Skip to main content
Ingenium Logo

You are leaving IngeniumCanada.org

✖


This link leads to an external website that Ingenium does not control. Please read the third-party’s privacy policies before entering personal information or conducting a transaction on their site.

Have questions? Review our Privacy Statement

Vous quittez IngeniumCanada.org

✖


Ce lien mène à un site Web externe qu'Ingenium ne contrôle pas. Veuillez lire les politiques de confidentialité des tiers avant de partager des renseignements personnels ou d'effectuer une transaction sur leur site.

Questions? Consultez notre Énoncé de confidentialité

Ingenium Le réseau

Langue

  • English
Search Toggle

Menu des liens rapides

  • Sites Ingenium
  • Magasiner
  • Donner
  • S'abonner
Menu

Main Navigation

  • Explorer
    • Catégories
    • Types de médias
    • Tableaux
    • Articles vedettes
  • À propos
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires

Aventures avec le G-AKDN - Chapitre 3

Share
15 juill. 2016
Catégories
Aviation
Médias
Article
Profile picture for user Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Par : Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Alon Aircoupe de 1966. Si j’avais la vue brouillée, je voyais un Chipmunk.
Alon Aircoupe de 1966. Si j’avais la vue brouillée, je voyais un Chipmunk.

J’avais 12 ans lorsque j’ai entendu aux informations que l’Aviation royale canadienne vendait ses Chipmunk pour les remplacer par la nouvelle génération d’appareils de formation. Le prix s’élevait à 10 000  $. Je suis entré en coup de vent dans la maison et j’ai dit à mon père qu’il nous fallait acheter un des Chipmunk! Il m’a simplement regardé et a répondu qu’il aurait bien voulu, mais que ce n’était pas possible parce qu’il avait une hypothèque à rembourser, cinq enfants et un chien à nourrir, et une nouvelle voiture familiale à payer (qui coûtait 2 300 $). Il a toutefois ajouté que si j’obtenais mon permis de pilote, il égalerait chaque dollar que j’aurai dépensé pour y arriver. Wow, d’accord! J’ai commencé à laver des voitures, déneiger des entrées, tondre des pelouses, pomper de l’essence, et épargner. Le travail exigeait beaucoup d’efforts et, assez rapidement, j’ai développé un autre centre d’intérêt non négligeable, les filles. Les idées de Chipmunk et de permis de pilotage se sont alors estompées.

Des années plus tard, j’étais un jeune marié, ma femme Karen à mes côtés. Je travaillais comme dessinateur publicitaire (nous sommes depuis devenus des « concepteurs graphiques »). Je venais tout juste de terminer une affiche pour le Winnipeg Flying Club et je parlais avec mon beau-frère de leur offre spéciale d’initiation au pilotage dans un appareil de formation. Puis, je me suis rapidement retrouvé assis aux commandes d’un Piper Cherokee, un instructeur à ma droite, mon beau-frère et ma sœur derrière moi, en train d’accélérer sur la piste de l’aéroport St. Andrews. Ma sœur criait à l’instructeur : « Mon frère ne sait pas piloter! Il ne devrait pas toucher aux commandes! » L’instructeur a simplement ri pendant que je procédais à mon premier décollage! Wow! Je me sentais parfaitement à l’aise et je me demandais pourquoi j’avais mis si longtemps à en arriver là. J’étais conquis et j’ai recommencé à épargner furieusement. J’épargnais 100 $ et je me précipitais pour prendre trois leçons. J’ai volé autant que me moyens me le permettaient au cours de l’automne et de l’hiver. Un jour de mars, j’ai rendu visite à mon père et je lui ai demandé s’il se souvenait de son offre d’égaler chaque dollar que je dépenserais pour obtenir mon permis de pilote. Il a répondu par l’affirmative! Lorsque je lui ai montré mon registre et mes reçus, il a souri et a sorti son carnet de chèques! Mon père était un homme de parole.

J’ai obtenu mon permis privé ce printemps-là à l’âge de 22 ans. En moins d’un an, Karen et moi avons trouvé un appareil qui nous plaisait et que nous avions les moyens d’acheter. Il s’agissait d’un Alon Aircoupe de 1966, en excellent état et qui ne comptait que 980 heures de vol. Il m’avait vraiment séduit par sa configuration à ailes basses, son habitacle en forme de bulle et son double stabilisateur vertical. Il ressemblait à un petit chasseur qui me rappelait le Chipmunk. Lors de l’un de nos premiers voyages dans cet appareil, nous avons fait l’aller-retour de 2 500 kilomètres pour assister à la grandiose convention de l’Experimental Aircraft Association (EAA) à Oshkosh, au Wisconsin. Nous avons sauté à pieds joints dans la propriété privée d’un avion. Karen a obtenu son permis de pilote privé en seulement 30 jours aux commandes de notre appareil. Nous avons sillonné le pays dans les deux sens pendant bien des années. Nous sommes encore propriétaires d’un Aircoupe aujourd’hui.

