Compagnon de l'Ordre du Canada en 2016.

Affiche de Victoria Caspi.
De la série femmes en STIM Ingenium.

Laurie Rousseau-Nepton, astronome au Télescope Canada-France-Hawaï est devenue la première femme autochtone du Québec à obtenir un doctorat en astrophysique de l'Université Laval en 2017.

Sara Seager, spécialiste des planètes et astrophysicienne originaire de Toronto, est connue pour ses travaux sur les planètes extrasolaires. Seager, professeure au Massachusetts Institute of Technology, a été nommé Officier de l'Ordre du Canada en 2020.

Donna Strickland, physicienne et professeure à l'Université de Waterloo a reçu le prix Nobel de physique 2018; ce prix n'avait pas été reçu en physique par une femme scientifique depuis Marie Curie en 1903 !

Tout au long de l’histoire du Canada, les formidables travaux de ces femmes ont contribué à mieux faire comprendre l’astronomie et la physique. Aujourd’hui – et tous les jours –, nous devons continuer de les célébrer, afin d’encourager toutes les femmes et les jeunes filles à faire de même pour les générations de demain.


Lectures supplémentaires :

Astronomer Mary Grey and the Architecture of Canada's Dominion Observatory (en anglais seulement)

femmes en STIM

Lieux patrimonieux du Canada : L'Observatoire fédéral


 

Mots-clés
femmes en STIM, astronomie, Observatoire fédéral, sciences, Journée internationale des femmes et des filles de science
Auteur(s)
Profile picture for user Sharon Odell
Sharon Odell

Sharon Odell fait carrière depuis 25 ans en muséologie dans des musées municipaux, provinciaux et nationaux; en tant que mentor, elle siège actuellement au comité consultatif sur les études muséales appliquées du Collège Algonquin. Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université Carleton et est spécialisée dans la recherche sur l’art, l’architecture et l’histoire des femmes dans le domaine des sciences, ayant donné des présentations à des auditoires partout au Canada en tant que membre de la Société royale d’astronomie du Canada.

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