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Trois choses que vous devriez savoir — Édition de novembre

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10 m
4 nov. 2019
Categories
Sciences de la Terre et environnement
Catégories
Nourriture
Espace
Médias
Blogue
Profile picture for user Jesse Rogerson
Par : Jesse Rogerson, Ph.D.
Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Michelle Campbell Mekarski
Musée des sciences et de la technologie du Canada
Renée-Claude Goulet
Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada
A composite image made up of three pictures
Crédit photo
iStock, Carnegie Institution for Science

Rencontrez Renée-Claude Goulet, Jesse Rogerson et Michelle Campbell Mekarski.

Ces trois conseillers scientifiques à Ingenium offrent leurs conseils d’experts sur d’importantes questions d’intérêt pour nos trois musées : le Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada, le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada et le Musée des sciences et de la technologie du Canada.

Dans ce pittoresque blogue mensuel, les conseillers scientifiques d’Ingenium proposent trois faits insolites liés à leur domaine d’expertise. Pour l’édition de novembre, ils se penchent sur le compostage intérieur, sur les lunes de Saturnes découvertes récemment et sur ce que dit la science du cerveau sur les odeurs « réconfortantes ».

Poignée de compost noir contenant des vers rouges du fumier dans les mains d’une personne
Crédit photo
serezniy dans la collection d’iStock, Getty Images

Le compostage intérieur, ça existe!

Dans leurs efforts pour réduire la quantité de déchets acheminés vers des sites d’enfouissement, de nombeuses villes ont adopté des programmes de collecte de matières compostables en bordure de la rue. Mais il peut être plus difficile de composter quand on vit en appartement que dans une maison.

Normalement, les édifices à appartements, locatifs ou en copropriété, ne fournissent pas de bacs verts. D’ailleurs, par leur conception et leur architecture, ces édifices multilogements se prêtent souvent mal à la collecte de matières compostables, une opération salissante.

Heureusement, il existe une solution de rechange : faire appel aux vers pour transformer les résidus organiques en engrais, et ce, à l’intérieur! On appelle cette pratique le vermicompostage.

Si le vermicompostage évoque pour vous l’image inquiétante d’une pourriture malodorante, détrompez-vous : ce n’est pas du tout le cas. L’expérience ressemble plutôt celle que l’on peut avoir avec un animal de compagnie nécessitant très peu de soins. Ici, toutefois, l’animal en question est un super héros : un être composé de milliers d’autres organismes, un écosystème complexe, une machine vivante qui décompose les résidus organiques pour en faire de l’engrais.

Une vermicompostière se compose de bacs perforés et empilables. Des vers rouges du fumier, petits vers de terre qui vivent en surface et peuvent manger chaque jour la moitié de leur poids, vivent dans le bac, en compagnie de mites, de collemboles, de champignons, de protozoaires et de bactéries. Cette communauté vivante de vers et de microbes décompose efficacement les restes de fruits et légumes, les essuie-tout et serviettes de papier, le papier en général et les cartons d’œufs, et ce, sans odeur désagréable ni infestation d’insectes.

Cette décomposition produit une substance noire qui ressemble à de la terre, appelée fumier de vers. On peut s’en servir de plusieurs manières : préparer une infusion de compost avec laquelle arroser ses plantes, le mélanger à de la terre de rempotage ou à du terreau pour semis, ou simplement le jeter dans un jardin.

On peut se fabriquer une vermicompostière ou s’en procurer une toute faite. Une multitude de pages web et de vidéos expliquent comment se lancer. Pour trouver les bons vers, une simple recherche dans les petites annonces en ligne de votre quartier suffit. L’élevage de vers est une aventure à la fois intéressante et amusante qui offre de plus l’avantage de réduire la quantité de résidus organiques qui finissent à la poubelle!

Par Renée-Claude Goulet

Schéma montrant l’orbite des 20 nouvelles lunes de Saturne, que l’on voit au centre de l’image.
Crédit photo
Carnegie Science (and Paolo Sartorio/Shutterstock)

Les 20 nouvelles lunes de Saturne appartiennent à 3 groupes de lunes déjà connus.

Les nouveaux satellites de Saturne

Récemment, le Carnegie Institution for Science annonçait la découverte de 20 lunes jamais observées auparavant, en orbite autour de Saturne. Vingt lunes! C’est beaucoup. Saturne compte donc 82 lunes en tout, ce qui en fait la planète la plus riche en lunes de notre système solaire.

Ces nouvelles lunes, que les savants appellent des satellites, sont toutes très petites. Chacune fait probablement moins de 5 kilomètres de diamètre, et orbite à une distance allant de 15 à 25 millions de kilomètres de Satune. (Par comparaison, notre lune est située à seulement 386 000 kilomètres de la Terre.) Les nouvelles lunes font aussi partie de groupes déjà connus qui orbitent autour de Saturne : le groupe inuit, le groupe celte et le groupe nordique. Les lunes de ces groupes partagent des caractéristiques communes, comme la distance qui les sépare de Saturne et l’inclinaison de leur orbite.

Étonnamment, ces 20 lunes ont été découvertes en examinant des images captées par le télescope Subaru en 2004 et 2005 lors d’efforts antérieurs pour trouver des lunes autour de Saturne. L’été dernier, l’équipe des scientifiques a réexaminé les données et découvert des lunes supplémentaires!