Quelques années plus tard, nous avons voulu aborder de nouveaux défis en vol et décidé d’essayer les acrobaties aériennes. Je suivais les activités de l’International Aerobatics Club et d’Aerobatics Canada parce que ces organismes et leurs pilotes participaient à des compétitions mondiales. Ce sport nous apparaissait comme une excellente façon d’améliorer nos compétences de vol. Nous avons trouvé un petit Pitts Special monoplace de 150 c. v. en Alberta et nous l’avons acheté. Le propriétaire nous l’a livré à Saskatoon, mais a refusé de nous laisser le rouler jusqu’à ce que nous ayons tous les deux reçu un peu de formation sur un Pitts. Nous avions tant à apprendre. Nous n’avions jamais piloté un avion équipé d’un atterrisseur arrière et nous avons donc convenu de passer un peu de temps avec Gerry Younger (champion canadien de voltige) dans son Pitts biplace. Une semaine passée à rouler, et à effectuer des posés-décollés et quelques voltiges préliminaires m’a vraiment donné la piqûre. Karen a eu de la difficulté à piloter le Pitts biplace en raison de sa petite taille d’un mètre cinquante-deux. Cet avion était tout simplement trop grand pour elle. Nous sommes rentrés et, après mon premier vol (ou devrais-je plutôt dire ma première frayeur) dans notre Pitts monoplace, j’ai déclaré à Karen que je l’aimais trop pour la laisser piloter cet appareil. Comme il était beaucoup plus petit que le Pitts biplace, il lui allait comme un gant, mais j’avais dû y mettre toute mon énergie à le maîtriser, ce qui m’a causé une peur incroyable, et j’étais convaincu qu’il allait la tuer. Je suis reconnaissant de la savoir heureuse de piloter son Aircoupe. Déployant tous les efforts pour rassembler mon courage et remonter dans le Pitts monoplace pour le faire voler de nouveau, la bouche sèche, les paumes moites, des crampes à l’estomac, je suis finalement arrivé à apprivoiser la petite bête pour participer à des milliers d’heures de compétition de voltige. Outre les heures de pratique, il fallait composer avec les déplacements aux quatre coins du pays, et le Pitts n’avait pas été conçu pour de longs vols. Je pourrais comparer cela à une tentative de conduire une voiture de Formule 1 à l’autre bout du pays. Ce n’était jamais facile. Cette expérience a forgé mon caractère.

Au fil des ans, j’ai augmenté le niveau de difficulté de mes compétitions dans des appareils Pitts plus gros et plus puissants. Ce type de pilotage a poussé mes compétences de vol bien au-delà de ce dont je me croyais capable, et cette expérience m’a permis de piloter quelques autres aéronefs qui avaient piqué mon intérêt et avaient habité mes rêves. J’ai possédé un Ray Ban Gold Pitts S2 immatriculé C-FAMR que j’ai piloté dans les spectacles aériens du Ray Ban Airshow Team durant des années. Cet aéronef jouissait d’une réputation bien méritée et a été classé trésor national du Canada. J’en ai fait don au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada à Ottawa qui l’expose aujourd’hui comme pièce de leur collection de calibre mondial. L’AMR méritait cet endroit pour terminer sa carrière, et je vais lui rendre visite à l’occasion. Il y a de fortes chances que mon cheminement croise de nouveau celui du Musée dans l’avenir.

À suivre...

Pitts Special C-FAMR, un trésor national présenté au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada à Ottawa.

Auteur(s)
Profile picture for user Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Suivre

D’autres histoires par

Profile picture for user Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Musée de l’aviation et de l’espace du Canada
Un petit avion largue des cadeaux au-dessus d’un champ enneigé où se sont rassemblées de nombreuses personnes.

Un doux adieu : l’héritage inspirant du pilote de brousse Johnny May

Illustration d'un biplan, logo Nintendo Switch™ et du texte sur l'image : Ciels Blindés DX

Ciels blindés DX sur Nintendo Switch™

L'Avro Arrow

Salle des nouvelles : Association entre le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada et des partenaires nationaux pour la recherche et la récupération d’appareils Avro Arrow à vol libre dans le lac Ontario

Frontières de l’espace : Aube sur Mars

Frontières de l’espace : Aube sur Mars

Académie des as : Ciels blindés

Académie des as : Ciels blindés

Académie des as

Académie des as

Articles connexes

Wilfrid Thomas Reid. Anon., « Specification and description of the Reid Rambler. » Canadian Air Review, novembre 1928, 30.

Il est né avion baladeur, essayant de gagner sa vie et faisant du mieux qu’il pouvait : L’histoire fascinante du Reid / Curtiss-Reid Rambler, le premier avion léger / privé du Canada, partie 2

Deux sièges éjectables en métal nu, sans coussin ni rembourrage, sont fixés sur une base en contreplaqué, à côté de quelques cartons. Derrière les sièges, un hélicoptère vert camouflage est partiellement visible.

Comment deux sièges éjectables du CF-105 Arrow d’Avro ont survécu

Une publicité de Curtiss-Reid Aircraft Company Limited de Montréal / Cartierville, Québec, montrant son avion léger / privé Curtiss-Reid Rambler. Anon., « Curtiss-Reid Aircraft Company Limited. » Canadian Air Review, mai 1929, 23.

