
Lieu actuel :
Réserve des collections
Provenance :
La maquette du Titanic exposée au Musée a été fabriquée par la société Bassett-Lowke Ltd, connue pour ses modèles réduits de trains et de navires. Cette maison, fondée par Wenman Joseph Bassett-Lowke à la fin du XIXe siècle, à Northampton (Royaume-Uni), a commencé par proposer des pièces de modèle à bas prix fabriquées dans l’atelier familial, mais a fini par fabriquer et vendre des coffrets d'assemblage de modèles réduits à l'échelle. Elle a produit aussi bien des modèles réduits moins détaillés vendus comme jouets que des répliques finement ouvragées destinées aux collectionneurs sérieux. Elle a fabriqué également des maquettes pour la Royal Navy et la Royal Air Force, qui s’en servaient pour la formation d’identification des navires, ainsi que pour les compagnies maritimes désireuses d’exposer des modèles réduits de leur flotte.
La maquette du Titanic exposée au Musée a été commandée par un client resté anonyme, en 1976, alors que Bassett-Lowke appartenait à MM. Riley et Derry. Il a fallu 18 mois au modéliste George Beale pour la construire. Un avion de transport militaire canadien l’a acheminée au Canada en 1981, en suivant une route similaire à celle empruntée par le Titanic 69 ans plus tôt.
Historique technique :
Au début du XXe siècle, la White Star Line a demandé aux constructeurs de navires Harland and Wolff de construire trois paquebots transatlantiques : l’Olympic, le Britannic et le Titanic. À l’époque, il s’agissait des plus grands et des plus luxueux jamais construits, à la fine pointe du progrès en matière de conception de navire et de technologie de navigation. Une fois terminé, le Titanic était le plus grand navire mis à flot, pouvant transporter quelque 3 300 passagers et membres d’équipage.
Historique :
Le voyage inaugural du Titanic s'est passé sans encombre jusqu’à 23 h 40, le 14 avril, heure où le paquebot a heurté un iceberg, endommageant massivement sa coque. Même si on avait le temps d'évacuer le navire, il y avait seulement assez de canots de sauvetage pour la moitié des personnes à bord. L'officier radio, espérant solliciter l'aide d’un navire qui passait proche pour sauver les passagers, a envoyé des messages de détresse, mais les bâtiments qui les ont captés se trouvaient trop loin pour prêter immédiatement assistance. Seuls les 700 passagers qui sont parvenus à embarquer dans les canots de sauvetage ont survécu à cette nuit.
Le naufrage du Titanic a eu bien des répercussions. Ainsi, en réaction à la tragédie, la communauté maritime internationale a adopté une série de nouveaux règlements sur la sécurité prévoyant, entre autres, d’augmenter le nombre de canots de sauvetage à bord des navires et de faire fonctionner les radios maritimes en tout temps. Plusieurs pays se sont aussi réunis pour organiser des patrouilles des glaces le long des voies maritimes transatlantiques afin de localiser et de signaler la position des icebergs.
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