Insuline
Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
La fin de la terreur
Diabète… il fut un temps où ce mot provoquait l’effroi chez les patients. Un enfant recevant ce diagnostic pouvait s’attendre à vivre une vie de maladie et de souffrance, qui prendrait fin avant même le début de l’adolescence. Ce mot ne provoque plus la terreur, et c’est en grande partie grâce à trois Canadiens : un médecin et chercheur, le Dr Frederick Banting, son assistant, Charles Best, et leur superviseur à l’Université de Toronto, J. J. R. Macleod. Au cours du mémorable été 1921, Banting et Best réussirent à isoler ce que nous appelons aujourd’hui l’« insuline ». Ils menaient alors des expériences dans un laboratoire prêté par Macleod, qui était parti en vacances. Pendant les quelques mois suivants, la petite équipe, à laquelle s’était joint le biochimiste James Collip, raffina sa découverte, jusqu’à ce que le composé s’avère un traitement efficace contre la redoutable maladie. L’entreprise pharmaceutique Eli Lilly and Company s’associa au projet à la fin de 1922, utilisant ses ressources pour produire de grandes quantités d’insuline hautement raffinée, rendant le traitement largement accessible et mettant fin à la terreur.