Il est né avion baladeur, essayant de gagner sa vie et faisant du mieux qu’il pouvait : L’histoire fascinante du Reid / Curtiss-Reid Rambler, le premier avion léger / privé du Canada, partie 1

Le SAGEM CU-161 Sperwer du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada après un de ses atterrissages sans incident en Afghanistan. David Pugliese, « Faulty drones risk lives: troops. » Ottawa Citizen, 29 août 2007, 10.

L’introduction du Canada à un jeu de drones mortel : Un trop bref aperçu de la carrière canadienne de l’aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer, partie 3

Le premier aéronef sans pilote tactique SAGEM CU-161 Sperwer exploité par les Forces canadiennes, près de Kaboul, Afghanistan, novembre 2003. Anon., « Drones canadiens utilisés en Afghanistan ». La Presse, 19 mars 2006, A 5.

L’introduction du Canada à un jeu de drones mortel : Un trop bref aperçu de la carrière canadienne de l’aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer, partie 2

Une vue d’un aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer générique / typique. Chris Wattie, « Army buys spy drones for Afghan mission. » National Post, 8 août 2003, 4.

L’introduction du Canada à un jeu de drones mortel : Un trop bref aperçu de la carrière canadienne de l’aéronef sans pilote tactique SAGEM Sperwer, partie 1

L’arrivée d’André-Georges Lafitte à Dijon, France, juin 1990. A.-G. Lafitte, « Un membre de l’I.F.N. traverser l’Atlantique Nord en U.L.M. » Navigation, octobre 1991, 559.

L’affaire Pélican : La fascinante histoire d’un des piliers fondateurs de l’industrie québécoise de l’avion ultra-léger, Ultravia Aéro Incorporée, partie 2

Un avion ultraléger Ultravia Pélican typique sur flotteurs. L’absence d’immatriculation est à noter. Anon., « Amateurs – ULM ou avions? » Aviation magazine international, 1er août 1983, 37.

L’affaire Pélican : La fascinante histoire d’un des piliers fondateurs de l’industrie québécoise de l’avion ultra-léger, Ultravia Aéro Incorporée, partie 1

Le chemin de fer aérostatique / chemin de fer au ballon proposé par Friedrich Volderauer. Salvatore Pannizzi, « Mountain Railways. » The Wide World Magazine, juillet 1898, 304.

Les voyages ferroviaires les plus scéniques du monde, animée par vous savez qui – Saison 7, Épisode 7 – Le Aerostatischen Bahn / Luftballon-Eisenbahn de Friedrich Volderauer

L’avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 exploité par Aeroflot qui participe au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique, Aéroport d’Uplands, Ottawa, Ontario. Don Brown, « Aerial Display Ready. » The Ottawa Citizen, 13 juin 1958, 39.

« Il roule au sol avec toute l’aisance d’une cigogne arthritique, » Ou, Un bref regard sur la brève présence au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique d’un avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 d’Aeroflot, partie 2

L’avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 exploité par Aeroflot qui participe au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique, tenu à l’Aéroport international de Vancouver, Richmond, Colombie-Britannique. Anon., « –. » The Sunday Sun, 14 juin 1958, 25.

« Il roule au sol avec toute l’aisance d’une cigogne arthritique, » Ou, Un bref regard sur la brève présence au spectacle aérien du Centenaire de la Colombie-Britannique d’un avion de ligne à réaction Tupolev Tu-104 d’Aeroflot, partie 1

La première planche de la bande dessinée Julien Gagnon. Rémy, « Julien Gagnon » Le Petit Journal, section magazine, 16 mai 1948, 18.

La grande aventure d’un pilote et chasseur d’espions amateur québécois fictif qui affronte un bad hombre communiste tout aussi fictif à l’aube d’une Guerre froide bien réelle : La bande dessinée Julien Gagnon de Rémy / Normand Hudon

Footer Ingenium

À propos Le réseau

Le réseau

Contactez-nous

Ingenium
C.P. 9724, succursale T
Ottawa (Ontario) K1G 5A3
Canada

613-991-3044
1-866-442-4416
contact@IngeniumCanada.org
  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter
  • Le Réseau

    • Accueil du Réseau
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires
  • Visitez

    • Ressources en ligne pour la science chez soi
    • Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada
    • Musée de l'aviation et de l'espace du Canada
    • Musée des sciences et de la technologie du Canada
    • Centre Ingenium
  • Ingenium

    • Accueil Ingenium
    • À propos d'Ingenium
    • La Fondation
  • Pour les médias

    • Salle des nouvelles
    • Prix

Connect with us

Abonnez-vous à notre bulletin de nouvelles afin de recevoir les dernières nouvelles d'Ingenium directement dans votre boîte de réception!

S'inscrire

Legal Bits

Ingenium Énoncé de confidentialité

© 2023 Ingenium

Symbole du Gouvernement du Canada
  • Explorer
    • Catégories
    • Types de médias
    • Tableaux
    • Articles vedettes
  • À propos
    • À propos du Réseau
    • Nos partenaires