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Mois du patrimoine asiatique : Poulet à la cantonaise à la sauce soya

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4 m
13 mai 2021
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Nourriture
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Sciences sociales et culture
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Blogue
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Par : Bridjet Lee
Ingenium – Musées des sciences et de l’innovation du Canada
Dans une assiette sont disposés des pilons de poulet à la sauce soya de couleur brune. Les pilons sont garnis d’échalotes émincées, et une pince de service en argent est déposée sur le bord de l’assiette. On aperçoit un napperon fleuri rouge sous l’assiette.
Crédit photo
Bridjet Lee | Ingenium

En ce Mois du patrimoine asiatique, je me suis mise à réfléchir sur les joies et les difficultés d’appartenir à une deuxième génération de Canadiens d’origine asiatique. Mon expérience semblera familière à tous ceux qui ont grandi un pied dans la culture populaire du Canada et l’autre dans les traditions et la langue de leurs parents ou grands-parents immigrés. Par exemple, ma maîtrise du cantonais est loin d’être parfaite, mais au moins, je peux commander mes plats préférés au restaurant. Quand j’étais adolescente, mes grands-parents et moi aimions autant aller chez McDonald que passer l’après-midi à faire des dumplings ensemble. Quant venait le temps d’honorer la vie des défunts, je ne comprenais pas vraiment, plus jeune, « où » allaient nos proches une fois disparus, mais je participais pleinement aux moments de recueillement sur leur tombe, où nous déposions des fleurs et de l’encens en famille, et où nous offrions des prières selon le rite taoïste.

Ces expériences me laissaient souvent avec l’impression qu’il me manquait quelque chose, d’une certaine façon, que je n’étais « pas assez » profondément enracinée dans le patrimoine dont j’étais issue. Une partie de cette impression venait de membres plus âgés de ma famille, qui s’inquiétaient que ma maîtrise du cantonais soit insuffisante pour bien communiquer avec mes grands-parents. Adolescente, ce sentiment se manifestait sous forme de honte par rapport à la relation que j’entretenais avec mon identité culturelle, et j’ai mis un certain temps à faire cette introspection et à reprendre une certaine confiance en moi.

Je m’estime certainement heureuse des liens même ténus que j’entretiens avec mon bagage culturel et je le célèbre, mais comme adulte, je suis aussi heureuse de me défaire du poids que l’on accorde à la connaissance de la culture pour évaluer la valeur de quelqu’un. J’éprouve plutôt de la joie à explorer et à réaffirmer mes racines de la façon qui me convient.

Une de ces façons d’explorer passe par la nourriture. La cuisine a toujours été pour moi une forme de connaissance culturelle qui me lie solidement à mes origines. Dernièrement, j’élargis mon répertoire et j’essaie de nouvelles recettes, en partie grâce à la merveilleuse chaîne Youtube Made With Lau. En même temps, je me rends aussi compte que je retourne à des plats familiers qui me sont chers, peut-être à cause de toute cette incertitude liée à la pandémie.

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire découvrir une de ces recettes qui me sont chères et familières : le poulet à la cantonaise à la sauce soya. C’est l’un des premiers mets chinois que j’ai appris à cuisiner. Le plat est réconfortant, et la recette est facile et plus ou moins infaillible... la combinaison idéale pour rassurer tous les amateurs sur leurs compétences culinaires. Je présume que ces qualités expliquent que ma mère ait choisi de m’enseigner cette recette avant toute autre quand j’étais petite. Comme j’étais seule à la maison en revenant de l’école, je devais parfois préparer le souper pour ma famille, et j’aimais voir cette recette prendre forme et produire facilement un repas à la fois délicieux et nourrissant. Je l’ai aussi appréciée plus tard, avec ma vie mouvementée d’étudiante. En plus, j’aime le fait que ma mère a appris cette recette de sa propre mère, ma Por Por, et qu’elle a évolué avec le temps pour s’adapter au goût de la cuisinière. La voici, comme l’apprête ma mère.

Gros plan sur une assiette garnie de pilons de poulet à la sauce soya de couleur brune. Les pilons sont garnis d’échalotes émincées, et une pince de service en argent est déposée sur le bord de l’assiette. On aperçoit un napperon fleuri de couleur rouge sous l’assiette.
Crédit photo
Bridjet Lee | Ingenium

Poulet à la cantonaise à la sauce soya

Ingrédients

  • ½ tasse de sauce soya légère ou ordinaire
  • ½ tasse de sauce soya foncée¹
  • 1 tasse d’eau
  • Un morceau de sucre rocher de 3 po (40 g) ou 3 c. à table de sucre brun
  • 2 fleurs d’anis étoilé (3 pour un goût plus prononcé)
  • 3 livres (1,5 kg) de poulet (pilons, ailes ou cuisses), avec la peau et les os²
  • 1 tranche de gingembre (2 mm d’épaisseur) (au goût)

¹La sauce soya foncée est un ingrédient clé de ce mets, car elle donne au poulet une saveur et une coloration que la sauce soya légère ou ordinaire ne donne pas.

