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Cet article a initialement été rédigé et soumis pour faire partie du recueil de récits d’innovation du projet Canada 150 visant à réunir des témoignages sur l’innovation canadienne en collaboration avec des partenaires de partout au pays. Il a maintenant été intégré au Réseau Ingenium, un portail numérique qui met en vedette du contenu en lien avec les sciences, la technologie et l’innovation.
Alain Ptito de l’Université McGill utilise de l’équipement d’imagerie à haute résolution pour se pencher sur les effets à long terme des traumatismes crâniens, même légers.
Par Sharon Oosthoek
Alors jeune neuropsychologue, Alain Ptito a constaté avec étonnement qu’un nombre important de ses patients présentaient toujours des symptômes de lésions cérébrales traumatiques après avoir pourtant été déclarés guéris de leur commotion cérébrale à la lecture des scintigraphies.
«Les sociétés d’assurance soutenaient qu’il s’agissait d’un problème psychologique qu’il fallait traiter au moyen d’une thérapie », se rappelle-t-il.
M. Ptito a plutôt décidé de faire confiance à ses patients et de pousser plus loin ses recherches. Depuis, il consacre sa carrière à explorer de nouvelles méthodes d’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique structurelle et fonctionnelle pour évaluer les traumatismes crâniens.
Aujourd’hui, il est professeur de neurologie et de neurochirurgie à l’Université McGill et scientifique médical à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Comme d’autres chercheurs et lui l’ont montré au cours des dernières années, il arrive souvent que les traumatismes crâniens légers ne soient pas visibles sur les scintigraphies classiques.
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