Boîte bleue de recyclage
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Une meilleure façon de faire
Les idées révolutionnaires ne sont pas réservées aux détenteurs d’un doctorat. Tout le monde peut innover. Il suffit de regarder autour de soi et de se demander : « N’existe-t-il pas un meilleur moyen de faire ça ? » Nyle Ludolph se posa la question. Cet éboueur de Kitchener, en Ontario, était préoccupé par les importantes quantités de déchets qu’il voyait chaque jour lors de ses collectes quoti- diennes. Il savait en effet que les sites d’enfouisse-ment de sa ville étaient pleins à craquer. Sa réponse se concrétisa sous la forme d’une simple boîte bleue. En 1983, Nyle défendit le premier programme municipal de recyclage à la source. Les contenants qu’il proposait étaient d’une couleur distinctive, qui les rendait visibles tant sur la pelouse que sur la neige. De plus, le bleu est plus résistant aux effets nuisibles des rayons ultraviolets du soleil. Son idée toute simple, mais profonde se répandit aux quatre coins du Canada, en Amérique du Nord et partout dans le monde, transformant ce qui aurait pu devenir d’innombrables tonnes de déchets en de nouveaux produits, modifiant les comporte- ments et les attitudes de millions de personnes. Il s’avère qu’il existait bel et bien un meilleur moyen de faire les choses.