²La partie foncée du poulet est préférable pour cette recette. Le poulet désossé et sans la peau est une option santé, mais ne produit pas la texture tendre qui rend cette recette si spéciale, avec la chaire qui se détache d’elle-même de l’os.

Préparation

  1. Dans une grande casserole, sur feu moyen, combiner les deux types de sauces soya, l’eau, le sucre l’anis et le gingembre (si vous en mettez).
  2. Chauffer quelques minutes jusqu’à ce que le sucre soit complètement dissout. On peut accélérer le processus en le brisant en morceaux à mesure qu’il se réchauffe.
  3. Une fois le sucre dissout, ajouter le poulet. Retourner chaque morceau de poulet pour couvrir les deux côtés de sauce.
  4. Couvrir et laisser mijoter de 20 à 25 minutes en retournant de nouveau le poulet après 10 minutes. Lorsque le poulet est cuit, la peau se détache des articulations.
  5. Servir chaud avec un riz à la vapeur et vos légumes préférés. Verser un filet de sauce de cuisson, au goût.

Donne : 3 à 4 portions.

Note : Je dois ajouter, dans le plus pur esprit chinois de ma mère, que le reste de sauce peut être réutilisé. Pour ce faire, verser la sauce dans un contenant, puis la laisser refroidir avant de la réfrigérer. Elle se conserve ainsi jusqu’à deux semaines. On peut la réutiliser pour faire cuire du poulet. Pour ce faire, retirer la couche de graisse qui s’est formée à la surface et faire fondre la sauce à feu moyen dans une grande casserole. Une fois la sauce liquéfiée, reprendre la recette à partir de la 3e étape. On peut aussi en faire un bouillon pour une soupe aux nouilles : faire fondre la sauce, y ajouter de l’eau au goût, puis y faire mijoter des légumes, comme des carottes ou du chou nappa.

Image gallery

Divers ingrédients de la recette sont disposés sur une table recouverte d’une nappe décorative. À droite, des pilons de poulet cru reposent dans une assiette blanche. À gauche, un petit bol contient une tranche de sucre de canne et deux fleurs d’anis étoilé. Une tasse à mesurer en verre contenant de l’eau et deux bouteilles de sauce soya sont placées derrière le bol et l’assiette.
Crédit photo

Bridjet Lee | Ingenium

Vous trouverez facilement les ingrédients les moins habituels, comme la sauce soya foncée et l’anis étoilé, dans les épiceries chinoises.

Sur une cuisinière, une casserole noire contient un liquide noir où se forment de petites bulles, un bloc rectangulaire de sucre brun pâle et deux fleurs d’anis.
Crédit photo

Bridjet Lee | Ingenium

Pour faire fondre le sucre dans la sauce, garder le feu assez doux pour éviter que le liquide n’arrive à ébullition.

Des pilons de poulet cru d’un rose pâle sont disposés dans une casserole noire. La casserole contient une petite quantité de liquide foncé.
Crédit photo

Bridjet Lee | Ingenium

La quantité de liquide devrait être suffisante pour que le poulet y soit à moitié submergé.

Des pilons de poulet cru sont disposés dans une casserole noire sur une cuisinière blanche. Les pilons sont brun pâle. Une fleur d’anis est visible sur l’un des pilons en haut à droite, et la casserole contient une petite quantité de liquide foncé.
Crédit photo

Bridjet Lee | Ingenium

Dès que le poulet est placé dans la casserole, on remarque que la sauce soya commence à le colorer.

Des pilons de poulet de couleur brune sont disposés dans une casserole noire sur une cuisinière blanche. La casserole contient une petite quantité de liquide foncé.
Crédit photo

Bridjet Lee | Ingenium

Une fois que le poulet a mijoté une vingtaine de minutes, la peau commence à se détacher des articulations ou de l’os.

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Bridjet Lee

Bridjet Lee est la Spécialiste en expérience utilisateur à Ingenium, où elle conçoit et évalue les éléments pour les espaces virtuels et physiques et pense beaucoup à l'accessibilité.

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