Mais la partie la plus intéressante de l’histoire, c’est que le Carnegie Institution for Science a lancé un concours sur Twitter sous le pseudonyme @SaturnLunacy pour nommer les nouvelles lunes! Où que vous soyez dans le monde, vous pouvez suggérer des noms, et l’Union astronomique internationale, le groupe qui assigne les noms officiels aux astres de notre système solaire, puisera dans les propositions issues du concours. Mais n’allez pas simplement suggérer votre nom : il y a des règles à suivre. Les noms doivent respecter les conventions appliquées aux lunes de ces groupes. Par exemple, les lunes du groupe celte doivent porter des noms tirés de la mythologie celte. Pour connaître toutes les règles et conventions qui s’appliquent, consultez les règles du concours (en anglais). Peut-être contribuerez-vous ainsi à nommer une nouvelle lune de notre système solaire.

Par Jesse Rogerson

Tasse de latte à la citrouille épicée entourée de feuilles d’automne, posée sur une table de pique-nique.
Crédit photo
CC0

Les parfums de l’automne

Épices à citrouille et plaisirs d’automne : le lien que fait notre cerveau

Imaginez la scène automnale par excellence : air frais, coloris des feuilles, odeur d’épices… Quelles épices? Des épices à citrouille, bien entendu! Lattes, beignets, noix, chocolats, céréales, sauces à spaghetti, chandelles et pots-pourris… Avez-vous humé l’air ambiant récemment? La saison des épices à citrouille bat son plein.

Starbucks affirme avoir vendu plus de 200 millions de lattes à la citrouille épicées (PSL, si vous fréquentez les réseaux sociaux) depuis leur lancement en 2003, et le moindre magasin semble maintenant offrir quelque chose à la citrouille. Pourtant, les citrouilles suscitent peu d’intérêt le reste de l’année. D’où sort donc cette obsession automnale?

Il s’avère qu’elle a beaucoup à voir avec la façon dont le cerveau interprète les stimulations des sens, et plus particulièrement les odeurs. Quand on perçoit quoi que ce soit, c’est qu’un stimulus active les nerfs sensitifs, qui transportent le signal jusqu’au cerveau. La plupart de nos sens, la vue, le goût, le toucher, font appel à une région du cerveau appelée thalamus, qui agit comme un relais. Par exemple, l’information visuelle peut être dirigée vers les régions du cerveau qui reconnaissent des formes (lecture) ou qui interviennent dans la planification des mouvements. Mais les nerfs qui partent des petits récepteurs situés dans le nez ne passent pas par le thalamus. Ils mènent plutôt directement à diverses régions du cerveau, dont l’amygdale, qui contrôle les émotions, et l’hippocampe, associé aux émotions et à la formation des souvenirs.

Voilà pourquoi les odeurs sont si étroitement liées aux souvenirs et aux émotions. Si une odeur de citron flotte autour de vous pendant un moment heureux, cette odeur éveillera à l’avenir des sentiments et des souvenirs heureux associés à ce moment. Les parfumeurs profitent de cette nostalgie neurologique et sont toujours à la recherche d’odeurs qui suscitent chez les gens une impression de puissance, de relaxation ou de sensualité.

L’odeur des épices à citrouille, et en particulier le mélange de cannelle, de muscade, de clous de girofle, de gingembre et autres épices, est généralement associée à la sensation de chaleur et de confort qu’évoquent les fêtes célébrées l’automne et l’hiver, comme l’Action de grâce et Noël, surtout en Amérique du Nord. Dans le cerveau, l’odeur familière des épices à citrouille évoque donc des souvenirs et émotions associés à ces fêtes, aux pâtisseries maison, à la cueillette de citrouilles, aux moments passés en famille et entre amis et aux festins.

La mode des épices à citrouille n’est pas près de disparaître. Tant que cette odeur évoquera d’heureux souvenirs, elle apportera un réconfort automnal au cerveau. Pourquoi résister?

Par Michelle Campbell Mekarski

Vous voulez lire d’autres pépites insolites? Consultez le tableau « Trois choses que vous devriez savoir ».

Auteur(s)
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Jesse Rogerson, Ph.D.
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Jesse est un scientifique, un éducateur et un communicateur scientifique passionné. En tant que professeur adjoint à l'Université York, au département des sciences, de la technologie et de la société, il enseigne trois cours : Histoire de l'astronomie, Introduction à l'astronomie et Exploration du système solaire. Il collabore fréquemment avec le Musée de l'aviation et de l'espace du Canada, et prête sa voix d’expert au Réseau Ingenium. Jesse est un astrophysicien et ses recherches explorent la façon dont les trous noirs supermassifs évoluent à travers le temps. Que ce soit en classe, par le biais des médias sociaux ou à la télévision, il encourage les conversations sur la façon dont la science et la société se croisent et sur la raison pour laquelle la science est pertinente dans notre vie quotidienne.

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Michelle Campbell Mekarski

En tant que conseillière scientifique au Musée des sciences et de la technologie du Canada, Michelle Campbell Mekarski vise à combler l’écart entre la communauté scientifique et le public en rendant les sciences et la technologie intéressantes, accessibles et amusantes. Détentrice d’un doctorat en biologie évolutionniste et en paléontologie, elle possède de nombreuses années d’expérience en conception et en animation d’activités de vulgarisation scientifique. Dans ses temps libres à l’extérieur du Musée, elle enseigne à l’Université d’Ottawa ou à l’Université Carleton, fouille le sol à la recherche de fossiles ou se détend au bord de l’eau.

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Renée-Claude Goulet
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Renée-Claude est conseillère scientifique au Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada et enseignante agréée de l'Ontario. Grâce à sa formation en biologie, en éducation et à ses nombreuses années d'expérience dans le développement et la mise en œuvre de programmes et expos au musée, elle a développé une expertise dans la communication de sujets liés à la science et à l'innovation qui sous-tendent la production d'aliments, de fibres et de carburants, auprès de publics variés.  

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